(c) code -- vixen
ft. black veil

(c) code -- vixen
black veil

rescapé de l’onde gronde sous l’appel des dignités furibondes. mucus enfin dégagé des poumons régénérés tait encore titan de bronze, observant de loin le procès sans attrait. ire se mêle à ire, puissance à réminiscence de valeurs inconnues ; honneur d’un nom contre paradis perdu. trogne s’érafle d’incompréhension face à la véhémence du fou nommé ; face à la douleur et aux rageuses sincérités.


l’éclat de la lame s’aiguise sur roche conquise alors qu’enfin, mélodie interrompt la litanie maladive. « who gives a fuck bout’ a name, huh ? » grogne ursidé encore garance de ses plaies. réflexion latente raisonne sous calcaire impassible, semblable au rouleau meurtrier des ravages passés. « you don’t need a name to survive » énumère sans compassion l’étrangère réflexion.  « you don’t need a name to be punished » regard s’égare un instant sur faces familières, dont les pulsions internes révèlent les mystères génésiaques. puis un regard sur capitaine suprême, en langage subliminal. « you don’t need a name » lame claque, furie, marque de son sceau l’ascèse de son avanie. « you think to candamn him to an eternity of misery because you take his pride » menton nie la supercherie ; celle dont ses veines physiques n’ont jamais été irriguées ; celles qui se jouent des destins faussement dorés. « the fact is : nothing would change except that his father would be upset » ton ne connaît pas l’humour ; apophtegme sourd et lourd. « take his hand if you want to punish him. but a name … what a shame… » le rire silencieux se devine sous la barbe hirsute pourtant ; pas une ride, pas une onde sur le derme immonde. « what good would it do us to have an angry man, a future traitor perhaps, in our ranks, huh? » menace possible, instillation féroce ; danger du gamin devenu rosse. « that he mends what he has done and becomes a man… » prunelles se reposent sur lame en conclusion morbide, insensible dans syllabes putrides. « … or feed the sirens still alive »

[crédit; ...]

[ black veil ]
(icon @strangehell)

a hand
a name
a traitor— death

Les sentences s'enchaînent et sueurs froides agitent la colonne. Abel lutte pour ne pas trépigner, pour ne pas couper la parole et taper du pied. Qu’on le punisse comme il mérite, qu’on lui prenne une main, une jambe, mais pas son nom. Pas ce qu’il est, ce pour quoi il vit. i’m an howler or nothin’. i am a son, a nephew, a cousin. Et puis l’oncle bouclier, oh comme il aimerait l’embrasser ! Voyait déjà l’équipage le rejeter, tourner le dos au matelot; i did what i thought was right. Sauf qu’il veut prendre sentence, accepter de partager quelque chose qu’il n’a pas provoquer. Abel se mord la langue, Abel serre les poings pour ne pas riposter. Alors quand vient son tour, quand les regards s’adresse à l’accusé, gamin relève la tête, prêt à tout assumer.

« i’m not here to disprove the mistake i made. i lost the powder we could’ve use for fire and protection. » howler ne nie pas; peut pas s’empêcher de chercher le regard du père. Homme endosse sans broncher, parce qu’on lui a inculqué de ne jamais se défiler. Veut faire honneur, n’a pas peur de perdre la main.
« i accept the punishment i deserve. take my hand, and erase my faults. » qu’il continue, regard planté dans celui du père justice. Ne vacille pas, ne s’étale pas; veut simplement racheter sa faute et retrouver la place qui est sienne. Ignore la montagne brutale qui réclame sa famille, ignore sang inconnu jusque dans la mort. Abel ne répond qu’à l’exécuteur; don’t treat me like a kid. i’m not your son here, just a man who demands. take. my. hand.

@"black veil"

Tourments au firmament. Ondes assourdissants, krakens vociférants plaidoiries dissonants à l’encontre de l’engeance du capitaine  @Salazar Howler sur lesquels regards s'alourdissent d’impatience extatique. Silencieux, l’augure écoute les témoins pointer du doigts les torts du piranha inhabile. De l’enragé à la sentence bafouée @Mads Black, patronyme se voulant destitué provoquant souffle d’indignité dans les rangs des confrères sidérés. Lèvres serrées en réflexion enflammée, figure mystique conçoit mais reste coi. Rappel indolent du canonnier @Baer Roslow mettant l’honneur au bas de l’échelle d’un homme accompli par ses actes plutôt qu’à un nom désuet de prestige félicité. Puis l’oncle-pater @Jesse Howler du gamin abandonné, rappelant faute du sang d'une famille en proie aux afflictions multiples. Perfidie sifflée entre dents de l’augure déchiré. Garde cependant le visage imperturbable de toute émotion ressentie, laissant céruléennes valser entre les intervenants et les cieux d’où mouettes criardes se font assemblées de juges dans un cercle volatile laiteux. De l’accusé  @Abel Howler , accepte sentence sans broncher. À l’annonce, silence fracassant, ne laissant que la houle frémir et les pensées de l’équipage alourdir la plage d’une atmosphère cinglante. Le jugement divin émane alors, s'avance l’augure aux pas mordants.

« Your words have been heard. » Glacial basse résonne, voix tonitruante écrase chaos de murmures s'éteignant par son intervention rugissante. Tandis qu’il continue son avancée en lente marche funèbre où regard oraculaire se pose sur pupilles croisées de ses confrères brisés, toutes dégénérées. « Our captain has invoked Fedall as divine judge of the fault committed by your brother, your son, S’arrête sur le pater @Redd Howler sur qui retombera sentence inévitable, broyant fraternité, entrave à peine l’iris sous une once de piété. I intervene now on his behalf and give him my voice for his judgment. » Paumes levées pour silence imposée. Un à un, observe les accusateurs, regard en fusion s’arrête au capitaine ayant introduit procès enflammé par les interventions et la punition invoquée. « The hand that made the mistake must indeed make amends for it, Détourne regard, gravité des orbes exorbitant l’ampleur de la séance au tragique résonnant dans les poitrails rachitiques. but the name, o the name, what a downfall to be no one. » Horreur tremblante des fiers guerriers aux aïeuls voguant sur les mers éternelles comme récompense d’une vie digne des meilleurs belligérants. « However, what is a name to one who does not grant it any legitimacy ! » Conclusion parachevée vers le canonnier au discours à la bile macérée dont œillade glisse jusqu’à l’accusé. Approche méticuleuse en pointant index et majeur appuyé lourdement sur le front du kraken fautif où palabre se font souffler en amertume empoisonné. « But you, Howler’s son, you care. And you prefer to give your hand than lose your name, how devoted you are. » Libère l’emprise croulante, tourne le dos au fils non-prodige en s’accaparant le père fraternel, car résonne encore l’apologie de l’oncle défenseur subtil de l’inculpé. « The gods requires that you redeem yourself. » Regard délié, seul les dieux sachant s'il parle du père ou du fils jugé. « And your hand will be needed to remind you of your fault. But, Lame aux runes forgées sort de son écrin de cuir rapiécé. L’acier utilisé ayant été choisi pour pénétrer sur la peau des kraken renforcé, fortifié par les runes gravées dans une minutie parachevée. Par-dessus les flammes dansantes, laisse le métal rougir en désignant le second du capitaine d’une féroce austérité. Redd, son of the seas, must decide the sentence under the impartial gaze of Fedall. A hand, a name, or a mark purified with kraken ink. » De sa main libre, récupère fiole à sa ceinture, contenant l’encre sacrée toujours à portée de l’augure en symbole de son culte vénéré. L'échine impartiale, habité par l'entendement divin.

résumé:

the black veil
[crédit; gif (c) cedricsdiggory, lyrics (c) wardruna.]