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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
wall of glory

jack
rising star

BTM
nouvelle ère

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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
museum of sinners
— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
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399 €

Salazar Howler
Salazar Howler
(( kamikaze au degré fou ))
faceclaim & © : t, fimmel. (av. mi vida LUX)
lyngbakr,
cerbère des mers
s'affame des corps
geint l'ire amère
gronde la mort.

S O R T N A R

nature : enfant du mythe, rincé d'œillades dupées. il est séraphin au chevet du rien, vit de psalmodies pour se faire vile marin.
saisons : blasphème vivant, à faire mûrir malin au grès de trente neuf fausses décennies.
myocarde : l'alléché éperdu, fait linguale pendante, ô babines saliveuses.
besogne : ô voiles noires, v'là que gargouille de proue s'aguiche au devant des lames, s'empourpre d'écumes et fait charme hideux sur scène liquide.
# Sam 20 Jan 2024 - 13:21



O T H A N
-------
break, break, break,
On thy cold gray stones, ô sea! @HEILUNG
bleues nuits couvent lutte sans fin; char ébène hurle ses feux contre créatures du fond sans voir les aubes. et bellicistes font ventre faim de leur hargne alors qu'ils sont dévorés un par un. mais quand jupiter fait caprice d'ennui, v'là que cieux les renversent contre rochers. dans la hâte du dernier souffle, ainsi mourants font dernier lever de boucliers pour donner aux déités, leur funeste satiété.
___houle sauvage se gorge d'écume comme stigmates sur derme cognée. pavillon s'étire sur son aile, avale trombes à la faveur d'un océan chahuteur. et de son antre béant, se gerbe corps flottants; souillure carmine fait de la grève, vile chair coralline. par delà, chaos gonfle voiles déchirées quand milles guerriers se hurlent ou s'agitent, se gisent ou s'agrippent. l'on trébuche, l'on s'enquit; frêne éclaté éparpille ses échardes sur les milles grains; vagues aux âmes ramènent ainsi babioles de rouille ou carcasses noyées. embrun de fer, trempe ainsi pommettes saillies de rouge; embrun de sel, javellise ceux qu'embrassent désormais sable comme belle épouse.

___et dans ce marasme cantonné par belle cacophonie, bleuets s'entrouvrent pour quérir souffle funeste. l'éveil le fait geindre avant la conscience; car cisaille déchire le flanc en strie de chair. sous cuirasse ébène, géhenne se fait folie furieuse. il est corps mouvant, méninges catalytiques l'en fait corps mourant. rauque retentit en plainte animale, quand la levée chahute plaie béante.
l'échine droite, mirettes rouges s'adorent au spectacle en scène; l'arche couché pleure encore sa risée en milles grincements. houle sur terre fait craindre les pertes; bleuets s'agitent ainsi, roulent dans l'orbite à la recherche des frater. alors, guibolles l'en font errant; dunes jonchées de morts, pour ceux dont l'agonie se plait en silence. c'est qu'il en bouscule milles encore sur jambes, rugit invectives dans bourrasques sans air alors qu'il se jette à la gamelle du pauvre.
— "bring back the breathing ones on the shore, lets the ocean take the others! we will -- port levé contre l'étendue saphir fait halte aux phonèmes, étrille le palpitant; car créatures grondent en houle. ô viles gargouilles chevauchent les lieues, le putride de leurs gueules souillant galop de leurs vagues.

___et vision d'horreur fragmente pupilles; sur leur sillon, milles marins s'affairent encore. milles frater s'échinent toujours. latence se saisit de quelques secondes, en écho d'un sort morbide.
___quand soudain, poumons exultent en cor funeste.
___— "run! RUN!" astres se soulèvent, se fracassent comme fin d'une ère. puis soudain, délaissant le secouru, carcasse enjambe les flottants, se saisit d'un glaive pour se jeter au devant. car désormais, animal galope jusque dans les flots pour se faire bouclier, ce ô kamikaze guerrier.
___— "RUN OR DIE AS WARRIORS!" monstres affamés, en horde picorent les derniers nés. glaive levé fait parade; ce sont milles éclaboussures, d'ivoire ou de sang. plancher qu'ils ravagent ainsi, de leurs bottes immergées alors qu'océan les entraîne sous son manteau. lame quant à elle chante, belle comme été au lever. faciès se couve ainsi de bile, mêle son ichor au seul océan. alors qu'il sait trépas pendu au menton, animal fait taire fractures et cisailles pour distraire déités au balcon. quand sur les flancs, il reconnaît faciès salvateur, il hurle l'ire sauvage et s'enquit du frère luttant à ses côtés. ils sont pantins furieux, pantins fabuleux.


résumé:

(c) code -- vixen
ft. black veil
Salazar Howler
Redd Howler
Redd Howler
[  b  a  r  g  h  e  s  t  ]
faceclaim & © : murray, (myf)

climbed down to hell on the devil's tree,
i clutched a branch of soot and flame.

-- o t h a n.  (( black veil ))  Iobm

nature : fiel putride de l'animal satané, kraken qui sustente veinules au cruor asséché de la carne bâtarde.
saisons : houles éructent le trente-huitième trépas, quand tant d'autres dépouilles forment amas aux tréfonds.
myocarde : rétines sur la chair des ondines impures; estompent ces noces leurrées.
besogne : l'infant du chaos forgé aux barbares ardeurs. ravages sur vaisseau-terreur, black veil oscille enfin aux paumes des rustres écumeurs; se fait alter du frater.
# Sam 20 Jan 2024 - 19:18
o t h a n
--------
this is a
call.
émeutes contre flots barbares, tissent linceul des faux braves. car en ces eaux déchainées, s'abat le courroux sur damnés; les houles avalent vaisseau-terreur, pour en punir, ces autres et leur mépris. ainsi horde sauvage n'est plus face aux remous acharnés du démiurge-châtieur.

l'écume recrache ossements contre couche-limon; et l'autre n'est ainsi plus qu'animal ulcéré aux lésions vermeilles, sous le sel qui dévore carne en chair atrophiée, ronge plaies gâteuses jusqu'à balafre suintante qui pare trogne. les traits se contorsionnent doloris, quand siffle maladive la brise-augure aux esgourdes du forban, puisque après leur lutte contre torrents impétueux, les tréfonds se font gueules béantes, et éructent ces naïades voraces en châtiment ultime.
trouble-vision, les confrères deviennent silhouettes tourmentées en ce ballet-horreur, et lorsqu'enfin carcasse remue, le gosier gronde la peine lancinante. l'un des corps le heurte, l'un de ces troupiers robustes que marée aura achevé, la poigne saisie alors cuirasse et semble haler malheureux vers rivage. quand soudain, échos hurleurs laissent résonner l'appel du frater. et se désarticule le désossé qui se dresse face aux mers; le rictus âcre qui barre la face, "holy shit.." riposte devant peinture sanglante, océan devenu caveau aux cent cauchemars. et parmi eux, la menace rugissant sous les eaux noires, elle enseveli leurs restes et plus encore; puisque ceux à l'agonie sont désormais festins idéals des chimères monstrueuses. alors, lui lorgne l'alter, et se fait sale preux en cette mêlée folle.
et par-dessus l'éclanche, "GUYS, find a way to make a FUCKIN' FIRE. – tonight, it's a mermaids grills." insolence en syllabes gueulardes aux badauds encore debout. lui rêve d'un carnage sans foi, depuis l'espoir devenu trépas. car désormais, belliqueux se dressent là, défiant les faméliques redoutables, ricanent presque devant faucheuse, quand la fin s'hurle orageuse.

l'œillade furète véloce les siens parmi les dépouilles ondoyantes, quand alors, créatures se jettent sur certaines d'elles. et là, flotte carne prise d'assaut non loin, qu'il s'imagine discerner, d'un presque-mirage qui s'étale sous paupières comme étant l'enfant-reflet. aussitôt, sous élans fêlés, écumeur se fait guerrier funeste, quand le fer transperce derme visqueux; empale l'une d'elle qui déclenche cet aboi criard de mille sinistres, la chasse du cadavre, et la face ainsi dévoilée, révèle alors celui qui git là tel pauvre mortel au blase déjà oublié.
[ black veil ]

résumé:

_____________________
blackest
hand.
Redd Howler
Haleth Myhr
Haleth Myhr
pay the iron price
faceclaim & © : gustaf skarsgård (c) queen lux (av), vixen (code sign), valkyriescreed (gif)
what is dead may never died.
( music | moodboard )

nature : croule sous l'océan l'espèce tonitruante de cruauté malfamée, il est le kraken tentaculaire de férocité.
saisons : fourmille par ses quarante et une année d’apparence frelatée par près de soixante-cinq messes récitées aux spectres des aînés et aux esprits des mers vénérées.
myocarde : cœur abscons d’énigmes cabalistiques, excentricité fourvoyée de passion vivifiante. âme-sœur maudite d’exaltation fanatique.
besogne : veilleur rusé, moray eel du black veil, scrutant l'horizon de ces pupilles démesurées. possède aussi le rôle d'augure des malfamés, présageant victoires à emporter ou débâcles à éluder.
# Dim 21 Jan 2024 - 16:09

as long as we alive,
we're a threat.
othan
Débâcle macabre. Curieuse accalmie dans le silence tonitruant au creux sanglant du gouffre océanique. Bataille noyée en tympan éclaté face à l’adversaire affamé. Souffle en bourrasque relâché, cri muet sous l’eau homogène de la sève des mortels. Vagues renégates dégueulant victimes de l’assaut barbare. Augure apparaît alors, brisant l’eau vermeil, nouveau-mort ressuscité. Convulsion de l’éveil en s’étouffant d’oxygène. Empêtré par la clameur de l’horreur des survivants déchus en hurlements funèbres. Essoufflé pour sa survie, autour de lui, cadavre flottant et compagnons d’infortune affrontant les lourdes vagues pour atteindre rivage salvateur. Douleur tonitruante au corps remué. Puis la prise dans les tréfonds. Strige malsaine voulant entraîner bleusaille estropié. Attrape harpon flottant dégradée qu’il plante au dos du monstre vorace. Horreur s’en retournant vers lui, s’égosillant de folie destructrice. Répond en rage gueulante d’ignominie, lame sortie de sa ceinture noyée dont il fend la gorge en fine lame supplantée, suffisamment pour faire fuir infamie de ses cordes vocales anémiées. Novice qu’il attrape par frêles épaules avachies, pour réalisation de l’âme envolée par ses yeux hagard d’atrocité. « From the sea we came… Encre empêchée dans ce fatras ensanglanté. Souche vermeil en support matériel comme encensoir ardent. Trace runes du passage pour l’autre monde au front des trépassés croisés, rejoins tes ancêtres ô valeureux guerrier. … from the sea we shall return. » laisse carcasse retourner à son dû en invocation silencieuse pour accompagner l’âme éperdue, à en oublier ses propres meurtrissures taisant leur douleur dans son poitrail vrombissant d’amertume.

Basse vociférant du Howler au creux de ses tympans ravagés. warriors résonne comme un appel à la mort dans ce chaos sanglant. L'augure flottant, décombre parmi la ruine où d'un regard, navire gisant en monument flétri, déclin du géant sinistre impuissant devant son équipage meurtri. Fureur délirante l'emporte, mâchoire serrée crachotant l'eau cuivrée, s'époumonant le poing serré sur la poignée de sa lame rutilante sous les vagues saignantes. « It’s not the day that I DIE ! » Mugissement possédé, fureur de survivre en ces eaux cauchemardesques de tragédie funeste. Nage jusqu'à un camarade kraken agonisant sur le chemin soulevé en accolant son bras autour de ses épaules remarqués par son poids, mordante de lacération flamboyante. Rivage providentiel apparaissant flamboyant lorsqu’il a enfin pied. Les corps valsent dans une danse macabre, la plage cramoisie en théâtre sanguinolent les accueillant en épilogue de leur combat empourpré de conflits sinistres. Fait échouer compagnon agonisant, tandis qu'il s'époumone à cracher poumons d'eau grenat putride. Constat des lieux ravagé. Pupilles dilatées du champ de bataille encrassé et ensablé des survivants s'affairant autour des mourants. "GUYS, find a way to make a FUCKIN' FIRE. [...]" Attention détournée, si cœur est touché, comprendra menace des êtres terrestres. Mais exploit de la tâche, bois trempé mettra une éternité à flamber. « Fire... How do you make fire when everything is drowned ? » Rôle des canonniers apparaît en révélation spontanée. Géant kraken titubant, jambes lourdes de sa nage fulgurante. S'écroule auprès des agonisants dont il ne peut qu'être le témoin impuissant de leur souffrance dégradante. « We need powder. » Murmure presque pensée chuchotée, moucherons abstrus s'accumulent à sa vision tangible du choc encaissé. Se remémore prédictions de la veille menaçant événement cyclopéen dont il fut incapable de déterminer sa source sibylline. Remords indicible accentuant la douleur de l'agonie.

résumé:

the black veil
[crédit; icon (c) prima luce]

_____________________
and so it has come to pass. the future foretold. the dark raven, the eagle, and the wolf have laid bare the bones of corpses.
Haleth Myhr
Jesse Howler
Jesse Howler
a d r i f t
faceclaim & © : charlie hunnam (lux) + code sign (vixen)
nature : masque funéraire cache l'amertume d'une dernière lampée. orne sombrement les reflets neigeux jadis chaleureux. banshee s'éveille quand coeur s'oublie.
saisons : une soixantaine de glas arrose l'ombre de l'hybride déchu. ne se compte plus depuis malédiction amassée.
myocarde : voile maudit ronge le devenu stérile.
errance : au grès de ses attributions.
# Lun 22 Jan 2024 - 11:58
o t h a n
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i am pandora
open me up
and discover the end
éhonté duvet marin s'éprend des vestiges abandonnés au grès de ses agitations. tandis que grondent, tempétueuses et anarchiques, sommations de corps pétris sous sa calamité perfide. le long des sableuses, carmin s'attache aux mousses, claque contre gosiers haletants. s'embourbe aux panses des laissés pour trépas. et soldat des mers, genoux noyés dans la tripaille, se frotte frénétiquement les poignes pour en faire disparaitre l'air. crache superflus rougeâtre en hymne à la guerre.

distillerie des songes résonne dans l'après chaos quand autour de lui s'épouvantent, de nouveau, flots. alors, reste spectral du maudit d'autrefois perçoit lugubre dans la nocturne. carcasse s'efforce un instant de trop, saisit en retard l'épanchée posthume. et cris rugissent en concordance. déraisonne chair supplique entre crocs, fendue et mastiquée à même l'ossement. les silhouettes se confondent dans la mélasse; celles aux aboies dispensent tombés-victuailles aux ombres informes, affamées et hérétiques, dans l'espoir d'échapper au courroux fébrile. faucheuse s'invite farceuse. et plaintifs font révérence, le bec déformé par la désormais indolence.
"GUYS, find a way to make a FUCKIN' FIRE. – " brame voix du semblable parmi les tranchées. et piquée par l'instinct, œillade sévit en surface à reconnaitre ce qu'intempestives ont brimé sur leur sillage. déjà, houle s'étire au loin, permissive et appliquée. généreuse presque lorsque barrique naufragée s'estompe d'un sourire avisé. "fuck me." plonge abdiqué dans la tourmente. autour, gabarits s'affolent à déserter les eaux, blessés sous le coude et armes en poigne, tandis qu'inspiré s'isole dans sa traversée.
jusqu'à marche sans fond, grippe l'entraine dans les basfonds. bronches s'insurgent dans la mouvance, cherchent réconfort à la privation. mais poisseuse se complait dans son infinie connivence. perturbe courant contraire pour l'entrainer à ses faims. et fantassin dérive non sans s'insurger. car dans les eaux noires et glacées, cannes battent en cadence et forgent défense aveugle contre l'épris gourmand. puis délivrance a pitié du martyr. et gracieuse bouffée s'expectore grassement, le regard sabordé par l'acide maritime. pressée, pogne tâtonne déjà sur les flots et s'empare du romarin.

perceptible entre les vagues, monstrueuse guette. fluette parmi les débris, elle accorde ses étreintes et s'apprête à sévir. mais providence s'attarde à l'héroïque plaisir. sortie des enfers, francisque fend la bête. et en hommage à l'ancienne bataille, perdue des nuits de cela, guerrier se saisit du manche et l'assène dans l'orbite de la plaignante. "not this time, you bitch!" ironise pensée obscure, tournée vers d'autres sévices.   
baril au flanc, hybride s'extirpe de la masse cheminée esclave. respiration troublée par l'effort promulgué. jambe s'érige témoin de l'interlude avec monstruosité, ses desseins gravés dans la chair emoussée.


résumé:
[ black veil ]
(icon @strangehell)

_____________________
i feel it deep within, it's just beneath the skin. i must confess that i feel like a monster.
Jesse Howler
Abel Howler
Abel Howler
haunted house
faceclaim & © : rudy pankow (av&s) daddy
nature : famille (kraken) comme bannière, la suit aveuglé par l'envie.
saisons : (vingt-cinq) qu'il présente, pour dix de plus. pourtant, resté seize ans en arrière, incapable de passer à autre chose.
besogne : terrible (piranha), laissera pas s'en sortir sa proie; par dessus bord avant d'avoir pu toucher au black veil.
# Lun 22 Jan 2024 - 23:20

and in the end
remember we're family
othan

douleur ou sel dans les sinus, ne sait pas ce qui le réveille en premier; mais l’esprit bien conscient quand aperçoit l’horrible visage déformé par la faim. pas même le temps de comprendre où ils ont atterri qu’il doit défendre sa propre vie. bête immonde l’écrase, sent griffes purulentes dans la chair de ses côtes. maintient la tête à distance quand il tâtonne le sable mouillé. remercie le ciel ou bien les dieux ou bien les putes; remercie tout ça en même temps quand met la main sur bénédiction divine. hache sépare l’animal-rage, assez pour que piranha s’extirpe. l’impression de porter le monde quand se redresse; le corps alourdi par la blessure, sent qu’il n’en est pas sorti indemne. rapide coup d'œil. fuck. sang tâche le tissu détrempé, mais pas le temps de s’en préoccuper. embrasse d’un regard leur arrêt improvisé, plage noyée par les matelots de misère, à la recherche du géniteur disparu. pas le temps de le trouver quand monstre entre dans son périmètre. cette fois ce n’est pas le gamin visé, mais l’oncle préféré en facheuse posture. alors sans attendre, lève l’arme et avec élan, hache atterrit dans la poigne désirée. sirène fait pas long feu, au grand soulagement de l’aîné.

pas difficile de rater la blessure qui déchire la jambe aïeule, relais de la poudre dont il le soulage; la sienne attendra encore un peu. ≪ you’ve done enough, old man ≫ s’attend à la taloche méritée, mais le coeur n’est pas à la réprimande, voit bien que les blessures sont trop importantes ≪ i’m serious, unc. i’ll take care of it ≫ tonneau dans les bras, remonte la crique pour mettre à l’abri leur salut. une fois la distance avec cauchemar assurée, laisse tomber la poudre à ses pieds, respiration hachée d’un effort qu’il n’aurait pas dû assurer. fait glisser le couvercle, s’apprête à prendre une poignée de l’explosif salvateur quand se rend compte de quelque chose; ≪ how— how do i make a fucking fire?

se retourne aussitôt, aide précieuse qui ne vient pas parce qu’ils ont bien mieux à faire que de l’aider à faire un feu; sauver leur vie par exemple. c’est bien le problème, parce qu’il la voit arriver, celle qui lui avait déjà pris un parent. terrible, affamée créature, vient de le voir dressé sur la plage, l'œil ailleurs que sur la menace. faut bien l’avouer, abel ne réfléchit pas. quand balance le tonneau ouvert sur la sirène pour protéger l’pater, y’a rien qui lui traverse l’esprit.
but you can’t blame the child,
trying to save his last memory

@"black veil"


résumé:
les dés mystères....:

_____________________
your fault —
Abel Howler
Sade Howler
Sade Howler
w i l d h u n t
faceclaim & © : murphy, (avatar; queensarah -codesigna; queenvixen).
nature : qu’on leur crache cruel amen et la souillure répond kraken.
saisons : plus de soixante-dix ressacs et pourtant, l'écume ne semble balayée que par quarante-cinq aquilons qu'ignorent faiblesse.
myocarde : qu’importe le morne battant, c’est entre cuisses sans lignage que mâle s’égare —froid est l’organe que la sirène brise épars.
besogne : conscience du black veil, guide en eaux troubles et nemrod rongé des richesses d’autres terres —sanguinaire d’autres mystères.
# Mar 30 Jan 2024 - 23:35

o t h a n,
the seas be ours
and by the powers
where we will, we'll roam


 c'est un violent naufrage
   que le corps saccage.

         capharnaüm d'os et de bois; dernières chroniques en échos d'un chaos de matières, bâtiment n'était plus que planches charriées par les flots, traînées par les affamées. abysses grondent à la pitance, exhortées par les râles funèbres des quidam aux trachées violées où s'immiscent iode et engeances. les corps tombent, les chairs pleuvent —et les nemesis encore s'abreuvent. affreuses fabuleuses s'adonnent festin tandis que crèvent les dévorés que le ressac crache au rivage. alors l'ultime devient substance lorsque s'abattent tentacles au gouvernail pour faire dévorer à la proue la salvation d'un banc de sable.

c a r n a g e

         et ce sont hourvaris guerriers qui extirpent l'âme mais ne ramènent exuvie que la sylve avale à demi. bouffé jusqu'à la clavicule, l'autre sain s'ancre aux débris pour tenter arrachis dont ne résonne que la douleur des os brisés. s'essouffle le meurtri pris au piège alors les globes enfin se dérobent à l'appendice perdu pour contempler désolation; ciel et mer se mêlent avec violence dans un tabac de fer si bien que disparaît horizon, et gueulent en bas les bougres de survivance. ne se comptent les échines macchab qui ornent la houle quand lézardent autour leurs bourreaux d'écailles dont la furie ne cesse tant la vie persiste à terre. et seulement parviennent aux naseaux fragrances d'huile puisque timbre frater hurle d'un vacuum lointain que les enfers ne sont plus loin.

         sillonnent chasseresses dans un bain de chrême qui semble maintenant châtiment; barbotent pécheresses dans une lie de ciment. le cloué d'échardes lance alors oeillade pressée qui dégringole dans le déluge de cruor et se débat en son centre, « roslow boy! ». colosse réplique et se croisent fatum, estropié se saisit du pandore qu'il envoie côtoyer les embruns alors qu'il hurle « make them burn! ».


résumé:

_____________________



a b y s s
Sade Howler
Baer Roslow
Baer Roslow
THE RED
faceclaim & © : alexander ludwig + lux (ava)
-- o t h a n.  (( black veil ))  2ry4
nature : kraken
# Mer 31 Jan 2024 - 15:49

Coming from the cold
Buried under heat
othan

vacarme, sans larmes, mille armes,

monstre au milieu des monstres s’ébat et s’élance. puisqu’il faut périr, noyons les danses ; puisqu’il faut en rire, chantons l’errance. hurlements barbares éructent de la gorge magnifiée par le cruor des frères tombés ; l’enfant meurtrier se bat, ébaubi encore de la couleur de ses morts. heures s’égrènent comme épopées maudites ; violentes et nébuleuses dans leurs quêtes interdites. en valses étrangères, les carnes virevoltent et laissent aux fabuleuses dans leurs révoltes un cadavre à saisir.

clameur, cent peurs, bas heurts,

puisque guerrier sans dignité s’aliène de faiblesse limitée. au loin, les silhouettes s’ébrouent en funambules ridicules alors que pauvre bougre s’est laissé entraîner aux milieux des eaux fourbes. canines se mêlent aux lames ; prunelles en foi infâme pour capturer la monstruosité qui se présente à ses côtes brisées. les forces caressent en un dernier baiser les muscles congestionnés dans l’effort ultime du fou-à-lier, chassant en une pauvre bravade les abysses qui l’espèrent. à quelques mètres luit la fin terrible ; au cœur du vide, la douleur arachnide.

silence, sans chance, s’y lance

mais aboi résonne en mirage alors que mer amère réclame son héritage ; vers le rivage personne n’appelle mais sur le navire, spectre interpelle. « make them burn » en ordre héréditaire, résonne étrangement aux confins des chairs. grognements hydrocutions témoignent de l’effort ultime lorsque poigne vindicative se tend vers dorée toison ; se tend vers miraculeuse guérison ; se tend vers la fin des monstrueuses exhalaisons. au bout des doigts calleux, du cœur envieux, du corps souffreteux e n f i n s’enfante l’exubérante.

et sous l’apocalypse brûlante
disparaît l’enfant déshérité
joliment embrassé
par la flamme et l’eau démentes.

[crédit; ...]


Spoiler:
Baer Roslow
Salazar Howler
Salazar Howler
(( kamikaze au degré fou ))
faceclaim & © : t, fimmel. (av. mi vida LUX)
lyngbakr,
cerbère des mers
s'affame des corps
geint l'ire amère
gronde la mort.

S O R T N A R

nature : enfant du mythe, rincé d'œillades dupées. il est séraphin au chevet du rien, vit de psalmodies pour se faire vile marin.
saisons : blasphème vivant, à faire mûrir malin au grès de trente neuf fausses décennies.
myocarde : l'alléché éperdu, fait linguale pendante, ô babines saliveuses.
besogne : ô voiles noires, v'là que gargouille de proue s'aguiche au devant des lames, s'empourpre d'écumes et fait charme hideux sur scène liquide.
# Sam 3 Fév 2024 - 13:10



O T H A N
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break, break, break,
On thy cold gray stones, ô sea! @HEILUNG
virent folles, les bêtes d'eau; sang dans la baille, enfante mousse carmine pour saler les chairs. un instant, vile caresse de chronos, l'en fait contempler l'abîme sans cinétique: ainsi, mer gobe et dégueule, quand fléau recrache os et boyaux. belluaires font le salut de fin, en souffles rares; car poumons pataugent. entrailles rincées font taire les hurlées, engloutissent les râles. et les autres crèvent en inconnus. ô arlequins, aux breloques bruyantes! c'est que panthéon fait pleurs de rires quand vaines tentatives deviennent vile ridicule. ainsi, l'ire consume blanches iris, quand soldat [@abel howler] trébuche pour faire périr les dernières âmes.  

dans les fonds, corps s'endorment.
contre fange, corps se taisent.


glaive s'émousse ainsi, à la faveur d'un souffle haletant. plaie fait bouche béante, javellisée par la bile océane. alors, bête se range contre rive. ô fuyard, fait échine ronde pour regagner grève désertée. mais soudain, folles bleuets s'estompent dans la vague, sans garde montée; car terreur s'enorgueillit soudain, comme comédie de fin. frater broyé [@sade howler] pour fils disparu [@baer roslow], il semble qu'épopée n'en finisse de cracher ses vérités. alors, dans l'élan suicide, le vivant-mort plonge sous chape rubis.

flambent les flots, à faire feuler l'océan.
flambent les eaux, pour faire expier les derniers survivants.


dans l'ombre froid, le carnage devient poète. car sans bruits, âmes se débattent et frayeur n'est que masques de cire. col agrippé fait traîne difficile de sa carcasse de plomb. sous le saphir bouillant, ils font une dernière valse. poumons de glace fondent quand paluches s'écorchent contre galets. faisant don de ses dernières prières, bête traîne l'inconscient pour se quérir sur la grève. car v'là qu'enfin, ils surgissent, comme montures poséidoniennes. ruissèlent sur derme fendue, milles larmes; s'égouttent sur derme brûlé, le vile sel. ils s'écrasent ainsi, contre le sable gris. souffles rauques retentissent par dessus les furieuses maudites. palme se colle précipitamment contre flanc ouvert alors qu'il n'a d'yeux que pour le fils échoué. serres s'accolent contre la jugulaire; pompe faible ravit pourtant misérable pater. mirettes inspectent encore l'écorché sans mots parlés; car il geint de ses affres ouverts, d'une ire lamentable. finalement, palme se dresse contre front de fièvre; baptême rouge, il dépose ainsi sacre par le cruor sous les yeux des cieux, gueule arrachée.  

charpente tremble, bientôt désuète de vie. finalement, bleuets se relèvent pour quêter la menace défaite; la houle de feu forme l'horizon de sirènes fuyardes. alors, sur rotules, manant cherche l'équilibre; en vain. faciès pourtant lavé, arbore cruor écaillé. — "haleth! help me drag him out of here. we need to --" plainte sourde interrompt le feule de ses phonèmes; car l'animal se fait misérable. sous cuir abîmé, il est cadavre de vie. — "where are they? redd! jesse!" l'apostrophe tonne au milieu des ruées d'hommes quand les mirettes s'accrochent au neveu défait [@abel howler]. — "go find your father and help anyone you can.. -- rauque s'écaille, en sombre rasade. charpente dressée, s'accroche soudain à l'enfant. car l'étreinte étouffe, rude comme fou tenant à la psychose. azurites flanqués dans celle du matelot, palabres sonnent comme ursidé furibond. and try not to kill others in your way down, this time. we'll deal you later." gronde, comme houle orageuse; gronde, comme bête furieuse. l'étreinte se relâche, alors qu'il le chahute pour le mener à l'élan.

un instant, l'œillade foule le carnage; l'éther, poisseux de putride, ronge les derniers poumons secs. chambranle nauséeuse, pourtant fresque merveilleuse: car ils sont âmes sur les rives du styx, souillés de carnations morbides. museau tiré, les babines grogne sans bruits alors que, avachi par les affres, alpha geint au lucide [@haleth myhr] l'ire lasse. — "may the gods will laugh about those who survived with those who died." souffle laissé en confidence acerbe, comme acide assassin au cruel sort.  

(c) code -- vixen
ft. black veil

résumé:
Salazar Howler
Haleth Myhr
Haleth Myhr
pay the iron price
faceclaim & © : gustaf skarsgård (c) queen lux (av), vixen (code sign), valkyriescreed (gif)
what is dead may never died.
( music | moodboard )

nature : croule sous l'océan l'espèce tonitruante de cruauté malfamée, il est le kraken tentaculaire de férocité.
saisons : fourmille par ses quarante et une année d’apparence frelatée par près de soixante-cinq messes récitées aux spectres des aînés et aux esprits des mers vénérées.
myocarde : cœur abscons d’énigmes cabalistiques, excentricité fourvoyée de passion vivifiante. âme-sœur maudite d’exaltation fanatique.
besogne : veilleur rusé, moray eel du black veil, scrutant l'horizon de ces pupilles démesurées. possède aussi le rôle d'augure des malfamés, présageant victoires à emporter ou débâcles à éluder.
# Mar 13 Fév 2024 - 11:24

as long as we alive,
we're a threat.
othan
Rechercher la cohérence dans le chaos accablé de leur tribulation mortifère d’impunité. Laisse reposer son crâne aux coups incessants de monstruosité rebondissant en canon de sa respiration haletante d’épuisement cravachée. Jusqu’à ce que la voix du capitaine résonne au creux de ses oreilles encore bouchées de l’horreur et du sel érodé du rivage empourpré. Vision flou inculquée par la douleur cutanée jusqu’à apercevoir le père et le fils trimant pour accoster. L’augure se lève, lui-même titubant, jusqu’à atteindre le prodige inconscient qu’il soulève non sans souffrir d'agonie en songeant à l'incendie l'ayant condamné. « By the flames or by the sea, the abyssal god will not have you today. » Geignard dégoulinant récupéré. Manifestement en vie malgré l’effroi de la pâleur sur son visage dégradé que bout des doigts claquent impunément pour qu’il retrouve un semblant de lucidité. A sa ceinture, lame translucide que l’océan a englouti sans réverbération possible, juste le néant et la mort l'ayant frôlée. « You don’t need this now. » murmuré en la fourrant à sa ceinture vidée dans la confusion et pseudo-coma enchaîné. En se levant, augure perçoit leçon moralisatrice à l'encontre de l’homme-enfant au tressaillement évident. Tandis qu'il se relève, arrête les mouvements de la bleusaille étourdie en agrippant son épaule, l'œillade au loin vers le dernier endroit où a été aperçu son géniteur disparu, là où goélands s’acharnent du spectacle macabre. « It's not too late to redeem yourself. Go. » Lance ingénu vers le sauvetage du père perdu avant de retourner vers le frère d’arme aux paroles légères dont l’amertume rivalisait avec les mers. Moue tordue par les mots aberrants malgré la tragédie qui amoncelle le sable rouillé d’hémoglobine salée. Regard éperdu sur les victimes entremêlées des survivants font croiser œillade vers visage familier. (( @Jesse Howler )), banshee atrophiée par la débandade sépulcrale, qu'il saisit pour son rôle oublié d'oncle trépassé. « Since you’re not dead, -once again-, make yourself useful. Keep an eye on them. » Indique les neveux d’un regard dont les flots ont emporté toute raison.
Stratégie lancée, avec acharnement, rejoint capitaine dégradant, se place devant l’horizon rougeoyant en accusateur flamboyant du blasphème indécent. « Watch your words. Don’t blame the gods for what is happening. » Tourne le dos à l’apostat virulent, embrasse une nouvelle fois vagues cramoisies qu’il tranche en obstacle ardu avant de se diriger vers ((  @Sade Howler )) l'âme sacrificielle des mers enflammées. Traversée en atroce supplice, geignant son mal à chaque brassée. Pour enfin arriver à l'estropié malfamé entouré d'eau enflammée. « Now wasn’t the best time to get stuck into water, you old trout. » Paradoxe du sarcasme tandis que lui-même disparaît sous la surface pour constater le drame; débris coinçant sa carcasse broyée. Libère alors ce qu’il peut malgré ses propres blessures sanguinolentes en forçant sur ses muscles atrophiés, déliant davantage d’hémoglobine se mêlant à l’océan cataclysmique. Tire ce qu’il peut malgré douleur acerbe, suffisamment pour que le corps puisse s’extirper du piège. Puis lâche brutalement sa prise, oxygène manquant au corps ayant subi mille folies. Air retrouvé en inspiration pour sa survie amoindrie des désastres s’accumulant, sans merci. Douleur se propageant dans l’entièreté de sa chair pourtant habituée aux aiguilles et à l’encre divinisée. Rien en comparaison de l’épreuve impraticable qu'est de rejoindre le rivage s'apparentant davantage à un mirage. « Now Howler, sink or swim. »

résumé:

the black veil
[crédit; icon (c) prima luce]

_____________________
and so it has come to pass. the future foretold. the dark raven, the eagle, and the wolf have laid bare the bones of corpses.
Haleth Myhr
Inbar Hazan
Inbar Hazan
NO MORE LIES TO LIVE ))
faceclaim & © : marie a. )) MSELF
nature : échine HYDRÉE, bête (abo)minable native des marrées.
saisons : crache-grains aux contours TRIDENT, quadra cendrée aux pénibles détours.
myocarde : cadavre NON-BATTANT.
besogne : guerrière austère lustre joyaux tranchants, caresse la lame aux mille yeux de mort. cor cristallin gronde sa mission quand se hisse ÉTOFFE NOIRE pour nouvel espoir.
errance : engeance ÉCUMEUSE, fixe l'horizon dansant sous essences fumeuses.
# Mer 14 Fév 2024 - 12:21

HU! WAR!

-------
@song
the oars and mast were destroyed.
the fishes of the streams they swim adrift
from the land of bright meadows
who brought the horde to this distant?


F O K I     A F A     G A L A N D E


_______à crache poumons, bourrin canote dos d’vagues hérétiques; tandis qu’la horde nymphatique frétille sous chairs à mâcher. au loin, échos d’lumières font miroiter gamin aux mains-néants; trou noir à espoir, hachoir à vie des siens. « FUCK MATE! » grogne la bête d’os brisés, peste créature aux rouges et chaudes ratures — quand soudain, laide affamée attaque morceau croquant; cage d’entrecôtes saignantes. fauché plonge avec ondine féroce, rouge sillage laissé pour traine aux abysses tandis que battant s’affole des geôles mortelles. gigot n’cogne pas, inerte par l’élan raide; mais subito contre-attaque frappe, mâchoires requines attrapent triton coriace pour libérer carcasse et pogne saisit squale à nageoire dorsale. dans chaos obscure, noctambule poursuit survie dans l’étoilée — pluie d’météores aux éclats festifs, c’est un abattoir divin, un crash aux beaux flashs.
_______odontaspis ferox jaillit soudain des eaux en trainée humaine, gueule serrant proie aux cris d’sauvage. sable accueille boule de chair qui roule salement pour enfin s’élever en monstre d’ivoire et d’rouge. défiguré par la rage, fulmine hybride au flanc percé pour rejoindre acolyte et friture fumante. caudale saisie pour libérer animal, mâle crache gratitude « there you go, friend. » et remet à l’eau sauveur marin. mais paluche devient hache, regard jure mort à l’ursula criante; rustre fonce droit sur fournaise aux odeurs de chairs mauvaises; frappe, hurle, frappe, hurle — casse port écaillé, déchire tête portée par tignasse de fange. bras en croix, torse provoque les cieux et cri hargne aux pertes légion.
_______mais quand échine se redresse, billes cramoisies foudroient l’enfant-roi. ((@abel howler)) « what the fuck was that trashy? — wanted to make some mud pie with that powder? you like what, twelve? » s’agace furieux aux babines imbibées de crasse; fiévreux fou aux épaules battantes sous l’air mauvais des pulmonaires injectées d’géhenne. « hell look at this kiddo, i’m now more pierced than your blank colander head! » dévoile morsure d’géant sur flanc ruisselant, rossé jette aux pieds tête velue à bouche béante et brillante. « go buy yourself some fucking brain or next time i’ll gladly condemn myself killing your unworthy ass — heh, son of howler, this feckless useless boy? my, my » crache dédain et secoue caboche flouée par rage renflouée; dégage d’sa vue pour n’pas péter trogne blonde, et grogne géant d’misère pour poser sale derrière sur sable carmin.


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