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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.6 thème; the marauders // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Darcy Arledge
Darcy Arledge
( m e r l i n )
faceclaim & © : gauge burek; swan (avatar), alcara (icon & ban)
(( the ghost and the liar )) Tumblr-7b81942f85e2d0705b6a37b912e49124-fcacb9a4-400
nature : sirène pour toujours, descendant des arledge pourris de rancœur qui caressent le vœu de voir tous les victorieux noyés jusqu’au dernier.
saisons : vingt-trois années sur le visage enchanté, mais quarante-trois ans sanglants à perfectionner l'enchanteur.
myocarde : mâles ou femelles, qu’importe ce qui s’épanouit entre les cuisses tant que cela sert son noir objectif.
besogne : artiste enchanté au chant des sirènes, assassin enchanteur dans les bas-fonds de la cité.
errance : cover island, c'est ici-bas qu'on lui a ordonné d'établir ses quartiers.
# Jeu 21 Déc 2023 - 15:18

as if the ghosts of all past summers came rushing to haunt my heart
the ghost and the liar

‎ ‎ ‎ Noms et visages se confondent dans sa caboche abîmée ; peut-être manque-t-il d’un peu de volonté, celle d’ancrer les vies volées aux carcasses abandonnées dans son sillage mortifère. À quoi bon s’rappeler l’nom des cadavres ? Sont morts, délestés d’trésors pourrissant dans nos coffres pleins d’or. Ressac lancinant qui lèche d’écume-amertume la peau divinement juvénile de l’assassin – gueule d’ange d’la mort. Babines retroussées aujourd’hui sur traits volontairement vieillis ; artifices temporaires, crayonnés au doigt mouillé autant qu’à l’esprit affûté – tisseur adroit d’illusions projetées, délicates flammèches alléchantes, dans les prunelles naïves qui tombent sur sa silhouette encapuchonnée. Airs de vieux baroudeur barbu aux traits taillés à la serpe, méconnaissable comme toujours lorsque Darcy chéri se coule dans le rôle d’une identité fraîchement trouvée. L’marché noir grouille d’badauds puants, louches types qui louchent sur d’pauv’ babioles qu’on prendrait presqu’en pitié. Mais ce n’est que rarement que le bel éphèbe voyage jusqu’à Barter Bay ; guidé par une mission embrumée d’un terrain mal cartographié, il fouille d’un regard acéré les étals à la recherche d’un papier récemment dessiné. Talent seems to hide, nowadays. Grincement intérieur, sarcasme dégoulinant d’acidité refoulée en des entrailles tordues d’envie couvée depuis trop longtemps.
‎ ‎ Liberté appelle le corps alourdi de péchés en lui promettant une légèreté recouvrée, magnifiée par un vent enchanté qui susurre son seul prénom ; celui qui seul peut-être pose un mot sur l’identité enfoncée entre les côtes repliées que Darcy peine à sonder. J’aim’rais m’casser d’là avec une carte sous l’bras et plus jamais r’venir, rôdeur avide d’remplir l’vide d’son existence. Pour l’instant, aucune liberté n’escompte couronner les désirs de fuite du garçon paumé – pathétique sous son visage de gamin aux viscères quadragénaires. Focus, morron. Iris harponnant les cartes l’intéressant, sans parvenir à dégoter un trait suffisamment précis, intelligent. Enfin, ses pas l’arrêtent devant des liasses de papier finement travaillées ; cartographie précise, léchée, attentionnée – exactement ce qu’il est venu chercher. “Nice work” commente-t-il avant de relever deux globes dissimulés par des petites lunettes fumées.
‎ ‎ Choc ébranle les prunelles masquées derrière la rondeur du verre ; elles tremblent, mal assurées, un instant renvoyées au Chant des Sirènes et à cette épaule solide toujours volontiers prêtée au petit artiste à l’air vulnérable. Alaois. What the fuck are you doing here? Disparue du jour au lendemain sans un aurevoir ; miroir cruel de ses propres absences éclaboussées de carmin. Rancœur chahute avec peur – qu’elle m’reconnaisse, qu’elle m’laisse sans ticket d’retour avec une fin sanglante pour mot d’la fin. L’idiot secoué entend à peine la réponse balancée par-dessus l’étal, ramasse ses interrogations, sa trouille et son fiel et redresse le menton pour désigner la femme fantôme qui lui fait face. “I’m searching for a skilled mapmaker. A discreet one. Well-paid, of course. Interested?” Question qui en masque un millier d’autres, dégringolant d’une montagne de certitudes explosée à la dynamite. Darcy veut tout savoir ; comprendre, apprendre. Et surtout s’enfuir sans se faire prendre. Un échec entraînerait une conséquence qu’il n’a aucune envie d’affronter. She knows my voice. She heard it too often. Faut pas qu’elle m’reconnaisse, faut qu’je m’taille d’ce merdier, qu’j’fasse un peu d’fumée pour d’ssimuler mon identité – enfoncer la voix dans l’grave mâle pour masquer les mélodies gravées dans son crâne.
‎ ‎ Suspendu aux lèvres trop connues qui ne doivent pas esquisser la moindre familiarité, Darcy se carre et maudit l’envie de fuite qui l’a d’abord mené au cabaret ; première d’une longue liste d’erreurs mortelles. Reste à savoir quel sang fera couler celle-ci.
@alaois murtagh
crédit; vixen (code), timus (icon), listy tamtego lata (citation)

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I cannot make you understand. I cannot make anyone understand what is happening inside me. I cannot even explain it to myself. ( Kakfa )
Darcy Arledge
Alaois Murtagh
Alaois Murtagh
solitude standing
faceclaim & © : saoirse ronan ; av @ultraviolences
nature : sirène loin des siens, tout contact perdu avec hybride-illusion.
saisons : vingt-sept seulement, pourtant l'impression d'être irrévocablement bloquée dans le passé.
myocarde : coeur familial, coeur loyal, s'attache à ceux qui la regarde, pas de méfiance quand elle devrait se justifier.
besogne : cartographe sans faille, connaît les étoiles sur le bout des doigts, mais le vol comme couverture harlow pas la plus douée.
# Mer 10 Jan 2024 - 19:43

the ghost and the liar
when does the reason become the blame?
when does a man become a monster?

Marauders en mission, quand elle ne volait pas les poches des inconscients trop confiants, elle usait de la bénédiction sirène qui lui avait permis tant d’escroqueries réussies. Au final, tout est si bien rodé que s’en est presque trop facile. Talent certain mis au service des vilains, choix jamais regretté depuis qu’elle avait, il y a deux ans, embarqué sur la vieille carcasse maraudeuse.
Voudrait bien un peu de défi, adrénaline s’efface quand les idiots s’en vont sans faire de bruit, poches délestées d’or mais remplies d’un parchemin rempli seulement de vieux dessins.  Ils sont ravis, rêves pleins la tête. Vraies cartes comme illusions, cachées bien précieusement dans coffre-fort voleur. Seulement prête à en vendre un mirage, secrets égoïstement gardés pour son équipage. Pourtant, s’empêche pas un trafic mené par le bout du nez, distorsion tellement habituée qu’elle a même pas besoin de se concentrer. Et ça marche, a parfois besoin de courir pour se sauver, mais toujours trop d’avance pour se faire avoir.
Clients défilent, jamais avares de compliments, ravis quand elle cède à un prix négocié — tout pour les amadouer, apaiser leur vigilance. Et puis homme caché derrière ses lunettes s’approche, pas si différent que les autres; pourrait le confondre avec les cinq derniers passés par là. Mais y’a quelque chose qui la fait s’arrêter. La taille peut-être, ou ses boucles qui dépassent de la capuche. no. this voice, you know it. you heard it before. Prunelles se croisent et même à travers la fumée du verre; l’a trop écouté, l’a trop observé. Pupilles familières, et un nom se dessine rapidement dans son esprit. Darcy. Garçon fébrile à la confiance ébranlée, toujours derrière à le rassurer. Acteur comme peu se révèle, si peu conscient de ce qu’il pouvait accomplir. Bijou du cabaret, trop sombre pour oser se l’avouer. Piètre tentative d’une voix plus grave, lui avait pourtant toujours dit qu’elle serait son plus grand traître. Illusions incapables de modifier l’essence, conseil d’un silence qui ne s’allie pas au marchandage. « i’m skilled, and i do maps. » qu’elle commence, rictus assuré prouve l’avantage de sa situation. Gamin qu’il était a bien changé, aurait pas été autant capable de le reconnaître s’il n’avait pas parlé. S’avance d’un pas vers la silhouette qui ne bouge pas, malgré le corps incliné vers la fuite. N’a pas oublié comme il disparaissait, sirène abandonnée à son inquiétude. « but first, i wanna know with whom i’ll work. my dad always told me never to haggle with men hiding their face. » elle est proche, il fait un pas en arrière. Sourire s’élargit, doit comprendre qu’elle sait. Qu’il ne lui a fallu que quelques secondes seulement pour abattre son identité montée de toutes pièces. S’en satisfait, faut bien se l’avouer; prit la main dans le sac, le retient par les paroles qui continuent. « but in the end… » mains croisées dans son dos, papiers froissés par la satisfaction d’avoir gagné. Buste penché, droit dans les yeux elle prononce; « are you really hiding, darcy ? »
@darcy arledge
[crédit; (icons) lux]

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# Dim 14 Jan 2024 - 12:12

as if the ghosts of all past summers came rushing to haunt my heart
the ghost and the liar

‎ ‎ ‎ Fuck. Lunettes fumées n’enfument pas l’esprit d’Alaois rusée. Même dissimulées derrière le verre trompeur, prunelles ne trompent pas celles qu’elles croisent malgré elles. Étincelle jaillie entre deux silex qui s’affrontent, confrontation de fuites percutées sans l’avoir prémédité. Choc de rocs qu’auront nos peaux si tu t’dégages pas d’là. Mais la femelle familière ne recule pas, ne tangue pas ; elle s’avance d’un pas, commissure relevée d’une assurance de dominant sur dominé. “I’m skilled. And I do maps” se contente-t-elle de confirmer, regard captant le langage du corps fuyant de Darcy – joli cœur aux organes pourrissant. She knows. Inutile de demander pour savoir ; clarté du regard harponnant l’artiste démasqué. “But first, I wanna know with whom i’ll work. My dad always told me never to haggle with men hiding their face.” Corps en guerre s’approchent comme deux armées sur champ de bataille agité des cors hurlant bataille enragée. “Wise man.” Murmure abandonne le rauque pour regagner timbre chanteur enchanté, lèvres abandonnent sourire pour fuir vérité dévoilée qu’il veut recouvrir sans tarder. I don’t want to hurt you. Supplication d’iris enlisés dans la tromperie, fol espoir de compréhension entre deux âmes tues. “But in the end…” Poursuite terrible d’une lente agonie ; décision latente aux contours tremblants. “Are you really hiding, Darcy?
‎ ‎ Dégage d’là, j’te dis, ou j’te croquerai comme les aut’ carcasses laissées fumantes dans l’sillage d’l’ange joli. Épines hérissées de la chair assassine, langue danse avec les dents blanches comme bijoux polis, ravale colère et dépit. Sifflement furieux de chat passe le barrage de lèvres frissonnantes. “Don’t call me that.” Avertissement exigeant, tête penchée sans interrogation ni hésitation ; tête penchée comme prédateur affamé évitant l’affront du jeunot idiot pour lui éviter le bide lacéré qu’il lui aura laissé avec certitude s’il s’évertue à poursuivre la voie obstinée. “You’re gonna get us killed.” Chuchotis précipité, mensonge ouaté délicatement, ajout d’un “nous” qui n’existe pas. I’m gonna kill you if you don’t shut you stupid mouth. Be smarter. Rogne se pare d’orgueil blessé pour ne pas laisser passer la peur qui nimbe les yeux glacés ; peur de blesser, peur de recommencer ; visage hanté qui ne veut plus laisser de cadavre ami derrière lui. Mais Darcy sait qu’Alaois ne le laissera pas en paix, ne le laissera pas partir sans rien dire ; soupir de martyr en agacement persistant, jette coups d’œil furtifs autour d’eux. “Find us a quiet place and I’ll explain. Otherwise, let me go and shut the fuck up about it.” Chanteur délicat et timide brisé dans le miroir globulaire du fantôme pour retrouver ses gants d’assassin et ses réflexes malsains.
@alaois murtagh
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# Mer 28 Fév 2024 - 16:32

the ghost and the liar
when does the reason become the blame?
when does a man become a monster?

Bingo.
Elle en était certaine, et sa réaction confirme quelque chose qu’elle avait aussitôt reconnu. Mais y’a autre chose, une haine nouvelle, une peur ancienne. Quelque chose qui l’agite, enfouie trop loin pour un jour espérer s’en délester. you’re gonna get us killed. S’étonne de sentir son coeur s’emballer; pas la menace qui l’agace, mais vieux sentiment gardien du gamin disparu. Parce que devant elle, pas le Darcy qu’elle avait tant protégé, couvert d’excuses sans toute logique. Pourtant, rôle aussitôt enfilé, peut pas s’empêcher d’endosser l’armure dont elle ne s’était jamais vraiment débarrassée. « what the fuck are you talking about ? are you followed ? are you in danger ? »
Garçon étrange, oh il l’a toujours été, et c’est sans doute ça qui l’a attirée. Oiseau blessé au milieu des prédateurs, cabaret comme un refuge tant qu’il pouvait se produire sans s’arrêter. Se souvient de son sourire, quand sur scène, il n’avait à se soucier que des rôles à performer. Fierté gravée quand elle le voyait s’ouvrir et s’épanouir, le regard brillant de l’acteur rêvé. Mais le voit bien, qu’en quelques années seulement, les choses ne pouvaient plus être aussi simples. Remord amer dans la gorge, voudrait bien le ravaler aussi sec, mais ça peut pas se passer si facilement. « well, shit. you certainly did not lose your temper. » Alaois suit sans poser plus de questions, parce qu’au fond, la curiosité a pris le dessus. Devrait sans doute s’inquiéter, parce que la lueur dans son regard protégé n’a plus rien du môme renfermé; menace évidente dans les propos balancés avec colère. Cartographe ramasse sa dure labeur et lui fait face.
D’un mouvement de bras, lui ouvre la marche; certaine ainsi de pas le perdre. Il a bien compris, ça ne semble pas lui plaire mais il s’y plie sans protester. Au fond, n’ose pas vraiment se rebeller. Elle espère peut-être ne pas l’avoir perdu complètement, mais peut pas lui en vouloir si son départ soudain avait nourri la rancune. La première rue empruntée est moins agitée, mais pas assez désertée pour parler sans se couvrir. Alors continue, jusqu’à une alcôve assombrie par les bâtiments trop hauts et trop serrés; il s’y arrête, toujours de dos. « cut the bullshit, now, would you ? do you need me to traumatize some kids ? to flee you somewhere safe ? you know, i can’t fight but i’m pretty good at making others see things. »

come on, boy
trust isn’t something you were good with
but hey, have i ever betrayed you ?
we don’t let the blood down.

@darcy arledge
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# Jeu 29 Fév 2024 - 10:50

as if the ghosts of all past summers came rushing to haunt my heart
the ghost and the liar

‎ ‎ ‎ Victoire scintillant dans les yeux femelles s’éteint dès qu’espoir est soufflé par les mots alertés du garçon désenchanté. Crocs assassins dégoulinent de satisfaction empoisonnée en discernant peur ancrée dans les miroirs globulaires ; fantôme tangue et vacille en saisissant l’air mortifère susurré par les lippes courroucées de l’ami dévoyé. “I’m always in danger.” Vérité lâchée sans bride retenue, réalité mise à nue dans l’atmosphère épaisse qui sépare les deux carcasses du passé échouées sur la rive d’un présent craquelé – glace fissurée sitôt reflet capté des silhouettes fantomatiques. J’dois prendre la tangente avant d’devoir t’arracher la peau pour t’laisser qu’des os. Clan commande égorgement sitôt masque tombé, mais Darcy blotti dans l’ombre projeté d’une amie armurée de tendresse se sent saisi – piégé dans une lumière dans laquelle il n’a rien à faire ; devrait s’y soustraire ; mais ne le fait pas, le stupide animal.
‎ ‎ Soulagement en demi-teinte éclabousse face pâle de l’artiste sinistre ; elle obtempère, du mauvais côté de la barrière. Veut savoir, l’idiote bouffée de curiosité ; de regrets, un peu, aussi. J’les vois danser dans tes prunelles trop douces ; pas envie d’répandre mon sel dans ton lagon pour l’regarder s’corrompre. Ne lui laisse pas vraiment le choix, quoi qu’il en soit. Ectoplasme aux allures de fantasme l’entraîne à l’écart d’oreilles et d’yeux indiscrets, balançant son impatience dans son dos raidi comme une écharde enlaidie des accents d’une affection qu’il pensait depuis longtemps éclatée en mille silences égarés. T’es partie sans un mot et maintenant tu m’joues l’numéro d’la camarade inquiète. Détourné, lèvres pressées de rancœur mal dissimulée, Darcy finit par virevolter ; volte-face élégant dans sa menace palpitante, main posée sur la garde d’une lame traîtresse. “You, cut the bullshit! You disappeared without a single note and now you want to protect me? It’s too late, darling. You can’t protect me from them. And for the record, I know pretty well how to fight; I don’t need you. You–” Colère ravalée en bouche pincée, contrariée d’avoir laissé échapper des sentiments qui n’ont pas lieu d’être exprimés. “My code commands to kill you. But I don’t want to. You’re a pain in the ass, really.” Sentence tombée comme couperet d’une guillotine perverse, énoncée d’une voix froide – artificielle, prise de distance forcée d’une réalité qu’il n’a aucune envie d’affronter.
@alaois murtagh
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# Jeu 29 Fév 2024 - 15:53

the ghost and the liar
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when does a man become a monster?

Renvoi glacé en pleine face, trempée de la tête au pied des remords qu’il lui balance. Voulait pas y faire face, voulait juste se rattraper. Mais les mots sont terriblement sincères, la voix fébrile d’une colère encore vive. you can’t protect me from them. Elle n’a aucune idée du danger qui le guette, aucune piste pour l’en sortir et encore une fois, peut pas s’empêcher de penser comme ça. that’s the kid you fought for, back then. Et les réflexes sont encore là, terriblement ancrés sous sa chair. S’opposer parfois inutilement aux idiots imbibés du cabaret, parce qu’on le regarde d’un peu trop près. Prendre à parti plus grand que soi, alors qu’ils s’étaient échappés après le couvre-feu. Et elle sait pourquoi, l’a réalisé plus vite qu’elle ne voulait l’avouer; s’occuper des autres pour ne pas penser à celui qui lui avait été arraché. Rendre ce qu’on lui avait tant donné. Vieille habitude trop solidement accrochée. « that’s what i do ! that was my job ! » peut pas s’empêcher de le lui rappeler, alors qu’elle avait fait ce qu’elle redoutait tant; partir sans dire un mot. Et les excuses se sont bousculées, longtemps; he left, he wasn’t there when i did, he wasn’t around for me to say goodbye. Mais rien ne justifiait son départ précipité que son égoïste ambition.
Et puis toute émotion l’abandonne, le visage dissimulé si impassible qu’un frisson lui remonte l’échine. « i’m sorry, darcy. i’m— » et puis menace ne mène nulle part, mais la simple pensée d’agir lui coupe la parole. my code commands to kill you. Incapable de savoir ce qu’il avait bien pu faire toutes ces années, mais coeur se serre à l’idée d’une telle défiance. Sourire fébrile passe ses lèvres, et s’adosse au mur humide, soleil incapable d’atteindre la vieille ruelle; « always have been. that’s not the first time you tell me this. call me something something new, next time ? »

Loyauté perverse l’empêche de bouger, et ajoute sans réfléchir; « you don’t scare me, you know ? never have. never will. » et encore aujourd’hui, alors qu’il pouvait se débarrasser de l’agaçante sans que personne ne s’y oppose, alors que son visage renvoyait la terrible indifférence. « what can i do to help ? you needed a mapmaker, don’t you ? »
@darcy arledge
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# Sam 2 Mar 2024 - 11:18

as if the ghosts of all past summers came rushing to haunt my heart
the ghost and the liar

‎ ‎ ‎ Victorieuse passée soudain éclaboussée d’une rage-saccage que Darcy pensait émoussée. On m’répète que l’temps fait son œuvre, mais mes quat’ décennies m’prouvent plutôt qu’il laisse qu’des cadavres derrière lui. Fantôme d’une amitié égarée, aux contours brouillés d’ire chagrine, se dresse en transparence sur silhouette femelle – absence remarquée, départ précipité sans explication donnée qui creuse un trou dans la poitrine déjà criblée de l’assassin paumé. “I let you thought so.” Jamais le meurtrier éhonté n’a une seule seconde eu besoin de ses services pour assurer sa propre protection ; tâche qu’il remplit aisément seul. Spectre des Arledge aux doigts griffus fouaille sans pitié les entrailles du garçon désenchanté ; c’est cet ectoplasme-là qu’il craint, c’est ce marasme-là auquel il veut échapper – en vain.
‎ ‎ Soudain, excuses jetées en pâture à la colère amère qui palpite dans le palpitant crevé depuis trop longtemps. D’ordinaire, les victimes supplient, quêtent pardon grimé en désespoir fuyant le mouroir ; mais ses sens ne reconnaissent pas l’odeur de la peur qu’est censé exhaler sa proie. Alaois ne le craint pas. You idiot. Se fend même d’un sourire, s’égare en plaisanterie fébrile ; la folle s’alanguit comme s’ils étaient deux amis badinant du dîner. “You’re right. I should call you ‘naive’ next time.” Ne rebondit pas sur le “sorry”, car il se transformera bien assez tôt en “sorrow” si elle s’aveugle – persistance dissonante qui la tuera sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit. Tu m’balances qu’j’te fais pas peur, mais t’ignores tous les cœurs qu’j’ai percés sans remords. Elle propose même son aide, folle guêpe qui ne prête pas oreille aux sages dictons populaires. Expiration lente, d’agacement mêlé de réticence, s’extraie des lèvres du rapace aux serres déployées. “You should be scared. You should be terrified, trust me.I sliced so many throats I can’t even remember how it feels to care about it. They’re just pigs I cut on behalf of an ominous name. Gentille fille n’a aucune idée du monstre qu’elle contemple avec les yeux du regret ; pire, les prunelles nimbées de tendresse. “If you tell anyone about all of this, I’m gonna kill you and all the people you told. Understood?
‎ ‎ Tueur pétri de rancœur au cœur moisi de pétrichor rabat son manteau sur la lame dévoilée ; avertissement qu’il espère compris. Secoue la tête, boucles d’ombre roulant sur ses joues mangées d’illusions. “Anyway, you have one option left: I need you to map a private island and never told anyone about it— or about me. We’re not supposed to be on this isle; so I need you to be discrete and to obey me. And don’t try to figure out what I’m gonna do with this map. You don’t want to know. And I don’t want to involve you any further. Don’t think, juste follow my lead. Can you do that?” Petit artiste timide aux ailes froissées de mélancolie soudain métamorphosé en instructeur sévère, mine de baroudeur aguerri aux plis acérés.
@alaois murtagh
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myocarde : coeur familial, coeur loyal, s'attache à ceux qui la regarde, pas de méfiance quand elle devrait se justifier.
besogne : cartographe sans faille, connaît les étoiles sur le bout des doigts, mais le vol comme couverture harlow pas la plus douée.
# Dim 3 Mar 2024 - 22:59

the ghost and the liar
when does the reason become the blame?
when does a man become a monster?

there something about him
something she never saw
never thought she would witness
would be there for the downfall
there something in the air
something she can’t perceive
can’t fathom such atrocity
such change in what she believed


Elle hoche simplement la tête, signe qu’elle a compris et qu’elle ne questionne pas. Se dit que pour se racheter, y’a qu’une simple façon c’est d’écouter. L’impression de rôles inversés, comme si tout ce qu’elle avait imaginé depuis leur rencontre n’avait été qu’une pièce parmi tant d’autres. Acteur habitué à enchaîner les personnalités, qu’elle ne sait même plus deviner dans l’immensité. Tout ce qu’elle arrive à éprouver, c’est p’t-être une incompréhension grandissante, mais pas de la peur. Idiote persiste à s’obstiner, mais pas capable d’envisager les choses autrement. Alors pour l’instant, se contente d’acquiescer, d’écouter et de—
« are we going on a little revenge trip ? like bonnie and clide— well, you probably don’t know about them, such an old book i found in my dad’s library and… » le regard orage coupe la parole, mots interminables aussitôt ravalés. Faut bien le dire, compense l’excitation— ou peut-être l'appréhension, comme elle avait toujours su le faire; parler sans s’arrêter. « i can do that. i’m the best mapmaker you’ll find on the continent. » l’ego assuré mais pourtant si vérifié; avait tellement absorbé les étoiles, encaissé les mers et dompté les chiffres qu’elle n’avait confiance qu’en ses capacités. Curiosité grandissante, terrible habitude que de vouloir en savoir plus, toujours plus. Gamine, l’oreille collé aux portes fermées, l'œil toujours à traîner sur les documents retournés, la main décidée une fois le dos tourné. Et ça n’a jamais changé, peut pas s’empêcher de chercher. Alors, à beau promettre quoi que ce soit, les doigts sont croisés et la promesse mise de côté.

« so, we need a boat, right ? »
Alaois décidée à se montrer utile, se rattraper comme mission personnelle. Le Marauders possédait bien des barques, et ils étaient à quai pour quelques semaines cette fois. Alors elle disparaît sur le pont pour ressortir quelques minutes plus tard, l’air triomphant. if you lose it, you pay for it. Barque simple, mais devrait faire l’affaire jusqu’à la mystérieuse. « hope you weren’t looking for much comfort. and you’re island’s not that far. »
@darcy arledge
[crédit; lux (icon)]

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we ain't angry at you, love/you're the greatest thing we've lost

award; best filial bond<3:
Alaois Murtagh
Darcy Arledge
Darcy Arledge
( m e r l i n )
faceclaim & © : gauge burek; swan (avatar), alcara (icon & ban)
(( the ghost and the liar )) Tumblr-7b81942f85e2d0705b6a37b912e49124-fcacb9a4-400
nature : sirène pour toujours, descendant des arledge pourris de rancœur qui caressent le vœu de voir tous les victorieux noyés jusqu’au dernier.
saisons : vingt-trois années sur le visage enchanté, mais quarante-trois ans sanglants à perfectionner l'enchanteur.
myocarde : mâles ou femelles, qu’importe ce qui s’épanouit entre les cuisses tant que cela sert son noir objectif.
besogne : artiste enchanté au chant des sirènes, assassin enchanteur dans les bas-fonds de la cité.
errance : cover island, c'est ici-bas qu'on lui a ordonné d'établir ses quartiers.
# Ven 8 Mar 2024 - 11:42

as if the ghosts of all past summers came rushing to haunt my heart
the ghost and the liar

‎ ‎ ‎ Gibier obéissant se contente d’acquiescer sagement ; ignorant encore la portée de ce simple hochement de tête menant à la potence. Absence de crainte dans miroir globulaire reflétant excitation davantage qu’érosion d’assurance tire grimace sagace à Darcy joli bercé du sentiment suintant d’une erreur serpentine – venin mortel tardant à agir sur la victime. L’inconsciente pépie, interroge – légère – sur le motif inquiétant flottant dans l’air soudain alourdi d’orage accumulé dans les yeux-cieux assombris de Darcy. Jeunesse fougueuse interrompt babillage tandis qu’elle creuse sillon d’un serment lâché sous pupilles attentives du félin prédateur inquiet de ne pas flairer la peur censée émaner du visage familier. “No revenge trip.” Seulement la mort apportée pour l’or convoité. “Alas.” Soupir lâché dans l’agacement de l’assassin grognant face à cette cartographe alliée qu’il aurait préféré ne pas employer.
‎ ‎ ‎ “Yup. A boat.” Confirmation plate ; la laisse dénicher une barque – profitant du temps de pause pour ressasser et remâcher conséquences inévitables qu’il devra affronter. Pourquoi tu t’fous dans mes griffes comme ça, Alaois ? J’aimerais mieux qu’tu m’aies pas r’connu ; qu’tu t’tires avec c’rafiot sans d’mander ton reste – parce que j’ai pas envie d’jeter tes restes à la poiscaille, peste. Opine du chef pour accueillir l’embarcation sans façon ; modeste, mais solide. “I can manage discomfort.” Élude soigneusement la distance, la direction ; pas ses affaires, odeur de sang dans l’air qu’elle semble incapable de humer. Tu d’vrais tourner tes jolis talons et t’planquer en priant pour plus jamais m’recroiser. Avare de paroles et de précisions, clébard Arledge s’installe sans manière et s’empare des rames une fois rafiot mis à l’eau ; lui qui dirige, lui qui sait, lui qui embarque pour la mission mortifère.
‎ ‎ ‎ Silence tombe sur bois flottant bercé du roulis marin, impression de s’enfoncer dans les catacombes sinistres qui habitent l’esprit de Darcy ; odeur de sel et de décès qui se tait. Ne manque plus que la brume se lève pour les soustraire aux regards ; ça, la sirène s’en charge – illusions tricotées minutieusement pour les envelopper d’une vapeur protectrice. Nouveau soupir fait frémir les lippes contrariées du beau meurtrier. “You’re so stupid.” Colère éclate brièvement dans prunelles noir désespoir, avalée aussitôt par impassibilité de la face blême du comédien qui se joue de tout et rien. “You’re risking your life. Are you aware? Have you ever considered…” S’interrompt de lui-même, lèvres pincées, pressées l’une contre l’autre en désapprobation paternelle ; drôle d’expression sur la face faussement juvénile. “Fucking pain in the ass.” Grommellement ricoche sur les vagues douces qui font pourtant chavirer son palpitant vidé d’âme.
@alaois murtagh
crédit; vixen (code), timus (icon), listy tamtego lata (citation)

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I cannot make you understand. I cannot make anyone understand what is happening inside me. I cannot even explain it to myself. ( Kakfa )
Darcy Arledge
Alaois Murtagh
Alaois Murtagh
solitude standing
faceclaim & © : saoirse ronan ; av @ultraviolences
nature : sirène loin des siens, tout contact perdu avec hybride-illusion.
saisons : vingt-sept seulement, pourtant l'impression d'être irrévocablement bloquée dans le passé.
myocarde : coeur familial, coeur loyal, s'attache à ceux qui la regarde, pas de méfiance quand elle devrait se justifier.
besogne : cartographe sans faille, connaît les étoiles sur le bout des doigts, mais le vol comme couverture harlow pas la plus douée.
# Dim 24 Mar 2024 - 19:18

the ghost and the liar
when does the reason become the blame?
when does a man become a monster?

Il la laisse s’occuper de la navigation; suit les indications et se contente de les mener à destination. Après tout, elle est là pour ça. Brouillard les dissimule et elle sait, elle sent qu’ils ne sont pas là pour une mission de routine. Qu’elle s’embarque dans quelque chose de dangereux, qu’il n’a jamais été celui qu’il prétendait; pourtant. Pourtant, elle suit sans rien dire, et y fonce même tête baissée. Parce qu’elle lui fait irrémédiablement confiance, parce qu’elle a tant veillé sur l’inconnu en face qu’elle n’imagine pas la réalité autrement. Alaois aimerait combler le silence; réflexe indissociable de la cartographe, doit remplir l’espace pour ne pas disparaître. Devrait être passée à autre chose, depuis, mais ça la lâchera jamais. Alors elle se mord l’intérieur de la joue, et elle attend que Darcy commence.
you’re so stupid.
well, that was not what she expected. but that’s a first step. Il continue et l’espace d’un instant, les barrières cèdent. Alaois ose rien répondre, pas tant qu’il n’a pas fini; et il continue, émotions entrevues à travers les mots-poignard.
« i know. » qu’elle répond. Parce qu’elle le sait, irrémédiablement, elle est la première au courant.
« i know it as well as you do. but you hired me for this job, so the joke’s on you, darcy. » qu’elle crache presque, parce qu’il peut pas continuer de lui marcher sur les pieds, quand il n’a pas couru pour lui échapper. Il aurait pu se débarrasser d’la blonde, il aurait pu disparaître sous illusion. Mais le v’la bien installé, alors il peut pas continuer de planter son venin sans même sourciller. « you think i’m still a kid, but you didn’t even let me prove myself. » claque encore, les traits fermés. Pour autant, elle bouge pas d’un pouce, elle plisse même pas les yeux pour percevoir au-delà du brouillard; elle regarde même pas Darcy pester. Alaois entend rien dans ses mots qui laisse transparaître la moindre indulgence, alors elle ajuste le tir. Elle décharge.

Et puis à travers la brume se dessine les contours d’une montagne; l’île émerge doucement de l’illusion protectrice. Le bâteau se rapproche du sable blanc et quand il accoste sur le berge, la cartographe n’attend pas pour mettre pied à terre. L’eau s’infiltre dans sa chaussure et mouille le bas de sa robe, mais ce n’est pas comme si elle n’avait pas l’habitude. « your carriage has arrived, darling. »
@darcy arledge
[crédit; lux (icon)]

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