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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Elil Hedersett
Elil Hedersett
emotional motion sickness
faceclaim & © : alicia vikander, (av) lumos solem
nature : kraken comme adn, tire aucun avantage de cette nature, qu'un orgueil blessé et des rêves brisés.
saisons : cinquantaine presque terminée, printemps ralentis dans la fleur de l'âge.
myocarde : malédiction qu'elle ne cesse de repousser.
besogne : storm au sein de l'équipage carmin, justice divine entre ses mains comme revanche tant attendue.
# Mer 8 Nov 2023 - 23:15

bet you thought I'd never do it,
thought it'd go over my head
i bet you figured I'd pass with the winter,
be something easy to forget
can't catch me now


La mission qu’on lui avait confiée sur Barter Bay était tout ce qu’il y avait de plus reposant. Le Red Hand avait été réquisitionné pour une histoire d’honneur; tromperie mal engagée par le mari loin d’être discret. La femme avait rapidement compris qu’il s’acoquinait ailleurs et, connaissant l’île blanche sur le bout des doigts, Elil avait accepté de prendre ce travail sans poser plus de questions. Des sortes de vacances, pas le moins du monde intimidée par un homme au pantalon dénué de ceinture. Alors quand le matin, l’infidèle avait directement rejoint sa maîtresse après avoir fermé sa boutique, elle avait suivi sa trace. Pas non plus sans cœur, elle l’avait laissé la rejoindre, simplement pour mieux lui régler son compte à sa sortie. Quitte le mur qui l’a accueillie pour patienter et se rapproche jusqu’à ce qu’il se retourne; comprend enfin être suivi. What d’ya want, whore?
Tout se passe trop rapidement pour que l’idiot puisse réagir; bobard débité et coûteau dégainé, prétend être le bras droit du mari trompé. Baron d'un trafic de sang de furie, l’homme allait le trouver et le dépecer s’il continuait son aventure. ≪ I’m just here to warn you, boy. ≫ Hoche la tête frénétiquement, jurerait même sentir l’odeur aigre de la peur incontrôlée. A peine lâché qu’il s’enfuit en courant; lève les yeux au ciel tandis qu’elle range sa lame contre sa cuisse. Si les hommes étaient doués d’intégrité, la vie aurait été bien plus facile – mais pas sûre d'avoir autant de boulot.
A demandé de récupérer butin au fond de la Vieille Épave, alors c’est là-bas qu’elle se dirige, salivant déjà à l’idée d’un bon repas. Sa mission rapidement exécutée, peut profiter du temps qui lui reste sur Barter Bay. Passe la lourde porte en bois et l’atmosphère épaisse et bruyante de la taverne l'accueille; longtemps habituée à passer ses soirées devant un boeuf mariné aux légumes – exactement ce qu’elle commande.

I swear, there’s a fuckin’ prize at stake.
You’d have to know how to play cards, twat. And at the Rusty Anchor !
‘do without it, actually !

Rires qui s’étouffent dans une gorgée d’houblon, mais l’information n’a pas échappé à la brune; sait désormais où elle passera la soirée. Finit son repas en quelques minutes, fait table rase de la chope qui l’accompagne et sort de la taverne, le pas décidé. N’a pas croisé Vilma, se dit que c’est un mal pour un bien – ne doit pas rester longtemps. En plus de ça, la mention de ce tournoi la fait plonger les deux pieds en avant. Vieux travers jamais oubliés, n’a pas non plus essayé de s’en débarrasser. Et puis soudainement, le souvenir s’impose sans qu’elle puisse l’en empêcher; réminiscence du passé qu’elle aurait aimé oublier.

sourires pleins de fierté, poches lourdes de pièces. peut pas s’empêcher de rire au souvenir des mines défaites, vieux loups de mer incapables d’intégrer leur défaite. bras de l’homme autour de ses épaules, étreinte douce, protection qu’elle a toujours refusée avant la sienne. il a une bouteille à la main, et leurs pieds les guident naturellement jusqu’à une crique isolée, l’eau si claire y reflètant la lune sans peine. seuls au monde.

Souvenir éclair qui fait monter l’amertume, accélère le pas, refusant d’accepter que ces images sont peut-être là pour une raison. Excelle dans l’art de tout enfouir, et ce n’est pas maintenant qu’elle rendra son titre. Heureusement, l’Ancre Rouillée se dessine rapidement sous ses yeux et l’entrée – comme lors de chaque tournoi – se fait par l’arrière. Taverne qu’on évite souvent de fréquenter, réputation vieille comme le monde; ici se retrouvent les pires crapules de Barter Bay. Rien de très menaçant, si vous voulez son avis. Finit par descendre dans un sous-sol étouffant, qui sent la sueur et la bile rance.

la première fois, peut pas s’empêcher de grimacer à l’odeur qui lui assaille les narines. arrache un sourire moqueur au matelot. ain’t a little puke that’s goin’ to repel ya, is it sweetheart ? offensée, descend l’escalier avec l’assurance d’une reine, comme si elle avait toujours fréquenté cette cave décrépie.

Désormais, l’odeur lui est presque familière, parfum ambiant de l’île blanche et des tavernes habituées. Rumine ces souvenirs d’une vie passée, agite le palpitant d’une colère sourde. Pour étouffer ses pensées, n’a pas oublié de commander une seconde chope, et s’installe sur une table qui n’attendait plus qu’elle. Dernière joueuse en place, quelques minutes seulement avant le début des festivités. Cartes distribuées, sait déjà que ce n’est pas son jeu qui fera sa victoire. A malheureusement été trop bien entraînée pour envisager échouer.

chacun à une table, peuvent se voir du coin de l'œil, se concerter sans même avoir besoin de parler. suffit d’un regard pour comprendre que la victoire est leur. le cœur agité par l’adrénaline, voudrait crier leur supercherie, mais ne laisse rien transparaître. never show ‘em you’re ‘bout to win.

Le jeu démarre, garde l’esprit concentré sur le tour, peut pas s’empêcher de se dire que si elle lève la tête maintenant, risque bien trop de le regretter. Evidemment, les doigts habiles et l'œil aguerri, écrase à plate couture les adversaires de sa table. Ne leur laisse même pas le temps d’imaginer leur réussite; sourire victorieux accroché au visage, bascule sur les deux pieds arrière de sa chaise, affiche son triomphe face à des concurrents qui enragent de s’être fait écrasés par une simple femme.

coup de maître, écrase sa tablée sans leur avoir laissé la moindre chance. ce qu’il y a de plus savoureux ici, c’est qu’il s’agit de leur deuxième visite; la deuxième application seulement des enseignements de craven. n’a pas résisté, s’est levée, ne peut pas s’empêcher de vanter sa réussite. évidemment,
elle tourne la tête pour croiser son regard.

Elle tourne la tête pour observer le reste des joueurs.
il l’a pas lâché des yeux.
C’est ses yeux qu’elle croise.
il a ce sourire en coin qu’elle a toujours aimé.
Il a ce sourire en coin qu’elle méprise désormais.
Oh.
fuck
@Craven Barlow
[crédit; petit crackship de ma confection]

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and we both drew blood
but man, those cuts were never equal

award; la salière:
Elil Hedersett
Craven Barlow
Craven Barlow
Fistful of Steel
faceclaim & © : zach mcgowan (c) niniel creation (av), queen vixen (code sign), john silvers (gif)
to fear death is a choice
( music | moodboard )

nature : barbare humain sans foi ni loi, l’appétence du pouvoir en hérésie couronnée.
saisons : quatre décennies à ravager autrui.
myocarde : émotions ensevelies pour oublier l'âme qui l'avait jadis réveillée. le cœur insensible à la douceur, libre de toute attache, indifférent notoire.
besogne : voleur, arnaqueur, tueur, cartes multiples de ses masques d'apparat sordide. depuis peu, crawley pour les marauders, sans merci pour les gêneurs prosaïques.
# Mer 22 Nov 2023 - 21:44

Show me how it ends, it's alright
Show me how defenseless you really are
Satisfied and empty inside
That's alright, let's give this another try
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Murmures des ruelles s’amplifiant dans les ténèbres. Appât du gain doré, leurre absurde tant l’arnaqueur ne peut y résister par sa diablerie cupide d’infamie. Rendez-vous donné des jours à l’avance. Une place de gagnant à la table des vaincus par son habileté à se faire l’astucieux des cartes chenapans. Ancre Rouillée comme logis pour la nuitée ténébreuse de faux-semblants et méritée écrasée. L’innocence s’est faite enfermée, félonie à l’honneur pour les brigands de sortie au milieu de la vilenie. Presque nostalgique de cette vie impossible à réfréner. Celle des nuits à arnaquer autrui à s’en faire tabasser les côtes dans sa jeunesse réprouvée. Jusqu’à être celui menaçant le félon se pensant être un cran au d’vant. Dorénavant, Slicer a toujours un quai d’avance. En l’honneur de ce gamin qui n’avait rien, aujourd’hui, il est présent pour le commémorer. Glorifiant le souvenir du garnement outragé.

Arrive en prompt au milieu de la cacophonie entremêlée de sueur et de râle grossier. Quelques salutations des brigands habitués, n’a guère le temps de s’attarder à boire en leur compagnie tandis qu’on le pousse en direction du champ de bataille déjà débridé. S’amuse de l’arène primaire installée, un bestiaire fourmillant de malversation lorsque l’or est promis en récompense affriolante. Se reprend, cartes disposées faisant l’effet d’onguent clinquant pour une réaction immédiate dans le monde des vivants. Premiers jeux lancés. Sans faire durer le plaisir, enchaîne les coups de main, les coups d’vilain, en écrasant ses adversaires aux grognements fulminant bientôt idées de vengeance imminente. Il enchaîne les battues. Drogué de la fourberie, traits impassibles de sa stature de gré. Ignore les commentaires irascibles, habitué, s’amuse à leur sourire, regard presque rieur de provocation foudroyante face à leur bile bouillonnant de rage annonciateur de mort.

Prochaine étape inscrite sur le tableau de la finale des scélérats. Rapidement, examine les autres noms déjà croisés, méprisés, ignorés. Jusqu’à tomber sur celui faisant réveiller souvenirs engloutis et émotions ébranlées. elil hedersett. Emois subitement secoué. L’horreur de l’intensité des sentiments refoulés n’ayant jamais réellement cicatrisé. Tympans bourdonnants perçoivent mauvaises langues, médisant “dat chick is a fuckin’ witch.” L’intrigue titillée, suit du regard les nez pointés vers l’interloquée.

L'instant se fige, climat éthéré.
Barbarisme ambiant éteint par la vision aérienne de son souvenir,
sa personne ondoyant d'effluves de regrets inhibés.


N’a pas rêvé le patronyme préalablement consulté. Le sourire au coin, souvenirs saisissant l’assaillant, aura chaleureuse douce-amère de leur complicité anéantie par leurs décisions respectives. Se tient contre un muret, l’épaule en appui tandis que mirettes verrouillées sur silhouette laissant encore échapper trop vaillamment sa joie pétillante. Attend en jubilant l’effet de surprise. Et brutalement, regard échangé en début des hostilités. Cocktail explosif, souvenirs imbriqués côtoient sentiments alambiqués. « Hello sweetheart. » Salutation envoyée dans un face à face exubérant de défi, provocateur charmeur à s’en damner les cœurs. « Long time no see. » La faute à qui, il est la raison de son départ précipité après l’humiliation dont il a contribué à lui faire subir les conséquences d’un égo piétiné. Lorgne sur la silhouette, effet du temps contemplatif, impression d’une éternité et à la fois d’une seconde écoulée depuis leur dernière altercation mouvementée. « ‘looks like you’re doing fine. » Double interprétation, tête penchée sur la tablée qu’elle vient de saccager avant de revenir viser l’allure de son ancienne comparse de ses nuits éphémères songeant à un futur chimérique à l'envoûtement évaporé. « But you should hold back your joy. It's not somethin' they like around here. » Un they désigné d’un coup de tête, pirates, forbans, voyous, brigands. Lui-même dans le lot des détestables stoïques au bonheur interdit. « It seems we’re against each other now. » Prochaine table préparée par les organisateurs pressés du public et autres parieurs enflammés. Ambiance survoltée ignorée, profitant de ses quelques secondes de répit. S’approche lentement, pas fomentateurs, pupilles cadenassées aux contours de l’amante qu’il a réprimée pour l'honneur de son ancien équipage l’ayant pourtant lui aussi fourvoyé. Comble pour l’arnaqueur soi-disant aguerri, un retour de dés qu’il avait été loin de préméditer. « Care to show me what you’ve got ? » demandé en s'arrêtant face à son visage rapproché, exploitant le passé noyé au creux de ses pupilles qu'il remarque toujours aussi étincelant de volonté. N'a pas changé. Retrouve ses traits envoûtants d'agaçante forcenée. Son odeur ambré de féminité salée. Et ses émotions comprimées pourtant exaltées malgré leur submersion par l'océan et ses abysses séraphiques. Invitation au carnage. Let's settle the score.
@Elil Hedersett
[crédit; icon (c) renegade]

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the darkest hour never comes in the night. (mb by lezzie.)


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# Mer 29 Nov 2023 - 18:47

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Oh, fuck no.
C’est la seule chose qui lui traverse l’esprit, et c’est la seule pensée cohérente qu’elle est capable de formuler. Appât du gain comme trahison, ne pensait pas qu’elle se perdrait ainsi, attirée dans un piège qui n’en avait jamais été un. Quatre pieds de sa chaise brusquement sur le sol, n’a jamais été aussi heureuse de retrouver les pierres sales de la taverne sous ses chaussures. Peut plus ignorer les flashs jouant de sa concentration; sa voix rauque s'insinue, frisson le long de l’échine comme si ça lui avait physiquement manqué. Il a pas changé, et pourtant il semble si différent. Les années marquent son visage, sa peau brute est plus foncée, tannée par un soleil impitoyable. Ses cheveux sont plus longs, elle peut pas s’empêcher de se remémorer; you’d let them grow? i think you’d like them longer. or maybe that’s just me. Elil ne s’était pas trompée. La carrure plus large, les cicatrices plus nombreuses; le voit immédiatement sur ses mains, là dans son cou, plus haut le long de sa tempe. Se déteste de tout voir. Peut pas le regarder sans saisir le moindre détail; le temps n’y avait rien fait, elle se souvient parfaitement de lui. Imprimé sous sa rétine, la comparaison n’est même pas consciente.
Refuse de l’admettre. Refuse d’accepter qu’elle a toujours tout fait pour éviter ce moment, pour éviter cette sensation. Celle qui lui donne envie de prendre ses jambes à son cou, parce qu’elle avait prévu de ne jamais le retrouver. Elle se l’ai imaginée des centaines de fois, à pourtant retracé tous les scénarios. Mais le silence, c’est celui qu’elle déteste le plus. Celui qui s’impose bien trop réel; y’a pas de cris, pas de pleurs, pas de railleries. Elil est muette, et ça lui donne envie de hurler. Sait qu’elle doit parler, pourtant. answer him. fucking answer him, now. ≪ Always been better than them, so why should I hide ? ≫ narcissisme pour cacher les mains qui n’attendent que de trembler, ne baisse ni le regard, ni le menton. Ses premiers mots depuis bientôt quinze ans, quinze années d’une vie abandonnée, laissée derrière elle ramenée comme une claque.

Tente le rapprochement, s’imagine que le défi la débridera; veut juste l’écraser sous sa botte et lui prouver qu’elle est passée à autre chose depuis bien longtemps. sure. ≪ As if we'd ever been on the same side. ≫ rancune ressort vipérine, ses provocations terribles ont l’effet escompté. S’en veut de tomber dans le panneau aussi rapidement, réaction immédiate, alors souffle pour évacuer et va s’installer. La table pas encore occupée, y’a que les maudits retrouvés qui s’installent sans se lâcher. care to show me what you’ve got ? L’instinct compétition qu’il avait parfaitement affûté, palpitant nourri d’adrénaline quand il s’appuie sur le bois pourri, leurs visages plus si loin désormais. get your shit together. S’exécute aussitôt, comme toutes ses années depuis son départ de la maison, rassemble c’qui la rend faible et l'enfouit dans son esprit distant. Seule solution qu’elle avait trouvé lors de sa fuite pour échapper au cœur silencieux. Se laissera pas avoir, cette fois. Se laissera pas berner par ses pupilles azurées, avait toujours été fascinée par ces perles si claires quant il n’avait que le sang humain. ≪ Promise me you won’t come whining when I’ll kick your arse. ≫ enfin. Enfin la commissure s’arque et le regard devient joueur.
Les gagnants des tablées tous réunis en un affrontement final; les derniers s’installent enfin et le jeu est distribué. A l’instant où elle les prend en main, malice effacée pour un visage impassible. Pourtant, ça l’empêche pas de sentir son regard insistant, peut pas s’empêcher de lever les yeux de ses cartes, retient l’ombre du sourire qui cherche désespérément à naître sur ses lèvres. A toujours su l’avoir à l’usure, a jamais été douée pour lui résister et surtout pour lui en vouloir. L'amertume n’a pas quitté sa gorge, y’a pas de quoi se méprendre mais faut savoir la mettre de côté. Juste assez qu’au lieu de tenir ses cartes à deux doigts, elle en glisse deux de plus pour assurer sa prise pour lui signifier son jeu. Connexion ancrée sans qu’elle puisse même la réprimer; sait qu’il a comprit quand il abat sa première carte. you’re never better served than by your other half.
@Craven Barlow
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# Jeu 28 Déc 2023 - 21:41

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Intrépide arrogance menant la danse des retrouvailles haletantes. Avarice réunissant ses plus fidèles complices, tablée entourée de frauduleux joueurs intrépides d’argent et d’exaltation animée.  “always been better than them [...]”, and she’s right. A vite compris les règles de ce monde sans pitié pour les naïfs optimistes. Acquiescement silencieux par un sourire présomptueux. Retrouvailles sous le joug de Dame Chance qui sourit aux audacieux et aux amants d’une époque révolue. Rapprochement stratégique mais l’ancienne dulcinée ne s’éprend guère du vocable des vauriens malsains. “as if we’d even been on the same side.” Pique reçue en fausse taillade de l’homme faiblement outré par le déni de leur passé chimérique. « Come on, love, we've been before. You're hurting me. » Aplomb démesuré revêtu dans l'ironie mal placée de l'armure quotidienne du malfrat aigrefin. Années envolées ayant enseveli leur relation gâchée sur l'échafaud de la fausse loyauté apportée aux anciens camarades d’un équipage déserté. S’efforce d’oublier le regard qu’elle lui avait lancé à l'époque de cette opération avortée. Pointée du doigt, rudoyée, honteuse fille qui s’était fourvoyée. Lui, muet telle une tombe, la laissant fuir son infâme ignominie, emportant avec elle son humanité clairsemée et son affection débridée.

Mais ce soir, pupilles transmettent une force nouvelle. L’appétence du gain, la soif de la victoire. Ébloui par sa prestance, émotions refoulées car inutiles lorsqu’ils seront attablés. Ne compte que leur talent et à qui sera le grandiloquent perdant. Finale injure qu’elle lui balance dont réponse instinctive fut d’user d’opprobre débauchée. « I can’t promise you anything, especially since you love to hear me whining. » Sourire insidieux tandis qu'il s’installe nonchalamment en offrant de faire de même, principale rivale de ce dernier tour à l’ambiance enflammée des parieurs et du butin amassé. Partie débutant par un face à face dantesque, duel de regard plongeant dans les abysses de chapitres en commun aux pages décrépies mais à l’effluve douce-amère d’un penchant ardent.

Les jeux commencent. Cinq autour de la table, concurrents futiles car eux seuls seront les finalistes de la partie au pactole sentencieux promis. Très vite, sont éliminés sous le coup de la rage et l’incompréhension les pauvres hères incapables de tenir le rythme face aux maîtres des cartes. Duo intrépide et à la chance prodigieuse d’infamie. « Looks like you know how to play. » Provocation intrépide, sent autour d’eux les silhouettes des anciens participants et parieurs qui alourdissent l’atmosphère de leur cris, expiration et sueur atrabilaire. « You must have had a good teacher. » Présomption dédaigneuse lorsqu’il dévoile sa main aux quatre cartes fulgurantes de triomphe sans la quitter de son regard à l'orgueil ténébreux. Une des plus riches combinaisons ayant provoqué l’exclamation de ses partisans, le considérant déjà gagnant. Ignore les interjections, temps suspendu dans cette bulle d’impétuosité où seul elle et lui sont présents pour l’instant de vérité. Plus que la victoire espérée, c’est de sa hargne qu’il veut la voir s’enflammer.
@Elil Hedersett
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# Lun 15 Jan 2024 - 23:46

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Adversaires au tapis si vite qu’on penserait presque qu’ils ont triché. Eux ? Jamais.
Loyaux comme ils sont, pas la moindre mauvaise intention; tout est plié dans les règles de l’art— les leur, évidemment. Entend remarque empreinte de provocation et peut pas s’empêcher de répondre, incapable de rester impassible devant une opportunité de le reprendre. ≪ had a teacher once, so long ago i barely remember. ≫ obligée de remuer le couteau, pourtant rictus amusé perché au coin des lèvres. Table dépouillée, plus qu’eux assis devant les cartes; on les entoure si proches qu’il en devient difficile de se concentrer. Pour des amateurs peut-être, mais eux l’ont dans le sang, intraveineuse n’a jamais cessé de pomper. Bulle qui n’éclatera que lorsqu’elle posera sa main, alliance brisée à l’instant où le dernier concurrent avait quitté sa chaise. Adversaire de toujours, allié n’a jamais cessé. Et ça devrait l’énerver, ça devrait lui faire tout envoyer bouler, mais quand il abat ses cartes, fierté aveugle son jugement. you fuckin’ won, ‘lil. Y’a pas grand chose qui peut dépasser ce qu’il propose, et pourtant, face aux imbéciles qui l’avaient maudites, elle pose calmement sa main gagnante.

Une seconde,
c’est ce le silence qui flotte dans la salle; découvre l’association triomphante qui les ruinera tous.
Et pendant cette seconde, voit que son sourire coincé aux commissures, l’air fier qu’elle voudrait lui arracher. Pourtant, battement indésirable enfle la poitrine. you prick.

Et puis l’instant d’après, chaos s’est emparé des lieux. Parieurs fous de colère, sommes monstrueuses perdues en un clin d'œil. Juste parce qu’elle est une femme. Juste parce qu’ils l’ont sous-estimée. never underestimate an hedersett, qu’il lui disait toujours. Tête haute et l'œil vainqueur, doit pourtant rapidement se baisser pour éviter la chaise qui vole à travers le sous-sol. N’a pas oublié que son gain l’attend sagement, et n’a besoin que d’une personne pour traverser cette marée déchaînée.
Pas vraiment besoin de le chercher, déjà à ses côtés sans même avoir besoin de le souhaiter. ≪ you nearly got me waitin’. ≫ duo aussitôt retrouvé, présence si longtemps repoussée qu’électricité terrible lui parcourt l’échine à ses côtés. Il est proche, n’a pas vraiment d’autre choix, protection comme un mur qu’elle accueille contre ses principes. Familiarité si bienvenue qu’elle s’y accroche dans son ombre, refuse qu’il le comprenne et se garde bien de l'interpréter. after all those years, you didn’t fuckin’ change. réprimande balancée à ses sens décuplés, pirate détesté n’aide pas la main rouge avec ce clin d'œil renvoyé. L’air fier du sauveur imposé, le laisse pourtant balayer les sauvages qui ne voient plus qu’à travers leur haine. N’empêche pas la tempête de défendre leurs arrières, bruit sec du nez brisé quand elle y écrase la paume habituée— vieille combinée transmise par le frère aîné. ≪ they got the prize secured in a chest, right in the middle of the stage. i’m sure it’s suicide-mission-but-you-can’t-miss-it kinda deal ! ≫ qu’elle lâche quand ils arrivent à apercevoir la scène tant désirée. Affichage des paris, règles du jeu, récompenses plus ou moins élevées exposées au public déchaîné; voit des mains poisseuses du carmin ennemi attraper le coffre qu’il lui était destiné. ≪ that’s my fuckin’ prize, you dick. ≫ qu’elle avale, certaine qu’il l’a entendue. Chaos impossible et pourtant, avait toujours eu le don de toujours saisir ce qu’elle marmonnait, jamais eu besoin de se répéter. Bien le problème de sentir ces vieilles habitudes se réveiller; c’est qu’elle avait pas voulu les ranimer, si appliquée à les garder bien loin enfermées. didn’t need the fluters, you scumbag.
@Craven Barlow

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saisons : quatre décennies à ravager autrui.
myocarde : émotions ensevelies pour oublier l'âme qui l'avait jadis réveillée. le cœur insensible à la douceur, libre de toute attache, indifférent notoire.
besogne : voleur, arnaqueur, tueur, cartes multiples de ses masques d'apparat sordide. depuis peu, crawley pour les marauders, sans merci pour les gêneurs prosaïques.
# Mer 24 Jan 2024 - 21:16

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Compétition au summum de son appréhension. Autour d’eux, ce n’est que silhouettes amassées à la mâchoire pendante d’anxiété pour savoir qui des deux protagonistes remportera la partie. Mirettes ne quitte pas son adversaire. Sentiment indéfectible impossible à définir. Il la connaît, instinct animalier entremêlé à l’atmosphère putride d’infamie le font deviner presque divinement la conclusion de ce bras de fer. Qui trichera mieux que l’autre. Et dans une seconde d’éternité, table accueille sa main aux numéros gagnants face à ses cartes pourtant prépondérantes.
She won.

Temps suspendu dans le chaos engendré par ce coup de grâce révolté. Impossible de retenir la mimique trahissant le sourire ravageur face à son échec perçant. L’élève a dépassé le maître. Et pourtant, pupilles miroitant fierté accommodante ; il accepte la défaite. Car de toutes les âmes rencontrées de sa vie mouvementée, elle est la seule à pouvoir faire courber son ego marbré. La beauté de cette soirée au milieu de cette cave insalubre n’était pas de constater son propre échec, c’était de reconnaître le succès de son adversaire. « Well done, princess. » Paumes sur la table en adversaire vaincu, semble alors se réveiller au milieu du tumulte des parieurs éperdus. A peine levé, doit faire face aux faciès patibulaires l’entourant de colère et de doigts accusateurs face à son échec presque vulgaire. « Get the fuck over it. » Plaintes se fait rage, rage se fait haine. Réflexe spontané s’accapare de tout son être râblé. N’a cure des noms d’oiseaux qui lui sont adressés. Tête se tourne vers elle, qui sera bientôt la cible de l’aigreur des parieurs irascibles. Recule le temps de laisser passer objet volant identifié comme une chaise explosant à son atterrissage forcené avant de la rejoindre non sans recevoir son commentaire en sourire enchanteur. « You know I like playing hard to get. » Et brutalement, le temps n’avait aucun effet sur ces nombreuses années de séparation gangrenée. Duo reformé pour lutter contre l’injustice et la brutalité des plébéiens sommaire. Premières victimes s’attèlent aux rixes à mains nues qu’il balaye de phalanges serrés en poing ravageur de perdants décrépits. Sait qu’elle n’a pas vraiment besoin de lui, entraînement aguerri et les années passées ont fait d’elle une guerrière avertie. Mais or de question de la laisser seule face à une horde d’insatisfait excessif. Liée au poitrail emmuré qu'elle avait jadis éveillé de sa hargne et sa douceur combinée. Inclination de l’homme suivant son instinct passionné.

“they got the prize secured in a chest [...]” Cascade en série, n’entend pas la fin de sa phrase, tympans bourdonnant de frénésie intempestive. Mais discours suffisants pour lui faire détourner son attention sur la scène où se trouvait le prix, au milieu des preneurs de paris submergés par le mécontentement d’un public grenadier. Mais ce n’est que lorsqu’insulte est professée qu’il émerge au milieu des jouteurs néophytes afin de se libérer pour agir dans l’immédiateté de l'instant décisif. Sort couteau de sa ceinture en cuir. La lame se plante férocement contre poteau boisé, à un centimètre de la tempe du voleur de coffre tressaillant face à l'inattendu de la mort l’ayant frôlé d’impunité. Affolé, l'objet fut lâché à même le sol, laissant couvercle rebondir par l’effet du choc de la gravité. « Hurry ! » It’s now or never. Puis soudainement, les murs l'engouffraient dans un océan de carcasses. S’effondre sous le poids de ses adversaires s’y prenant à plusieurs pour le coincer à terre, crachant leur emportement, leur malavisé “you owe me money” en argument délétère. Ours hasardeux fait gicler dentitions précaires de ses poings vigoureux sur le premier s'étant affaissé contre lui, faisant fuir traîne-misère regroupés à l’arrière. Respiration haletante, une seconde en suspens, juste assez pour tenter de l’apercevoir pour lui indiquer tout bonnement de fuir ce climat devenu instable. « Take it and fuckin’ leave this place ! » ronchonné à l’encontre de la gagnante frétillante tandis qu’il se relève non sans difficulté malgré les veines pulsant sur ses muscles saillants. S'interpose entre elle et la foule, barrière de la rédemption, conscience abjecte n'a jamais oublié sa trahison. Peut encaisser les coups ; une mascarade face à ce qu’il a pu endurer par son passé torturé. « I belong with my pairs ; bunch of bastards. » Corpulence déjà pourtant bien amochée, lèvre fendue en fine pellicule d'hémoglobine, crachant glaise ensanglantée sur le sol décrépit d'animosité. Prêt à tous les affronter pour qu'elle puisse s'échapper. Quitte à ce que ces retrouvailles ne soient qu'une parenthèse éthérée dans son quotidien meurtrier.
@Elil Hedersett
[crédit; icon (c) renegade]

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the darkest hour never comes in the night. (mb by lezzie.)


awards 2024  can't catch me now ;; (craven) 420102373 :
Craven Barlow
Elil Hedersett
Elil Hedersett
emotional motion sickness
faceclaim & © : alicia vikander, (av) lumos solem
nature : kraken comme adn, tire aucun avantage de cette nature, qu'un orgueil blessé et des rêves brisés.
saisons : cinquantaine presque terminée, printemps ralentis dans la fleur de l'âge.
myocarde : malédiction qu'elle ne cesse de repousser.
besogne : storm au sein de l'équipage carmin, justice divine entre ses mains comme revanche tant attendue.
# Ven 26 Jan 2024 - 19:06

bet you thought I'd never do it,
thought it'd go over my head
i bet you figured I'd pass with the winter,
be something easy to forget
can't catch me now


La lame atteint sa cible;
coffre percute le sol poisseux;
main rouge obéit sans chercher à discuter, attrape son gain libéré à deux.
S’apprête à tourner les talons, certaine qu’il est sur les siens quand masse humaine l’étouffe sans vergogne, amer de la tournure qu’a pris la compétition. Partie truquée, sorcière infiltrée; évidemment que sa victoire est remise en cause, évidemment qu’on imagine que rien n’est mérité. N’avaient pas tort, bien sûr, mais n’avaient qu’à mieux tromper. Écrasé, voit les dentitions si durement préservées voler en éclat et à cet instant, sait parfaitement qu’elle devrait juste s’enfuir. Partir avec son gain, abandonner la brute sans un regard en arrière. Parce que c’était tout ce qu’il méritait, tout ce qu’il lui avait imposé. Lui faire comprendre la trahison qui lui avait arraché l’myocarde, piétiné sans vergogne pour le jeter à la mer.
take it and fuckin’ leave this place !
Sa raison lui crie de prendre ses jambes à son cou, trésor serré contre sa poitrine; même quand il se relève, même quand il lui laisse le temps de s’en aller. Qu’il fait barrière, mur infranchissable qui pourtant se fissure. La force d’un kraken quand n’était que mortel, ne lui servira pas bien longtemps; bras tremblent et veines pulsent. Carmin tâche sa peau meurtrie par l’astre aveugle. Elle la connaît si bien cette version et, d’habitude, finit dans le même état. Sauf que cette fois, lucidité prend le dessus. Hoche la tête, l’observe un instant de plus juste pour imprégner son visage sous sa rétine. one last time.

Et Elil s’en va;
remonte les escalier, abandonne le navire;
calme relatif mais si soudain à l’étage de la vieille taverne.

Entend les cris étouffés mais rageurs sous le parquet, sait parfaitement ce qu’on lui réserve. Seul contre la foule furieuse. you gotta be kiddin’ me
Peste contre le palpitant recalcitrant, incapable de suivre ce qui devrait être la bonne solution. Va le regretter, bien sûr qu’Elil en est certaine. Ouvre le coffre, en sort la pochette velours qui retient son gain, la fourre dans sa poche et se débarrasse du bois encombrant. Idée terrible s’insinue dans son esprit, incapable de penser à autre chose pour le sortir de là. Attrape lampe à huile qui trône sur une table déserte, prend bien garde à ne pas attirer l'œil occupé du serveur derrière son bar.
Une seule sortie.
Pourtant, passe la porte miteuse sans hésitation — désormais parfaitement décidée. Le laissera pas s’faire étouffer par ce trou à rat. En bas, les coups n’ont pas diminué, si ce n’est peut-être le contraire. Les corps à terre, inconscients, sont plus nombreux mais les entêtés ont bien décidé de se terrasser jusqu’au dernier. Évidemment qu’il est encore debout. Mal en point, elle le voit d’ici. A sa posture, sa façon de se déplacer, comme son dos se soulève à sa respiration trop saccadée. Ne voit pas son visage mais n’a pas besoin de beaucoup d'imagination pour savoir qu’il a bien trop encaissé. C’est une riposte difficile qui la secoue; c’est la façon dont il titube qui la fait réagir. ≪ craven ! ≫ se retourne à l’instant où son nom résonne dans les bas fonds; there’s no way i’m leavin’ your here. Lève le bras. Lance la lampe. La seconde qui suit, le verre explose, l’huile éclabousse le sol poisseux et la pierre prend feu.
@Craven Barlow
[crédit; petit crackship de ma confection]

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and we both drew blood
but man, those cuts were never equal

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Elil Hedersett
Craven Barlow
Craven Barlow
Fistful of Steel
faceclaim & © : zach mcgowan (c) niniel creation (av), queen vixen (code sign), john silvers (gif)
to fear death is a choice
( music | moodboard )

nature : barbare humain sans foi ni loi, l’appétence du pouvoir en hérésie couronnée.
saisons : quatre décennies à ravager autrui.
myocarde : émotions ensevelies pour oublier l'âme qui l'avait jadis réveillée. le cœur insensible à la douceur, libre de toute attache, indifférent notoire.
besogne : voleur, arnaqueur, tueur, cartes multiples de ses masques d'apparat sordide. depuis peu, crawley pour les marauders, sans merci pour les gêneurs prosaïques.
# Ven 2 Fév 2024 - 22:31

Show me how it ends, it's alright
Show me how defenseless you really are
Satisfied and empty inside
That's alright, let's give this another try
can't catch me now
Œillade s’assurant de sa sécurité pour que l’âme de l’assassin soit enfin apaisée sur sa survie méritée. She’ll be fine. Car elle a toujours su paver sa propre voie vers sa brillante destinée, loin du brigand insufflé par sa personne indigente d'infamie. Il l’observe lui tourner le dos vers la liberté avec son bien dûment gagné, soulagement indicible retenu au fond de ses pupilles brisées. Ironie d’une situation que seule elle pouvait détourner. Car identité autre, et il aurait été parmi les enragés du butin dérobé. Lui aussi tourne le dos à cette sortie qui devra attendre avant de laisser place aux âmes en proie à la folie. Dogme appliqué : dos à l’amour, face au carnage.
Échauffourée ensanglantée. Seul échappatoire ; la force de ses poings et de sa volonté. N’est qu’un simple humain malgré la vigueur de ses muscles tendus de fermeté. Slicer s’était tu trop longtemps sur le pont de la cinglante fraternelle piraterie des marauders fringuant d’opulence. Ainsi débute le vrai chahut. Meurtrier de sang-froid, lame sortie de sa botte en scélérat sournois. Une première gorge ruisselante d’une cascade écarlate le baignant de rage incandescente. Sur le côté, coup de métal évité en agilité que l’expérience lui a inculqué. Secondes défilent, événements s’enchaînent en une rapidité affolante d'expressivité. Rage l’habite, et dans la cacophonie, n’est plus qu’animal assoiffé de sang éclatant de vilenie.
Jusqu’à ce que le carillon au milieu du chaos résonne en cloche salvateur de son humanité. Patronyme retentit, l'ayant déconcentré un instant lors d’une chute de grain de sable s’écoulant au sol pendant une éternité. Et subitement, le temps suspendu lui fait comprendre l’inévitable prémisses de l’incendie. Lampe virevoltante. Éclat assourdissant malgré le brouhaha ambiant. Puis dans une rapidité affolante, vague de flammes embrase tout le mobilier boisé. Brigands subitement interdit, confusion générale métamorphosée en panique ambiante. Profitant du désordre généralisé, empoigne toujours sa lame avec une puissante férocité, mais la foule disgracieuse se dirige inexorablement vers la sortie. Pris dans la mêlé, arrive péniblement à se frayer un chemin en embarquant au passage la pyromane de sa main entre sa paume rugueuse d’animosité. « Run, RUN ! » Sans un regard en arrière, vers l’affolement se propageant aussi vite que les flammes tonitruantes, il l’emmène loin, courant à lui en donner la sensation de voler dans les airs de l’île ombragée.

Une course contre les éléments les ayant amenés près du quai et de ses navires immobiles, la vie étant silencieuse à cette heure de la nuit. Heures pour les perfides sous le regard du secret vaurien. S’arrête contre le mur en briques d’un entrepôt déserté, reprenant souffle presque en asphyxie dantesque, coups reçus dans la rixe heurtant poitrail et muscles endoloris. Lame dans une main, la sienne dans l’autre, la mort ou la vie dont il ne peut se défaire, les deux nécessaires à son âme baignée dans la perfidie. Vitre brisée derrière elle lui offrant le reflet de l’homme qu’il a toujours été et qu’il sera éternellement même s’il veut le dissimuler, vainement. Hémoglobine l’ayant immaculé, se détache alors de son emprise, essuyant de cette même main en s'aidant du haut de sa chemise, regard virevoltant sur le chatoiement que reflétait le carreau harassé ; un meurtrier à l’aplomb sinistre. « You’re a damn fool. » ajouté en terminant grossièrement de nettoyer son visage encore émacié des phalanges d’autrui. Douleur piquante de la rixe ne faisant qu’aggraver sa bile. La pensait enfin en sécurité, avec suffisamment d’argent pour s’assurer une tranquillité d’esprit pour toute une vie. Mais elle est revenue, s’attirant maintenant davantage d’ennemis qu’il n’aurait su le faire en une nuit. « When I told you to leave, that means you're fucking leaving ! » grognement à la gravité surprenante, colère réveillée par son imprudence insensée. L’abondance comme destinée qu’elle a entravé inutilement, s’accaparant ce qui aurait dû être son propre danger. Faciès exténué qu’il frôla de son nez expirant fortement son impétuosité, souffrant atrocement sa contrariété face à ses choix effrénés. Instant éphémère qu’il rallonge en plongeant regard dans l’intensité de ses pupilles aux plaines verdoyantes de passion jadis partagée. « Why did you come back ? » Et dans sa respiration haletante de souffrance moribonde, anomalie dans sa voix trahissant une infime affectivité. Qu’elle réponde à ce geste inconsidéré, qu’elle lui donne une raison d’être revenue au cœur de l’agonie. Qu’elle lui donne une raison de l'avoir sauvé pour un avenir qu’elle seule peut faire rayonner.
@Elil Hedersett
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nature : kraken comme adn, tire aucun avantage de cette nature, qu'un orgueil blessé et des rêves brisés.
saisons : cinquantaine presque terminée, printemps ralentis dans la fleur de l'âge.
myocarde : malédiction qu'elle ne cesse de repousser.
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# Lun 5 Fév 2024 - 22:14

bet you thought I'd never do it,
thought it'd go over my head
i bet you figured I'd pass with the winter,
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Feu se propage a une vitesse folle et au lieu d’inquiétude attendue, sourire maniaque éclaire la salle. Certaine d’avoir fait le bon choix, et le suit sans hésiter quand il lui attrape la main. Le contact lui coupe la respiration; première fois que peau contre peau s’acceptent, depuis tant d’années qu’elle avait presque oublié. Les cicatrices marquent sa paume, pas besoin de le voir pour le deviner. Les connaissaient par cœur, et tout lui revient comme vieux souvenir oublié. Carmin arraché tâche les mains d’Elil, mais ne le lâche pas un instant. Pas le temps de s’y attarder, pourtant. Sent la chaleur des flammes lécher ses bottes, celles qui suivent tant bien que mal le rythme du fugitif. Et ils courent,
courent,
courent jusqu’à ne plus voir la taverne, ne plus sentir la fumée, ne plus pouvoir respirer.
S’arrêtent derrière un vieil entrepôt, rues abandonnées à leurs secrets refermés. Géant retire sa poigne, et malédiction lui hurle de la récupérer. Pulpe effleure l’hémoglobine adversaire dans sa propre main, peut pas s’empêcher de le regarder s’observer. you still know him by heart. that’s the fuckin’ problem. L'œil suit sa chemise, brunie par les combats, essuyer les marques infligées par l’égo abimé. Suit la ligne de ses veines, pulsent d’adrénaline et s’arrêtent au col ouvert. stop it. you stop this right now before regretting it. Alors elle arrête, lâche sa peau qui a tant changée parce que dès qu’il ouvre la bouche, colère noue sa gorge. S’attendait pas non plus à la reconnaissance éternelle, peut-être juste des remerciements sincères; mais la réprimande blesse. ≪ are you fuckin’ kiddin’ me ? if i’d left you there, you’d be dead by now ! ≫ qu’elle répond aussitôt, prise de court par sa réaction. Pas en avant, l’air menaçant n’a pas intérêt d’en dire plus sans le regretter. L’envie de cracher à ses pieds, continuer ce qu’on lui avait déjà infligé, retirer l'amertume de ses mots balancés. Pas capable de reconnaître qu’il pouvait pas toujours être le plus fort, qu’il n’était qu’un humain sans plus de capacités. Kraken a la peau d’acier capable de bien plus supporter que ce qu’il voulait bien lui accorder.
Sauf qu’au lieu de s’obstiner, de perpétuer querelle mal placée, espace comblé et délicat qu’il lui avait toujours accordé. Si violent envers le monde, mais incapable du moindre dépassement envers elle. Pourtant, le geste traduit l’agacement, souffle terrible qu’il expire comme sentence irrévocable. Peut pas s’empêcher de chercher la dernière fois qu’ils s’étaient autorisés telle proximité; souvenir qu’elle croyait avoir effacé.

she’s waiting for him, in the clearing behind the houses.
protected from nosy looks, she’s absolutely sure of her plan. she’ll get on the black veil, wearing men's clothes, her hair already cut under the fabric. so, when twigs crack beneath his feet, she hides. she surprises him, but he doesn’t jump. he never seems scared, and he has a soft smile right around the corner. she loves it. he grabs her by the waist, and she always seems so frail under his iron hand. he gently kisses her on the forehead, then asks; “what’s the fabric for?”


Son plan n’a jamais fonctionné, il l’a abandonné, des années sans s’adresser la parole; depuis ses cheveux ont repoussés, elle s’est faite à l’idée et a tout abandonné. Et à cet instant, lorsque son nez effleure la peau à vif, le reçoit comme une gifle. Derniers moments à la tendresse balancée au visage, se force presque à lever les yeux pour ancrer l’instant. ≪ i couldn’t… ≫ tell him. tell him you’d die if his heart stopped. ≪ i couldn't leave you out there, getting torn apart. because you would’ve been. ≫ because of me, because they couldn’t accept a woman winning but you did and you taught and i followed everything you ever said and—

Malédiction comme un aimant, obligée de puiser dans sa volonté affaiblie pour s’éloigner. Incapable de tout oublier, telle proximité lui donne envie de fuir à nouveau, encore plus loin cette fois. Et puis endocarde dit le contraire, envie malsaine de tout effacer, s’abandonner à la facilité quitte à tellement le regretter. Alors juste un instant, imagine que jamais n’ont pris chemins aussi différents. Défendue auprès de l’équipage, soutenue pour l’ouverture de son échoppe et épaulée à la mort de la mère étrangère. Son cœur s'apaise, battements réguliers lui permettent de reculer. ≪ come on, you’ll bleed to death if we stay here. ≫ Ouvre la marche pour abréger souffrances, lui laisse pas le choix que de la suivre; s’échappera pas à nouveau— ou peut-être avait-ce toujours été l’inverse. Ruelles sombres dans la nuit défilent, aussi occupées que désertées, et fait de son mieux pour ne pas éterniser le voyage. Quand devanture abandonnée se dessine, vérifie à nouveau qu’il ne s’est pas défilé. you don’t want him to disappear again, that’s why. ≪ welcome to the best healer you’ll find on the island. ≫
@Craven Barlow
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saisons : quatre décennies à ravager autrui.
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# Mar 27 Fév 2024 - 19:54

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Le temps n’était finalement qu’un simulacre de pacotille sachant impunément tromper ses adeptes qui ne peuvent fatalement que s’y soumettre. Car des années les avaient séparés, une distance incommensurable et moult chapitres entamés puis terminés sans qu’ils ne soient présents l’un pour l’autre pour s’accompagner. Mais cette paume enserrée entre ses phalanges oblitèrent en une seconde les millésimes s’étant achevés.

Jusqu’à son reflet lui faisant rappeler l’horripilante réalité ; monstruosité incarnée, l’homme en proie à ses pulsions meurtrières, le sang comme breuvage éternel, la violence comme étendard sacrificiel. Incarnation de sa fureur, le visage tuméfié qu’il nettoie d’un revers de tissu imbibé d’hémoglobine, témoignant de sa fulgurante véhémence. Lâche son emprise pour se consacrer à nettoyer son masque ensanglanté dissimulant visage émacié, terrifiant de férocité. Et en lâche incontesté, il la blâme pour son geste inconsidéré. Ne peut se permettre de s’inquiéter pour elle tandis que le monde rêve de le voir se déhancher au bout d’une corde serrée. “if i’d left you there, you’d be dead by now !” Et de manière abrupte, répond par un violent mécanisme amer d’impétuosité; « So what ? » Regard sombre. Est prêt à accueillir le Mort à bras ouverts d’audace et d’animosité. Qui pour le pleurer, qui pour prier pour son âme condamnée aux pires châtiments pour payer les crimes de son vivant ? Personne d’assez fou pour le considérer comme valant la peine d’être sauvé.
Sauf elle.
Elle qui est revenue.
Elle qui a risqué sa vie pour sauver la sienne déjà perdue.
Affreux ressentiment, quel gâchis que de s'épuiser pour lui. Frénésie de violence et de rage pour une survie qu’il paye d’une âpreté abjecte. Rien ni personne ne saurait connaître l’obscurité de son âme qu’il a lui-même forgée.
Alors, quémande explication de son comportement absurde. Réduit l’espace entre leurs silhouettes éreintées de leur course effrénée. Attend ce qu’il sait ne saurait être vérité. Force la confession quitte à la bouleverser. Elle est agressive parce qu’il l’est, ne sait pas faire autrement pour déverser le trop plein de sentiment impossible à nommer. “i couldn’t…” Suivi d’un aveu reçu en silence volubile. Raison s’envole pour finir en tourbillon d’incompréhension. “i couldn't leave you out there, getting torn apart. because you would’ve been.” Révèle tourment manifeste de son bien-être délétère. Abîme de l’entendement alors qu’il a été le précurseur de son affliction, provoquant leur éloignement et sa propre condamnation. « Maybe I would have been, maybe not. It doesn't explain why you care after what I did to you. » S’éloigne en écho à sa propre distance qu’elle inaugure. Saboteur de bonheur, détruit le peu de bonté daignant réussir à s’infiltrer dans les fines interstices de son humanité ébranlée.

Jusqu'à être quelque peu interloqué par sa proposition, compétences inédites que les années lui ont manifestement comblées. « How ‘bout that, you’re a healer now… who taught you ? » Singulière curiosité de ses connaissances qui lui auraient appris le don sacré de guérison des plaies cutanées. Ne lui laisse pas d’autres choix que de la suivre malgré sa réticence forcenée. Traîne les pieds, démarche branlante des contusions internes encaissées en grinçant des dents à chaque mètres franchis. Hésitation éprouvée, égo surdimensionné ne supportant pas d’être le poids à traîner. S'arrête avant de franchir la devanture, le regard posé en fine inspection de sa sauveuse improvisée. « This is a waste of time. » Fierté disproportionnée couplée à une méfiance face à autant de charité venant de celle ayant subi sa trahison effrontée. « You should run right now with your due. I can handle a few bruises. » Surprotection voilée par un orgueil incommodant préférable à de la compassion contraignante. Puis s’arrête un instant, coup d'œil aux alentours, les sens en éveil et les paumes sur abdominaux endoloris des coups qui ont été enchaînés sans une once d’accalmie. Refuse le gîte et les soins proposés en irritable vaurien des bas-fonds infâmes. Reporte son attention à la silhouette ténébreuse. Accentue le mal dissimulé dans un regard dénué de mansuétude brisée. « Just go, I don't need you to babysit me. » stop stirring up those bittersweet memories.
@Elil Hedersett
[crédit; icon (c) renegade]

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