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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Noor Sahni
Noor Sahni
(( venus anadyomene ))
faceclaim & © : shonali singh ©a devious route, signature ©awona
fuel to fire (rafe) Jyr5

nature : les organes tiraillés par la mer et la chair troublée par le sel des vagues, sirène aux mélancolies onduleuses.
saisons : trente-et-unes.
myocarde : le naïf et fougueux amour des rivages; le corps gorgé d'adoration pour ce qui se cache dans l'incommensurable.
besogne : étroit lien entre les cieux et le cœur avide des océans; hexham des marauders.
# Sam 27 Avr 2024 - 21:18

what a day to choose;
torn by the hours,
all that i say to you is like
fuel to fire

sous les dernières promesses du soleil et de ses prétentions orangeâtres, les derniers souffles du jour s’estompent le long de l’horizon. et avec lui les vagues mélancolies des cieux encore dansants, hésitants dans les quelques mobilités brouillardeuses. noor réalise, sans trop de surprise, que les rivages de lawfort s'essoufflent à la même allure qu’auparavant. que s’il y a une quelconque façon d’embrasser la fausse nostalgie qui rôde sur l’île, elle l’a sûrement manquée de quelques années–ou simplement n’existe-t-elle pas, et s’est elle elle-même achevée le jour où noor s’en est enfuie. y revenir n’a rien d’émouvant et les souvenirs ne pénètrent qu’à peine la couche qui enrobe ses organes.

l’équipage s’était démantelé quelques heures plus tôt, partiellement constitué pour diminuer leurs chances d’attirer les regards et réflexions, et noor avait suivi, la mine froissée. les tâches effectuées les yeux plongés dans des lueurs taciturnes, semblable à une attitude puérile que l’on traîne avec soi pour exprimer l’étendu d’un mécontentement dans lequel on entraînerait la terre entière et ses fonds marins.

finalement, la contrariété s’est tue au centre d’une taverne familière. un verre encore plein, une allure passive entre les lumières jaillissantes contre les parois d’un lieu autrefois quotidien. le crâne capuchonné du tissu d’un vêtement épais étalant son obscurité sur les hauteurs de son visage, noor endure sa propre frustration, chaque minute pesant sur les épaules. l’attente d’un allié, d’une nouvelle, d’un point final, un ‘lright, let’s get the fuck outta here. le regard vacille de silhouettes en silhouettes, prenant soin de n’en reconnaître aucune en s’y perdant plus de quelques immédiates secondes.

après plusieurs pénibles fragments de temps égarés, la patience joue, entêtée, et se dissipe dans l'allégresse voisine. noor se redresse, imperméable aux stupides ébullitions d’euphorie, se fraye un parcours entre les individus et les éclats. la langue rouspette, claque le plafond de sa bouche dans l’élan d’exaspération. elle pousse, se débarrasse, se retrouve parfois coincée, libérée, prise au piège de nouveau dans les tornades sociales. puis, inévitablement–le corps se brusque alors qu’il s’apprête à se tourner vers la sortie, entrechoqué contre un autre qui surplombe le sien. “sorry,” jeté hâtivement, pour ne pas être vue, pour n’être qu’à peine entendue. quand le silence étend le poids de son inconfort, que la masse reste immuable, noor prend finalement le visage en considération. sinueuse, la surprise s’infiltre sous les paupières qu’elle tirent subitement, glisse le long de sa figure, infiltre les mâchoires. “i–” son fuyard du creux de la gorge, plus bas qu’un murmure, moindre. le pendentif noué à son cou semble frémir; elle y porte sa main d’un geste vif. avant d’avoir véritablement l’occasion de mieux reconnaître l’individu, noor s’empresse de contourner l’homme à qui ce qui décore sa nuque revient pour s’extirper de la taverne précipitamment.

l’agitation guide ses pas dans les ruelles ayant déjà soutenu les affres de l’enfance. instinctivement, noor s’y engouffre sans avoir à prévoir son chemin, les artères de l’île se découvrant à elle naturellement. la cadence du cœur distance celle de ses jambes et rapidement, l’air se fait précieux. pourtant, elle ne se retourne pas, n’ose qu’à peine froisser le lien de son cou pour surveiller les ombres et avance à mesure que le feu de sa poitrine se répand violemment jusque dans ses racines.

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Noor Sahni
Rafe Ortega
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[ from the belly ]
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in your eyes,
night cold,
i see the end of us


nature : LEVIATHAN à la peau d’écailles forgée par l’empreinte astrale sur une eau décalcomaniée.
saisons : QUARANTE-NEUF frimas infernaux. froissement punitif d'une gueule dont on ne voit les dents que lorsqu'elles deviennent prétexte à arracher trachée, larynx et jugulaire.
myocarde : fâcheuse RIGIDITÉ empêchant conceptions d'amarres, quai difficilement accostable. dans l'imaginaire collectif, on le soupçonne frigide.
besogne : THE INSURRECTION, leader des BUTCHERS. stratège militaire aguerri par des années en mer.

# Mer 1 Mai 2024 - 12:34

you're like the calmest;
slit to my neck.
fuel to fire

le chariot illuminé des astres striait le ciel pour la deuxième fois depuis que le léviathan punitif avait dépassé perron de la citadelle et que le corps d’otto alighieri gisait froid comme les statues de pierre qui parsemaient son jardin. dans les flaques d’eau, débordements d’un ciel pleureur, se cachait le crépuscule meurtrier. elles se fendaient en gouttelettes au passage des damnés, dont l’un, en particulier. brutus éreinté, foulant d’un pas lourd comme son nom les pavés d’une rome qui depuis hier sonnait le glas de caius iulius caesar poignardé. ainsi, il se mêlait à la foule pour mieux esquiver légions sinistres qui emportent toutes crapules un tant soit peu coupable afin de les interroger ou condamner, qu’elles soient pilleuses de pacotille ou assassines.

les uniformes bleus s’actionnaient à remuer autant embarcations de pêcheurs que clippers bourgeois, faciès que ceinturons. ce pourquoi le premier réflex du serpent avant que les servants ne signalent le crime aux autorités avait été de couler mousquet et lame saignante dans ces sources qui découlent d’un mont astral aux fonds infinis. il avait regardé le petit ruisseau se gâter de pourpre, lui renvoyer le visage d’un homme à la mine renfrognée et morose. puis de ses griffes il avait brisé la surface cristalline et elles s’étaient attelées à nettoyer gueule et sang séché, ainsi qu’à enrouler bandage de fortune autour du cadeau d’au revoir que le vieux diable lui avait laissé.

s’il désirait s’échapper, il aurait certainement à tasser dos et ratatiner tête pendant quelques aurores encore. puis saisir la première aubaine marchande ou braconneuse pour déguerpir, idéalement jusqu’à barter bay où il n’aurait plus à cacher visage et méfaits, où il trouverait dans ses allées frauduleuses crinière de banshee à écraser au mortier pilon et à saupoudrer sur sa plaie. mais il est loin d’une échappée prochaine, et ses membres tiraillent autant que sa gueule brûle d’une fièvre nouvelle : la blessure de carabine refusait de complètement se rabibocher malgré la mue qui tentait bien mal de revivre couche superficielle sans remède à un problème qui se terre cent couches plus profondément encore, sous le muscle et pas loin d’un humérus heureusement sain et sauf, s’il pouvait en croire sa mobilité.

alors quand la horde vengeresse fouille et brusque les stands endormis des marchands d’aromates et de fretins, il se fond derrière portique et se colle comme une ombre à son dormant, l’œil vif s’assurant par les vitrages poussiéreux qu’elle ne faisait que passer. dans l’antre des déchus, un cri joyeux fait siffler son oreille et il gronde en repoussant le bienheureux loin de lui. tout autour, les marins fêtent un retour en mer mouvementé. chopes giclent dans les airs, rires et embrassades de celles et ceux que la mer n’avait pas encore réclamé.

il se fraie un chemin naturel dans la foule allégée par les effluves d’alcool bon marché. au bar, dépose une boîte à priser en argent ainsi que les restes d’un collier de perle. ‘i need change.” la barmaid lui retourne un œil méfiant. “we ain’t a tradin’ bus’ness here, big boy.” les humains de lawfort n'étaient définitivement pas de la même espèce que ceux de barter bay. “do you have any idea how much this is worth?”, une langue agacée et sifflante qui n’arrange en rien son affaire. “trust me dear, i know,” en prenant une perle entre ses doigts, en la portant à la lumière avant de la reposer dans la paume du titan. “i just won’t risk it. not wit’ the regiment knockin’ at me door ‘very now ‘n then. now ya want booze o’ what?” il retrousse nez. referme poigne et enfonce les perles dans le fond de sa poche. grommèle un, “well fuck it, then.” avant d’échanger pièce en bronze contre chopine pleine.

il évite à nouveau les bousculades pour chercher coin de paix où déinsfecter et cautériser sa plaie. mais avant même d’entamer son exit, est heurté par une chétive idole de chair et de sang qu’il lui faut quelques secondes pour reconnaître. une cascade de cheveux noirs aux reflets d’acacia, de grands yeux qu’on aurait pu croire maquillé de khôl tant cils les décoraient, doux pinceau balayant la surprise des paupières écarquillés. “you–”, mais elle se faufile si bien entre les corps qu’elle pourrait se prétendre vipère elle aussi. il tente de l’attraper plusieurs fois, s’improvise pêcheur à même ses mains, mais la petite créature file et glisse comme poisson dans l'eau. “come back here you little shit–” le froid de la nuit frappe son corps fiévreux de plein fouet. malgré cela, il s’élance à ses trousses, sueurs froides collées aux écailles. une allure modérée qui devient de plus en plus effrénée au fur et à mesure que les ruelles se vident et que les yeux curieux se rarifient.

finalement, lawfort retient son souffle. elle l'a mené droit dans les mélimélos du port, que seul natifs peuvent parcourir à grandes enjambées. la lune embrasse  les dalles humides et glissantes. les bottes en cuir meurtries par le sel s’haussent et s’enfonce dans la boue sans un bruit. deux pupilles rondes se mutent en ellipses oviformes. “you're not winning this game, thief.” un cœur s’attise en flambée à sa gauche, enveloppé d’une silhouette muette, tentant tant bien que mal de taire et dompter l’ardent et le féroce derrière les murs d'un hangar.

got ya.”, par dessus l’oreille attentive. son avant bras s’impose comme étaux de fer contre les épaules de la voleuse. peau fiévreuse rencontre chemise plissée. “you took something that belongs to me.”, le danger dans la voix, plus agacée que cruelle. “where is it?” plus bas, une fine chaîne en argent leurre quelques reflets lunaires.  disparaît sous fine dentelle. il l’extirpe d’un doigt jusqu'à révéler le pendentif improvisé. “seriously?

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nature : les organes tiraillés par la mer et la chair troublée par le sel des vagues, sirène aux mélancolies onduleuses.
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# Lun 6 Mai 2024 - 13:28

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vastes echos de l’ingénuité défilent, les rapides moments où on osait l’arrêter, l’entraver d’une simple paume sur l’épaule et qu’armée seulement d’un regard brillant, elle n’avait qu’une fiction parfaitement maîtrisée à renvoyer. (the guy over there told me to do it. he’s very mean to me. he won't leave me alone–you have to help me.) et alors il était facile de prendre les ailes. les malédictions gardées contre les murs de ses lèvres, pulsant près de l’humidité–l’avidité se faisait plus facile sous des cieux plus cruels.

rendu immobile par une force que seule la stupidité pourrait oser contrer, alevin coincé dans la gueule de son prédateur. avec un peu plus d’insistance, sous n’importe quel autre astre, le corps se briserait facilement auprès de la pierre usée. la frustration frappe en aiguilles dans la plante des pieds. hargne grimpante, s’immisce dans gencives qu’elle gorge de mépris. “do you ambush women on the streets often?” craché d’un peu plus bas, venin imbibant lèvres et visage. l’échine tremble brièvement face au serpent, comme si l’entièreté de son être savait et protégeait, pressant les os d’aller frémir ailleurs. mais la chair est plus têtue, se visse résolument autour du squelette.

l’absurdité de sa main s’enroule à la chaîne qui relie l'inconnu à elle, contraste ridicule entre deux enveloppes qui n’appartiennent pas au même monde. la poigne n’est même pas un peu ferme–elle est, simplement, pour s’opposer. l’acrimonie se déploie sous forme bestiale, les dents se font canines et brièvement s’impose l’idée d’une riposte animalière. puis, une courte réévaluation garantit que peu de choses pourraient mener la coupable à ne serait-ce que l’illusion d’une victoire absolue. l’ébauche du plan est tue; les démangeaisons aux quatres coins du corps abattues.

la mâchoire se tend à mesure que le regard s'aiguise. créature piquée, agacée que l’on s’empare de ce qui semble être sa seule possession–qui elle-même ne lui appartient pas. les crocs grattent aux gencives et la langue se fait amère. “if it belonged to you it wouldn’t be sitting around my neck. it has been for a little while now, and you were nowhere to be seen. means you weren’t looking for it–means i get to keep what i find.” logique puérile tissée en quelques secondes. si l’or lui comblait la bouche, elle s’en serait emparée d’une hâte bien plus vive.

dans les creux et les reliefs se dessine la figure assombrie. les souffles esquintés qui s’échappent du corps dressé dans les efforts pénibles, la chaleur vorace qui s’en émane; même rendue proie, la pirate s’alimente des signes évidents. se réjouit secrètement des tracas–s’invente sangsue sinueuse, rêve de se loger quelque part près de la plaie battante, là où elle entendrait mieux les cacophonie désaccordée d’un sang qui chasse le sien. “you look like you hurt people for a living,” susurré brutalement dans quelques mélodies moins assurées, peut-être elles-mêmes issues d’une crainte fugace. la carcasse sirène grelottante sous le regard serpentin, malgré l'audace qui se veut acerbe. mais impudence subsiste, agrémente le regard de danses passagères obstinées. “seems like it's wearing you out. you better be quick about it before you bleed yourself to death.”

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# Ven 10 Mai 2024 - 16:17



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insigne entre les doigts, dont il trace le contour du pouce. alliage d’or et d’argent, filins serpentins dansent autour d’une lance aux huit ardillons lacérés. à son cœur, ellipse en chrysoprase (green eye, protector of the green earth and the green sea). dessous, pulpe de l’index caresse la gravure qu’il connaît autant par cœur entier que fendu,

R

(( this is for you; to make it official.
to make what official?
your ascension, kiddo. ))

sa mine aggravée laisse deviner les échos d’antan, une chanterelles de violon à la plainte étouffée, une boîte à musique aux vibrations moroses. contre la sclère, filtre réfléchit lui aussi l’astre lunaire. pendant une seconde, une minute, il n'est pas là. pendant une seconde, une minute, il n'existe plus. mais ridicule griffe espiègle fait tinter chaîne d’argent. le rapatrie parmi la pourriture visqueuse d'une lawfort vicieuse, alors qu’il s’imaginait déjà flottant et assoupi, loin d’ici, in the belly. arraché du songe, arraché d’une chanson qui le hante autant qu’elle lui arrache le ventre. comme pour insister plus encore, petite scalaire balafre de mots cruels le géant, qui réalise que,

he’s losing too much blood
he almost passed out right there
he needs to cauterize that shit
quickly

songe devient grimace quand rattrapé par réalité; dans la nuit, parce qu’il est grand et imposant, on le réduit à prédateur. monstre marin aux crocs acérés, boa constrictor qui étouffe et dévore d’une bouchée. “are you a fucking child? you licked it so it’s yours, uh?” ignore l’accusation désespérée du poisson dont on a coupé les nageoires ailées. une bouche blasphématoire parce qu’elle sait qu’elle n’a jamais eu aucune chance de gagner autrement. retour d’un bâton qu’on lui lance à la figure, “do you steal people’s stuff regardless of who owns it, what they represent and what could potentially happen to you if the wrong person saw you wearing it?” démon fume, menace plane dans le creux d’une fine gorge, où les ardillons dangereux du médaillon se pressent pour mieux entendre le tambour d’une petite vie insignifiante. i could slit your throat with it. i could leave you there, bleeding out in the night. i doubt anyone would even notice you’re missing. chamade qui ne fera point rappliquer soldats : ils sont seuls, et dans cette histoire, david est écrasé par goliath avant même que première pierre ne soit lancée. “who do you think i am in this tale, thief? the savior or the hangman? wanna find out, if i hurt people for a living?

mais l’étaux n’en est plus un, et si son bras s’enfonce contre les épaules de la pillarde, c’est parce qu’il n’est pas certain de tenir debout s’il ne faisait confiance qu’à ses pieds. vents d’âme font vibrer ses narines. secoue sa cime étourdie. et se ressaisit le cobra, qui enfile déjà autour des doigts la chaine. cherche la fente d'un fermoir d'une la main tremblotante. pourrait l’arracher sans le moindre effort, mais peste et grogne plutôt quand ses doigts massifs manquent de virtuosité. contre la gorge découverte coule son ichor cuivré. mais s'arme de patience et clic, médaillon qui n’en est pas un atterrit dans la paume, disparaît dans une poche avec les babioles qu’il n’a pas réussi à échanger plus tôt, tintinnabule d’une fibule à la précieuse lullaby. “now, since you crossed me one too many time, you’re gonna give me the name of the person you’re working for.” furieuses billes toisent la chipie, attentives et inflexibles. “oh, and while we’re at it,” en tendant sa main. “give me whatever it is you’re hiding on yourself that you intend to stab me with the moment i let you go.

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# Jeu 16 Mai 2024 - 23:25

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venin serpentueux glisse contre le visage. le crâne tente une échappatoire, cou vissé vers l’ouverture de la nuit et ses nuages. peut-être aurait-il fallu s’échapper dans les flots et ne jamais fouler la terre. le pendentif emprisonné à sa gorge avait de ce confort; il marquait, d’une façon ou d’une autre, le passage d’une vie à une autre, puisque l’envolée en mer avait débuté après son obtention. il avait de ce précieux chapardé, n’avait aucune raison de se trouver contre peau et pourtant, faisait office de souvenir. réflexe de l’effleurer de temps en temps, entre quelques rêveries. toujours noué, même dans le sommeil. caché, pour qu’aucun n’en remarque la lueur. l’égoïsme se dépeint en plusieurs tableaux, tous assortis aux orages de noor qui ne les révéleraient pour rien au monde, et qui perdraient de leur art la seconde même où leur possesseur poserait sa juste avidité dessus.

(thief,) la bouche rouspète. les yeux s’enveniment. “you weren’t looking for it–” s’épuise à défendre son terrain, s’arrête lorsque pointe chatouille la peau de la gorge, taquine l'œsophage. les mots s’en envolent alors plus méticuleusement—plutôt, arpentent les couloirs avec prudence, ferme impression qu’ils ne seront pas étudié si méticuleusement que ça. la colère voisine trop ardente, trop tranchée.

brève frustration visite le visage quand le collier lui est ôté; compagnon des semaines récentes arraché subitement. les veines bondissent, hurlent de s’offusquer proprement. mais la langue ne fait que claquer et le corps n’est pas absurde au point de se hisser contre la masse—au contraire, il manigance en silence. les probabilités défilent, paradent dans l’imaginaire embué par le poids de la nuit. les dents grognent encore. le vacarme n'aurait pas lieu d'être si la chair avait été correctement rompue en temps voulu.

mépris éclate à la mention d’un supérieur. les sourcils dessinent le mécontentement qui s’impose en refus catégorique de dire quoi que ce soit. as if. avant de libérer de nouveau le feu de sa bouche, l’attention s’aiguise de nouveau sur le serpent. l’état vacillant traduit une chance infime, peut-être la seule qui se présentera du reste des avenirs les impliquant tous les deux. l’entier du corps ignore les remarques sinueuses de menaces, ne remarque que ce qui l’intéresse. “you’re hurt,” remarque du bout des lèvres. sonde l’enveloppe, parasite chasse. if you can get your hands on me i sure can do the same. péniblement contre la force, la main se hisse tant bien que mal près de l’épaule, dextres vampires à la recherche du fer liquide. arrivée près de l’épaule, frisson traître livre le secret sanguinolent à l’instinct murène. griffe se referme. “there it is.” le doigt presse pour trouver la plaie, vise à appuyer dans la chair ouverte. le coeur se serre brièvement. mais les paroles s’en extirpent différemment. “i’m not going to give you anything. you really are the type of man who’s used to take from others through barks and bites—what i do opposes that completely, truly.” (thief,) sans nom, sans rôle, sans lien. petite fille idiote à qui la pierre de lawfort a rendu les idées amenuisées. enfant sans horizon, voué à mourir quelque part où elle ne saurait être trouvée—ni cherchée, ni perdue. la sentence pourtant juste garde sa saveur amère, râpe contre les gencives. “i don’t think you’re anyone in this tale. a bystander with dirty hands, at best. you belong in stories that are too old for this world. i’ve probably read about you by mistake, once.” et pourtant dansait la fascination pour les contes empilés dans l’arrière boutique de faraj, embrasés de poussières, dont elle retraçait les lettres pour gagner quelques minutes. l’égarement n’est que de courte durée. rien n'était lu par erreur. “give me the necklace back and i’ll help you with,” légère pression du bout des doigts, “this. or you can pass out somewhere deeper in the city, and i’ll take it from your corpse then. your pick, i guess.”

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# Sam 18 Mai 2024 - 17:35



you're like the calmest;
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main tendue du collecteur de dette, paume comme parterre gelé qui se bute contre bêche[use] plus insolente que lui. chaperon rouge s’invente sans attaches et sans défenses, refuse de révéler quoi que ce soit de son appartenance. loup froissé perd patience (she's trying to buy time), se demande s’il gagnerait pas à la dévorer (time is not something he can afford to spare); deux corps froids dans la nuit à deux opposés contradictoires de la citadelle des lumières. l’un dans prison d’or, l’autre dans prison de boue et de crasse. et après? tente diable au col bleu une fois peut se permettre l’échappée belle, mais deux?

grogne quand elle enfonce index et majeur dans la plaie sanguinolente. corps qui se tend, muscle déchiré qui hurle et irradie jusqu’aux cinq extrémités, jusqu’aux yeux, rouges et poisonneux. “‘fuck you think you’re doing–” dragon crache fièvre par flambée. ses griffes se font étaux impartial et menottent la main coupable. sert, sert, sert le poignet porcelaine, marque comme bracelet au soleil sans volonté de protéger la peau fragile. petits doigts de fée restent plantés là. vive, vive, douleur, se mêle à couleurs, vives, devant les yeux couleuvres. tâches noires qui se multiplient, et coule l’œuvre d’une vengeance imparfaite. or géant siffle, “pissy little things. give them the illusion that they’re [s]afe and they [s]tart to [s]pit.” mais que peut-il faire. elle sait déjà qu’il n’a aucune intention de la tuer, elle en abuse déjà bien assez (he should have, he should have, but she’s nothing, guilty of nothing but being a nuisance and he was nothing once, too). alors considère ce qu’on lui propose en gardant la fibule enfoncée dans la poche.

he won’t give her that, no
but he could spare other valuable things


what, (une pause étirée, un souffle éreinté) makes me think you can even fix this?” fait spectacle de sa force, force la pression des doigts dans le chaud carmin, main touche ruisseau de vie qui s’échappe du trou béant, entend ainsi lui dire this won’t kill me. this is nothing. i survived worse. puis tire le bras en l’air, soulève la nymphe au dessus des pavés; poupée de chiffon qui pèse rien. “before you start to gripe about this and that, remember i just offered you another option and you said no.” commence par tâter bottes en cuir à la recherche de ce qu’elle a pas voulu lui donner. griffes remontent le long des jambes mais s’attardent pas trop. soulèvent sans cérémonie la chemise brodée que l’obstinée a enfoncé dans son pantalon. trouve qu’une petite dague en argent, là, contre le nombril, qu’il retire doucement de son étui. petite corneille fait de son nid coffre à préciosité. géant peut pas s’empêcher le rire-grimace, “you stole this too? no, wait, you ‘found’ it, right?”, en lâchant la moins que rien pendant qu’il scrute les détails de la petite dague. apprécie la mitre dorée, le manche en bois de cerf, les détails méticuleusement taillés dans la surface osseuse. “i’ll give this back to you later.” bouts des doigts pas loin d’la nuque la pousse dans l’obscurité, “easy pace, now.” et parce qu’elle a l’air de connaître la ville, “find us somewhere with a fireplace, clean water and no curious eyes. if you behave, you’ll be compensated for your trouble.if you don’t… well, we’ll see.

suit la voie qu’elle trace non sans surveiller les environs. mystère nébuleux s’est abattu sur lawfort. la plupart de ses myrmidons dorment, les sans sommeil sont sur les plages, les ports et leurs rues adjacentes. marins qui reprendront le large à l’aube pour profiter d’un vent favorable. yeux d’serpent s’invitent sous la chair et surveillent la chaleur qui s’en émane, tout particulièrement sur cette nuque découverte que dague chatouille sans jamais pénétrer. what's your part in all this? who are you?so you can read, uh? why would a petty little thief know how to read, i wonder,

a learned thief
might not be just a thief


pense à la dernière fois qu’il a manqué de l’attraper, elle, sur le point de prendre le large. pense à la taverne dans laquelle ils viennent de croiser chemins encore. marins joyeux, marins qui fêtent dans les bas-fonds de lawfort, loin des regards, loin de la navy. marins qui s’cachent?you’re on a crew. and these arms are too weak for a deckhand’s work so, what are you, exactly?

cr: vixen (code)

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a man
with no face.
just a blurred out portrait.
Rafe Ortega
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