le silence écartèle les côtes, et dans les régions de l’âme, se loge en maladie. nécrose doucement répandue se gave de latence, horizon échappée par-delà brumes insanes. songes faisandés luisent sous le giron sélénite, imprégnés des arômes de l’ichor qu’une destinée promet de verser, en fléau des serments brisés.

barque tangue au gré des eaux réfractant prurit du serpent; dénouement ébauché dans ces luttes ineffables, et le renoncement. puis l’esprit se délite, s’essaime, brutalement couvé par la tiédeur du néant retroussant ses courants froids. « don’t » glaive de givre traverse capuchon jusqu’aux esgourdes d’une ondine. « i’ve asked you to come with me because i know where your loyalty lies, because i trust your strength and your mind — but it doesn’t mean i trust the likes of you, yet ». anamnèse d’une rancoeur séculaire tiraille, car écailles sous splendeur nacrée dans leurs sillons, traînent leurs cilices macabres. « never use that thing on me ever again. »

the ache, the lack, the betrayal, let them drown me.

pirogue s’amarre, jette sur la terre sacrée ces filles d’anathème à la lisière de ténèbres entonnés par cyprès et feuillages. dragon se pare de lumière, tendue vers des cieux indifférents. nature racornie aux ondulations du brasier et au courroux de titane. « he said i’d find the shed near the coast, it shouldn’t be so far east now » murmures s’allongent à travers le bois en gardien des feintes saintes. « i’ll go — you do what you have to, but do not engage first » mire solennelle agrippe ménechme en une dernière sommation silencée — don’t get yourself killed.

sylve enveloppe de son sinistre l’ombre de couleuvre, dans fosse arborée de semblables jamais telle dissonance en fissure du paysage. en racines hostilité éructe son cri, et dans le vent dressé instille sa malédiction. sifflements ancestraux n'atteignent rogue qui, désormais sur le perron, cogne volition.