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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
wall of glory

jack
rising star

BTM
nouvelle ère

sigvidh
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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
museum of sinners
— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
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Billy Bowen
Billy Bowen
the runaway
faceclaim & © : Tati Gabrielle ; avatar © Swan ; code signature © Magma ; gif signature © Acecroft ; icon signature © Alcara.
❝ When life robs you
sometimes you have to rob it back ❞

[MOOD | MUSIC]

nature : Humaine miraculée, de la malédiction paternelle rescapée ; ne lui restait au cœur que la culpabilité au souvenir du kraken accablé.
saisons : Surpris par sa propre survie, il s'était découvert la ténacité d'une indésirable entité ; créature endémique que la vie ne semblait affecter. Étonné de voir son propre corps vieillir, changer, il avait atteint les vingt-neuf étés.
myocarde : Des années à errer, spectre solitaire finissant sans cesse par s'esquiver ; par les sentiments effrayé.
besogne : Les Marauders, sa famille choisie pour qui elle avait une fidélité sans faille. Il détroussait, il pillait, en bon voleur, en parfait harlow ; c'était ce qu'il connaissait le mieux.
errance : Fuir. Fuir, fuir et faire des mers son évasion, sa maison. Effacer de son esprit Cover Island qui, pourtant, s'immisçait inlassablement ; vers qui elle retournerait toujours fatalement.
# Dim 17 Mar 2024 - 1:14

run away, from the river to the street
and find yourself with your face in the gutter
— meet me halfway —
Marché noir. Dangereux, intimidant. Lieu de tous les vices et de tous les viciés. L'endroit ressemblait à un mythe, parfois redouté, souvent recherché. À force d'y passer du temps, pourtant, le mystère se levait et le lieu devenait quelconque, banal. Pour Billy, rat des mers, voleur invétéré, le sombre marché était familier. Presque l'une de ses nombreuses maisons improvisées. Et, aujourd'hui, iel était d'humeur à célébrer. Les affaires allaient bien ; ses derniers méfaits lui avaient beaucoup rapporté.  

En l'honneur de cette journée, elle avait décidé de faire le tour des marchandises, d'essayer de se payer quelque chose -si elle ne finissait pas par simplement le prendre. Son regard intéressé se porta sur des alcools d'origine inconnue, plus ou moins artisanaux. Billy, déterminé, Billy plein de verve vers le marchant s'était avancé. Dans le coin, on aurait dû le connaître depuis toutes ces années ; mais il essayait de rester caché. Se vêtait chaque fois de vêtements amples et à capuches. Pourtant, c'était empli de morgue qu'il négociait sans gêne avec les revendeurs.
Une aura de confiance -réelle ou feinte- menait loin. Et une aura de confiance menait surtout partout.
« Hey bud. How much is your better stuff for a good friend ? »
Ils s'étaient vus quelques fois seulement. Avaient fait de bonnes affaires en s'associant. Ce n'était pas vraiment faux, même si ce n'était pas entièrement vrai. C'était une réalité enjolivée, teintée d'une proximité imaginée, que Billy n'aurait même pas été capable de ressentir. Dans le doute, pourtant, peut-être que son cher ami s'était un peu plus attaché à lui.
Billy était doué. Billy avait la langue douce, était un beau parleur, savait mentir et faire rêver de ses simples mots. Billy, cependant, avait tendance à se laisser berner par son propre orgueil. Il avait confiance en ses capacités et quand il avait trop confiance en ses capacités, il faisait des choses stupides, parfois sans même penser.

Son interlocuteur ne le reconnaissait même pas. Son interlocuteur n'était pas content, rapidement prêt à user des poings plutôt que de discuter plus longtemps. Billy n'avait pas peur, même si elle aurait sans doute dû. Mais Billy, malgré l'orgueil l'ayant poussé à la connerie, avait remarqué que son ami factice avait plusieurs alliés. Elle savait se battre mais sa bêtise avait, heureusement, une limite.
Il valait mieux fuir.
Sourire, jouer les innocents
et fuir.
La conversation avait continué, venait à peine de se terminer et iel sentait déjà des regards lourds se poser sur ellui. Il fallait réagir, maintenant.
« Aight, 'gonna let you think about it 'nd I'm gonna flee ! »
Littéralement. Ils étaient trop nombreux.
Avec agilité, Billy se faufila à grandes foulées entre les étrangers, faisant de son mieux pour ne pas en bousculer. Bientôt, la population devint moins dense, l'espace entre chacun plus large. Bientôt, les gens se firent beaucoup moins nombreux.
Puis, Billy entendit un coup de feu. S'arrêta net.
Il n'était pas seul à passer un mauvais moment.


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┗ you're set free ┛
ஃ We conquered a magic, we counted the stars. Deciphered the clockwork, enacted this farce. Devoured by shadows, we cling to the light.
Billy Bowen
Alaois Murtagh
Alaois Murtagh
solitude standing
faceclaim & © : saoirse ronan ; av @ultraviolences
nature : sirène loin des siens, tout contact perdu avec hybride-illusion.
saisons : vingt-sept seulement, pourtant l'impression d'être irrévocablement bloquée dans le passé.
myocarde : coeur familial, coeur loyal, s'attache à ceux qui la regarde, pas de méfiance quand elle devrait se justifier.
besogne : cartographe sans faille, connaît les étoiles sur le bout des doigts, mais le vol comme couverture harlow pas la plus douée.
# Mar 2 Avr 2024 - 23:34

and i don’t care if it’s all experimental
and you go back to safer things
meet me halfway

Les maraudeurs avaient ce chic pour ne jamais sortir indemne; des situations qu’ils créaient eux-mêmes et s’étonnaient de voir mal tourner. Même quand ils trompent l'œil avéré des marchands fallacieux, maîtres des illusions qui disparaissent à l’horizon. Même quand l'artefact rutilant s’efface pour ne laisser place qu’à la rouille et aux rongeurs.
Et ce jour-là ne fait pas exception; ils ont regroupé sur le pont ce qui pouvait être vendu. Certains de ces bibelots ne méritent qu’une bonne histoire pour s’en défaire au marché noir, mais d’autres ne pourront échapper à l’illusion sirène. Ils devront se déplacer en duo pour solder les chimères argentées, tandis que d’autres patrouilleront dans les allées chaotiques— question de sécurité. Alaois avait été désignée pour ses dons distorsion, assez reconnus pour maintenir l’illusion sur la durée.

« alaois, you go with neir. »

Hoche la tête sans rien trouver à redire; Neir est matelot fiable, bien qu’il cherche souvent à ramasser plus que ce que ses poches ne peuvent accepter. La blonde attrape un vieux gobelet rongé par la rouille; rapidement remplacé par une coupe rutilante d’or et de cristaux. Les yeux de Neirin s’arrondirent, et elle ne put s’empêcher de sourire.

≪ fuck me, girl, ‘could jump off a cliff if ya made me see som’nice virgins !
— shut up, you twat, ‘might do it for real if you’re not careful. ≫

Les allées du marché noir sont bondées, complètement désordonnées, sans doute pour couper toute notion du temps et embobiner les esprits les plus vulnérables. Cracher les solarions jusqu’à ce que la bourse ne soit plus qu’un vieux tissu sans valeur. Les deux matelots parcourent les couloirs croulant sous les bibelots, la main plaquée sur son sac pour éviter les esprits chapardeurs. Neir a l'œil, il sait qui accoster et rapidement, leurs victimes sont décidées. Deux gaillards à l’air perdu, comme si c’était la première fois qu’ils mettaient les pieds à Barter Bay. Alaois reste légèrement en retrait, Neir plus confiant dans ses négociations. Le maraudeur est à l’aise, passe les bras sur les épaules des deux gaillards, sussurant monts et merveilles aux oreilles attentives. Les emmènent à l’écart, la blonde pas vraiment certaine de la stratégie, mais se dit qu’elle pourra user de son pouvoir sans attirer la suspicion. Alors tout en discutant, Neir continue ses éloges, regards glissent sur la partenaire, épaules voûtées et prunelles fuyantes; faiblesse feinte pour amadouer leurs victimes. Comprend bien qu’ils feraient d’elle leur quatre-heures si elle ne faisait pas attention. Ces hommes-là se croient tout permis, et savoir qu’ils repartiront sans le sou lui permet de supporter ces œillades déplacées.

Et puis l’un deux désigne la sacoche d’un mouvement de tête; Alaois l’entrouvre juste assez pour laisser voir l’or rutilant du gobelet incrusté.

≪ only if you buy it. ≫

Le regard lancé par-dessus son épaule est si soudain qu’Alaois n’a même pas le temps de comprendre. Frappée derrière le genou, elle s’effondre sans même pouvoir réagir, prise de court par un complice éludé; sa démarche claudiquante sans doute perçue malgré l’attention qu’elle pensait y porter. La besace lui échappe, la coupe percute le sol cabossé dans un tintement métallique. Le charme s’est effacé sous la surprise et la douleur; sa jambe fragile depuis qu’un léviathan l’avait choisie comme déjeuner. Tous ont la prunelle braquée sur la babiole rouillée pendant une fraction de seconde, temps suspendu tandis que l’information remonte. Et que le coup de feu ne résonne. Alaois ne peut retenir un cri effrayé, gémit d’angoisse quand le corps sans vie de Neir s’écroule à ses côtés, le front déformé par la déchirure d’une balle. Sang poisseux se répand sous ses doigts, retient l’envie de vomir qui lui brûle la gorge. Mais la cartographe n’a pas le temps de pleurer son sort, soulevée par le col par le troisième homme. Alors dans un réflexe, la distorsion sirène fait hurler de peur le complice qui la tient; Alaois n’est même pas sûre de ce qu’elle lui inflige mais ce dont elle est certaine, c’est qu’il la lâche et qu’elle s’enfuit. A toutes jambes, sans demander son reste et surtout, sans regarder en arrière. Le cœur en vrac d’avoir abandonné son partenaire, mais sa vie avant celle d’un défunt. La cartographe n’a rien d’une aventurière; elle est née pour dessiner les étoiles, pas pour affronter la mort.
Coup d’oeil en arrière, poursuivie par l’un d’eux, balaie les allées à la recherche d’une issue; percute inconnu dans sa course.

oh,
oh.

Le visage qui se dessine n’est pas celui qu’elle aurait imaginé recroiser; bien loin dans sa liste de personnes à retrouver. Et y’a trop d’informations; ses mains tachées du carmin nauséeux, crâne défoncé imprimé sous la rétine, menace terrible qui la suit à la trace, et billy. billy, billy, billybillybilly.
keep looking behind you, keep looking at him, keep her in mind, keep—

≪ what— how… you… ≫
@Billy Bowen
[crédit; lezzie (gif)]

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we ain't angry at you, love/you're the greatest thing we've lost

award; best filial bond<3:
Alaois Murtagh
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