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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Asaf Mordred
Asaf Mordred
(cerf ber)cé par vagues géhennes
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my tunnels are long
and dark these days

***


nature : invertébré des abysses, encreur de cruor; de cruauté sans justice. bête à gueule édentée, teintée du rouge grenat de ses viles assassinats.
saisons : vestige du barbare, de ses milliers de soirs; vertige à l'approche terrible d'une fin sans victoires.
myocarde : fou à lier -- ou déjà lié. coeur s'efface pour reine des glaces; femme d'un frère, pour son âme en enfer.
besogne : poignard usé, fuyard accusé.
errance : au néant s'abandonner, loin des siens; loin du sein, et de son nouveau-né.
# Ven 16 Fév 2024 - 19:04

when under ether

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@song
_______cachot onirique, barbarie déchire synapses dysfonctionnels; massacre soleil d’ocre et fait gicler peinture sacrificielle sur vierge clairière de ses beaux rêves. fresque perd candeur et douceur, laisse place au mal(e) ravageur; se brusque l’âme qui chute dans méandres enténébrés, fracasse falaises aux dents mauvaises. il est pantin de chimère, fantôme de ses crimes; fou fiévreux aux idéaux égorgés — aux os mal forgés, chaos à l’apogée. pété sous opiacés, sanité prend la fuite avec le mort-couchant; dans ce nouvel horizon sans bel astre. dans cet horizon qui cri —

d é s a s t r e.

_______spasmes dégueulés d’une anatomie flinguée; nerfs se tordent sous les visions de son enfer. paupières convulsent sous l’image impossible — belle nymphe à chair fragile, lacérée sous les crocs de monstre au-dedans. créature qu’il se jure de ne contrôler que par la perte, il s’impose vision de l’amante au rire de démente. elle l’éclabousse de son rictus carminé, chérubine tant aimée se joue de lui comme dragonne aux flammes pourléchant son âme. ainsi blessée, elle est carnassière; tortionnaire qui se jette bientôt sur les restants de l’organe peu chère. alors sous bond de furie adorée, golem coupable de trop d’amour se réveille l’échine soudain dressée; orbites visibles, effroi flagelle son noir regard. plastron secoué par mille vents, voiles pulmonaires manquent de se déchirer sous la tempête interne. confusion frappe titan impuissant, mais réalise bientôt que bras se termine par pogne autour de faible jugulaire — gueule pivote, constate serres étouffants belle gorge d’insoumise pliée à une volonté qu’il ne se reconnait pas. transe diable le foudroie par la force de dix zeus, car il se voit couvrir d’hématomes beauté maculée d’un autre. se fait miroir du frère; un instant — celui de trop. pourrait relâcher mais maintient comme torchon évidé; fantoche à l’âme en déni. se crispe calleuse une dernière fois; le temps de renier sa foi. et chairs tremblent alors pour enfin se détacher du port altier; de magnifique souillée.

_______i wish i could say I'm sorry,
_______— but i’m past redemption.

_______géant de chiffon mitraille cabine et réalise l’acte de fin. satan ne rate jamais son heure, se présente toujours à temps. peste rocailles car haine pour lui-même s’éveille à lui déchirer le poitrail. « what.. the… hell… did you do? » sifflent mauvais chant d’alto, graves notes aux allures despotes. et comme l’adam naïf, nudité le frappe de même qu’éternité de souffrance le rattrape. mâchoires se font le hachoir de mille mots qui ne sortent qu’en râle, tandis qu’animal blessé se tire des draps sans pudeur; avec violence clamée. car le geste porte encore le poids de ses mains sur sa gorge, car déjà impie se flagelle d’avoir touché la belle — la rend coupable de ses terribles caresses. « see, woman, this — is exactly why it continually happens to you. you fucking don’t know how to surround yourself with the right people. » crachats vulgaires ternissent atmosphères. hate me. for god sake, for your sake : hate me.
_______bête d’argile dénonce son dépouillement, balance oeillade brève sur sa propre carne abîmée par les guerres et la mer. par les peines et la haine. par l’amour et ses vautours. caboche se secoue sous désespoir vain, tandis qu’il retrouve futal de senestre assassine. « and to think that i recalled you as a smart lady… dang i must have fallen really bad to not remember how foolish you can be. » mais c’est lui qu’il déteste quand il jette verbiage en rage. c’est lui qu’il meurtrie quand il l’enchaine à coup de ses chaînes.
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# Sam 17 Fév 2024 - 23:00

if I don't say this now, I will surely break
as I'm leaving the one i wanna take
forgive the urgency, but hurry up and wait
my heart has started to separate
under ether

appel cyclique de l’abîme cahoteux susurre l’ode des abandonnées à l’astre énamourée. alors, dans l’embrasement garance de ses lumières rances, mine de belladone mire son éclat d’or et le caresse de ses aumônes. hyménée mythologique se pare de silences tragiques puisqu’océan et déesse lunaire se contemplent et désespèrent.

dans ton éclat impossible
hurlent mes peines inaudibles.

et de leurs passions frippones s’enfantent l’horizon indigo des nuits esseulées. au pied des amours empêchés, seuls les murmures de l’infante dégénérée interrompent l’embrassade désincarnée ; et dans le cliquetis des pas légers, conscience s’étourdit des promesses avortées. affreuse chimère s’épanche en silence, confiant ses poisons au terribles amants puisque seuls les pernicieux éléments semblent refléter l’ivresse de ses enfers.

quelle terrible misère
d’envier chanceuse terre

quelle horreur délétère
d’embrasser le néant de ton éther

et la mort dans la vie
et la vie dans la mort
enfante et condamne
l’ignoble trésor.


« ma’am, we found mister asaf. »

en un geste glacé, le couperet tombe, écorchant le carde de l’astre jaloux. chuchotements s’interrompent et c’est l’épopée entière qui se tue puisque de l’immortelle romance, ne reste que l’inconscience.

« he’s not… you should come and see »

fille chienne en fausse reine retient maux hyènes pour approcher le déserteur, tout paré de beaux malheurs. un regard suffit à la décence puisque bougre se détourne, laissant à fausse pudeur le soin de dévorer ses fautes. aigreur affronte colère en fiertés modernes mais l’hypocrite battement se fait sublime lorsque l’ignoble se découvre sous ses rayons. masque de glace pourtant ne s’écaille lorsqu’accents doux amers éraflent matelot.

« where did you find him ? »

where have you been ?


« on the coast, ma’am. unconscious, in a boat. if you want my opinion, the guy is drunk as… »

« yeah, i can see that. please, take him to the captain’s room. nobody has to see him»
not like that.

***

silence agonique dissimule pensées sardoniques puisque belle vaurienne se brûle de ses arcanes. au creux de ses draps loge terrible trépas, pâle de maux viscéraux qui agitent grande carcasse. bel aplomb s’était mué en fausse vergogne lorsque les haillons avaient dû être brûlées, hérités de ses purgatoires encanaillés. sous le déguisement putride luisait encore les traits familiers ; celui du vaillant, de l’aîné qui aimait à torturer les songes de lionne muette. car encore, sous ses airs de beau mort, il restait putride, mortifié sous son masque d’égide ; car encore, dans les tourments de ses rêves noirs, ses grognements ne s’éclairaient pas d’espoir.

alors, dans les pathos inconscients,
sorcière apaise d’un geste
oublie son reste
et caresse les écailles
du serpent aux mille drames.

« wake up, you silly man »

griffes élimées dessinent le pourtour de la mâchoire serrée, tourmentée par les affres d’un monstre invisible. souffrances communiquent par voie psychiques et ce sont mille ombres qui dansent dans l’intime cabine, convoquées par les malédictions internes.

« it would really be a stupid way to die »
don’t leave me.

inquiétude se pare d’amertume lorsque mémoire offre en filigrane le kaléidoscope de ses humeurs passées, toutes rogues de dignité affairée.

« … and i want to see you drunk once. it would warm your icy judging face. »
not again.

seul soleil surprend la rougeur du derme marbré, preuve indicible des peurs de l’horrible envolé.

mais dans la tranquillité de l’aube
s’irise la vengeance de l’astre trompé
toute jalouse encore
des némésis retrouvés.


souffrance s’articule en geôle abrupte autour des chairs capturées. regard s’affole devant carnassier éveillé, nouveau criminel sous la peau du chevalier. carde rate ses battements, conscience hurle aux survies éventées alors que poigne s’accroche au poignet meurtrier. secondes intangibles coulent en heures où seules pupilles dialoguent leurs heurts

oh gods can you see
the beast raging in him
oh gods, can you feel
his hate within

et enfin lorsque violence se meurt, poupée de chiffon s’évapore, peinte de toutes ses peurs. respirations hachoirs gâchent premiers mots alors que mauvais sbire étale aigreur en empire, corps et carde en guerrier du pire. phonème agresse en liberté reine et martèle furie pourtant sagement endormi. se risque regard impétueux lorsqu’enfin souffle revient mais se détourne vite sous la nudité du géant d’airain. d’un geste, louve jette tenture en cri du coeur et révèle l’écume de ses fureurs : « what the  h e l l, asaf ? » s’indigne pythie, détournée encore pour dissimiler le fruit de tous ses torts. acide s’écume en dangereuse marée, inondant accumulation hallucinée. « you were found languishing in a boat, left for dead, blood stinking of drugs - and here you are, after MONTHS,  almost strangled me after a whole night of ... » silence soudain dissimule les soins, terrant fureur sous rituelle froideur. conclusion létale embrasse pourtant les lippes, grondantes encore des pulsions contraires : « but yeah, of course :  i’m the foolish one » ultime algarade s’accompagne de mirée glaciale, promenant pupilles impudiques sur derme alcanique.  « oh boy, you have seriously fallen. what happened to you ? »

@Asaf Mordred
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nature : invertébré des abysses, encreur de cruor; de cruauté sans justice. bête à gueule édentée, teintée du rouge grenat de ses viles assassinats.
saisons : vestige du barbare, de ses milliers de soirs; vertige à l'approche terrible d'une fin sans victoires.
myocarde : fou à lier -- ou déjà lié. coeur s'efface pour reine des glaces; femme d'un frère, pour son âme en enfer.
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# Ven 23 Fév 2024 - 9:32

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@song
_______ sépulture de l’abel, antre de ses maux éternels; fratricide crève assassin avec. golem désarticulé, vulgaire torchon d’argile aux effluves enivrées — il est putain d’ivrogne, putain de charogne.

il est mal incarné,

_______ « what the hell asaf ? » débauché cynique, impur se révèle à l’oeil aux mille flétrissures. marqué par ses mains de sang actés, le rouge de ses billes ternes reflète mal être ou plutôt sale traître. « you were found languishing in a boat, left for dead, blood stinking of drugs - and here you are, after MONTHS,  almost strangled me after a whole night of ... » boucle écharpe tannée à la hanche, ceinture qui manque d’imploser sous gestuelle torture. car s’il prétend ne jamais tendre l’oreille, géant de magma s’évapore sous paroles cristallines. « oh boy, you have seriously fallen. what happened to you ? » paluche s’arrête dans tignasse emmêlée, car crevasses sont révélées. sclérose frappe les os d’immobilité, comme figé dans sa morose immortalité. regards en croix, billes d’ébène confrontent miroir quitte à l’en briser. « what happened to me? » prochaine ritournelle est stridente, cassante, ardente. jaseran de lin à peine enfilé, vulgairement défilé — molosse se détourne de la face qui le glace. « she asked what happened to me… » phonèmes se dérobent sous rire synthétique, l’ironie imposture qui chante litanie de blessures.

mâle décharné,

_______caboche secouée, mâchoires clouées; cerbère retient les crocs pour ne pas souiller belle peau. pourtant molaires réclament sa chair, fringale d’aliéné qui ravage panse vide depuis trop longtemps. que c’est long, mille temps sans elle. « i might be just like him now, but i’m not him asherah. » apostrophe couperet, sentence tranche son soleil en pluie de rais. « thi-s… all thi-s, » voyelle  à queue serpentine traine sur linguale fourchue, sectionnée par les griffes du satan. « it doesn’t belong to me — i don’t belong here. » bagouses retrouvées aux poings sans l’éclat d’antan, mauvais pantin lorgne à nouveau fille (mal) aimée. « i don’t belong with you. » aveu d’acier, se veut solide mais demeure vide. car son coeur est ailleurs, dans les maux qu’il ne dit pas; dans les mots de malheur.

animal-né.

_______« you really want to know what happened to me? » distance ravalée tandis que serres boutonnent torchon écru au poitrail rayé jusqu’aux entrailles. regard jamais ne quitte regard. son noir assassin d’espoir. « well, look no further, really… » syllabes léchées sur lippes du diables, désertées par l’amour et la sanité. « the answer isn’t just under your eyes… it’s in your eyes. » et confessions ragent dans le silence et l’outrage. it’s you. it’s the way you looked at me. the way i looked at you. it’s the way we still look at each others — it’s you. it was always you. alors d’un dernier échange qui le nourrie autant qu’il l’affame, assassin en autolyse se détourne de bel astre pour détacher son corps et l’emporter loin, encore.
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# Jeu 29 Fév 2024 - 22:17

if I don't say this now, I will surely break
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aux horreurs silencieuses s’électrisent aurores merveilleuses. beauté enlaidie,  joie grise, pureté viciée déchirent trogne magnifiée. c’est le rêve qui sous réveil se mue en délire ; c’est l’illusion soleil qui s’éclate de vermeil sous la démente ire.
et dans la trêve éphémère, le réconfort amer de le retrouver

et dans l’éclair pervers, la chute et la perte, forcées.

unakites glaciales épient sans vergogne l’affreuse charogne ; les gestes saccadés révélateurs des mutilations psychiques ; les accents serpentins comme voleur de l’être sans fin. lupine grogne du cœur et s’effarouche des brutales ardeurs ; de celles qui hurlent le dépit et le rejet vainqueurs. « she asked what happened to me… » risée glace les veines marbreuses, résonnant comme la voix d’un autre ; de ceux dont les monstres grignotent les os, les rêves, l’ego.



« i might be just like him now, but i’m not him asherah. »



abîme s’abîme dans l’âme maligne. dans le reflet des eaux glacés, les abysses de ses iniquités, plus rien ne le rapproche de l’autre, ô bercé par les vagues des âmes égarées. tonnerre gronde sous l’accusation en demi-teinte, apocalypse naissante dégoulinant des éclanches cagneuses. éclipse s’éveille en moire brûlante alors que pupilles assassines maudissent leurs jumelles, s’imprégnant des faiblesses des silences cruels.



« the answer isn’t just under your eyes… it’s in your eyes. »



lame s’étreint des chairs, canines dévorent cœur d’éther. fauve agonique manque emmurement métaphorique sous la violence du sacralisé jugement. dans pâles onyx tempêtent vents et marées, crachant en lagunes chamarrées les haines énamourées. what is in your eyes that i can’t stand ? nébuleuse confession sème colère au creux des tripes, feu aux entrailles que dévorent les furies intestinales. what is in your heart that i can’t bear ? hurlement silencieux pourfend les cieux lorsque terrible vagabond se détourne après avoir lâché ses lions.



et mauvaise voyante voit ses destins s’arracher
à ses mains, à ses fins, à ses honteuses pensées
titan de glace incendiant l’indifférente déité




« you right » tonne spécieuse insensible dans le dos du joli lâche. silhouette sort de sa fausse cachette, élançant le ventre désormais lourd des mensonges sibyllins. pas lents rejoignent masse décharnée, dissimulant sous l’homme-plaie le galbe de ses fêlures. « you would never be like him » insulte se veut bénédicité puisque les flots ont lavé le sol des vices passés. mais dans l’intonation sorcière, rancœur ne guérit rien et n’offre ni respect, ni soutien.« and that doesn’t belong to you because it’s mine, now » s’élève nouvelle souveraine dans bel empire de rien ; d’âmes drames qui s’égarent sur l’onde camisole. à la tête des miséreux, fille chienne vogue sans but, rêvant aux quiétudes spirituelles qu’offrent la Mort, reine trève.



« but no,  you do – you do belong with me »



assurance glaciale se veut insensible quand sous terrible égide se dévoile ventre nue, rond des nœuds putrides qu’il nourrit. aux fonds des pupilles ; le vide - au creux du carde ; festin arachnide. « like you said – i can see that » illustre d’un regard terrible constat ; celui d’une vie pour une autre, d’un enfer qui jamais ne cesse, d’une malédiction sous couvert d’ivresse. mais dans ses yeux, le reflet de celui qui n’est plus ; la promesse d’un ange mal venu. enfin, malédiction de la pythie sonne comme oraison impie :



« run wherever you want, run while you can; it will always be »




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nature : invertébré des abysses, encreur de cruor; de cruauté sans justice. bête à gueule édentée, teintée du rouge grenat de ses viles assassinats.
saisons : vestige du barbare, de ses milliers de soirs; vertige à l'approche terrible d'une fin sans victoires.
myocarde : fou à lier -- ou déjà lié. coeur s'efface pour reine des glaces; femme d'un frère, pour son âme en enfer.
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# Mer 6 Mar 2024 - 19:11

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_______hercule désarticulé; brins des moires l’en font pantin de rien, crétin de tous. destin se marre quand matelot s’amarre à l’ancre noire, celle des tréfonds sans plus d’histoire; où rien ne se passe que le temps qui trépasse. mort de vivre, pour le tort d’avoir vécu trop ivre. ivre d’elle, de ses mots de soleil dans les nuits sans pareilles; elle, belle des jours au goût d’un toujours impossible. d’un amour répressible. pour le bien d’un vautour impassible.

et je crois voir dans ses lèvres bouger mes mots;
tout ceux que j’ai tus sans jamais les tuer.
et je crois voir dans ses lèvres un poème vivant,
il a ce goût de paradis, ce goût de néant.

_______ « you right » hésiter à l’avant ou à l’arrière, basculer dans un sens; mais qu’importe le sens. le coeur se fige mais les pas l’éloignent; comme s’il ne connaissait rien de ces murs. comme s’il n’entendait pas ses cris de murmurs. « you would never be like him » tort qui le tord, là au fond du mauvais corps. golem sans phonèmes accélère cadence tandis que démons l’enlacent, dansent et dansent jusqu’à faire taire les anges. « and that doesn’t belong to you because it’s mine, now » gosier s’éraille d’un de ces rires de (vau)rien, quand s’enchainent les notes aux autres. « lucky you. » sarcasme asphyxié dans marasme infâme, d’une fange fétide qui démange carotide d’une risée aphone. il se joue des sentiments autant qu’il se ment, car il est pauvre fou (d’elle). « but no,  you do – you do belong with me » silence des membres. un peu trop tard. surement trois syllabes trop tard. ou plutôt comme un déni de trois décennies. surement qu’il est même déjà mort, le coeur (abo)minable. « like you said – i can see that. » pivote; celui qui n’aurait jamais dû. car panse gibbeuse magnétise l’oeil de tonnerre; aux tristes éclairs à la couleur de ses enfers, à la saveur de son rouge fer. « run wherever you want, run while you can; it will always be » un instant de tout suivi par le rien; le silence de l’une résonne au rythme des battements de l’informe, le fruit du pire et de ses tristes rires. pourtant face est de glace; rien ne s’y passe — car tout le tracasse, tout le fracasse. « no… no. » phonèmes prolongées par port remué sous les vents des entrailles, par l’élan qui l’étripe et lui met le coeur en pagaille. c’est par millier qu’elle se répète, infatigable, implacable. « it can’t be… you can’t be. » l’ironie déchire les paroles sans cornes ni auréoles. par delà bien et mal; où souffrance demeure véritable essence — ordalie divine, mélodie des flammes rendent grâce au supplice; terrible est l’empyréenne justice.
_______et soudain colère fait rage; battement d’air fait saccage. éclosion féroce l’en fait ouragan sans peur de son atroce; implose les poings contre bois de rien. planchers muraux subissent courroux sacré, tandis qu’il détruit comme raz de marrée. et ne laisse, qu’à l’au revoir des vagues, plus que babioles qui divaguent. « HOW? » brise gosier d’avalanche d’une seule note, quand une autre pourtant se veut l’écho ombrageuse de la vraie interrogation — orageuse, elle tonne contre plastron et soudain s’échappe sans qu’il ne la rattrape. « w h y ? » des pourquoi qu’il parjure, celui-ci se dévoile en plus laide injure. et dans l’oeil qui implose, ecchymoses apparaissent bientôt.
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@asherah mordred
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# Sam 16 Mar 2024 - 22:40

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liturgie maudite révélée en acide apocalypse ; puisque dans les entrailles gouailleuses séjourne l’akène de l’hyménée malheureuse. sous les rires démoniaques, le derme exulte ; sous maux cardiaque, l’horreur répulse. l’instant se fige, incandescent ; celui où lâche se fait dément. celui où preux chevalier perd de sa superbe, celui où infame jouvencelle dévoile fausse gerbe. et sous le regard glacé, pulsent pulsent les violences souterraines.

s’immobilise corps tanière
s’enrage cœur misère
s’échauffe cruor amer

puisque dans ses yeux se reflètent
pour la première fois
ses propres désespoirs


« no… no. » mâchoire serrée accuse réaction foudre, craignant secrètement les fureurs de l’homme aux mille poudres. pourtant, pauvre louve ne bouge, s’imprégnant de la honte du terrible trépas ; du malheur qui coule des babines écumantes ; de la haine, véritable, qu’inspire la copulation dégoûtante. « it can’t be… you can’t be. » avait-elle chanté à la lune et aux astres, priant l’Immortelle de reprendre son ignoble faveur, menaçant l’aurore de la teindre de ses entrailles. mais sourd aux hurlements lupins, l’univers gloussa et aux infâmes destinées, sacrifia madone impure.

« HOW? »
comment le malamour s’était-il enraciné
dans le giron infertile de son cœur émacié ?

comment diable avait-il pu semer
les graines putrides de ses insanités ?

comment l’union du vice et de l’intérêt
survivrait au creux de leurs froides destinées ?


« w h y ? »


et le regard encore vibrant de l’Autre
dans l’éclat de ses excès


« enough » prévient doux timbre, lorsqu’enfin, le spectre se meut. « enough » répète et accuse, se glissant dans l’ombre de la bête, saisissant radius prêt à détruire tanière de sorcière. au regard fou s’ancre cœur sporadique, battant fureur et tristesse cyclique. « ENOUGH, asaf » conclue, grondante, l’humaine en peine. pupilles javel reflètent l’insondable ; de ces pensées qui l’étreignent comme taciturnes noyades.  « yes i am » articule, glaciale, la reconnaissance de l’horreur ; comme sienne, comme leur ou peut-être, orpheline dans l’abîme.  « it’s done and now, you know » lâche enfin bras musculeux sans cesser toutefois de sonder ses abysses.  « and what are you gonna do about it, huh ? » reproche amère monte en mille tonnerres, submergeant hyène sans que, à se retenir, elle ne parvienne. fiel se mêle au miel, amertume doucereuse ébranle les folles étincelles. « run and forget who you are like a coward, hiding in your drugs ? » crache rancœur, ordonne vrai cœur qui ne sait cogner sans violenter. « or face the truth ? » ironie défiante se mêle à la colère, ordonnant aux sept mers de se joindre à ses désastres. pourtant, cri se veut mourant lorsque vieille vie se rappelle à eux, lorsque les souvenirs cahoteux brillent dans ses yeux. « it’s not you and don’t tell me I don’t know you ; i fucking do » i thought so anyways. « not this pathetic simili » ultime insulte trahit l’absence néant, l’éclipse grise, l’abandon double du diable et de sa némésis, de l’épreuve et de sa rédemption ; du piège et de son jalon.


« so… run if you want »
come back to me
«  i’ll do what it needs to be done »
or i will burn, flesh and bones.



@Asaf Mordred
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nature : invertébré des abysses, encreur de cruor; de cruauté sans justice. bête à gueule édentée, teintée du rouge grenat de ses viles assassinats.
saisons : vestige du barbare, de ses milliers de soirs; vertige à l'approche terrible d'une fin sans victoires.
myocarde : fou à lier -- ou déjà lié. coeur s'efface pour reine des glaces; femme d'un frère, pour son âme en enfer.
besogne : poignard usé, fuyard accusé.
errance : au néant s'abandonner, loin des siens; loin du sein, et de son nouveau-né.
# Jeu 21 Mar 2024 - 12:16

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@song
_______pantin désossé de divins sans prix, achalandés rient vulgaires comme putains bien endossés. éclats gras sont foudres aux empyrées, empire du pire. satanés déités se jouent des sans éternités, des éphémères sous joug des mauvaises mers; quand houle sévit, plus rien ne vie que l’océan devenu séant d’un enfer bien assis. géhenne métamorphosée devient alors, giron des âmes en peine — rempli des larmes de haine, imbibé des flambées de leurs entrailles sous mitrailles à l’assaut. diable, qu’il est pauvre sot,

d’avoir pensé la panser,
d’avoir estimé être aimé.

_______ « enough, asaf! » paumes de papier se froissent contre géant d’acier, à scier; finesse se heurte contre rudesse d’animal à carne sale du rouge des siens et des autres. crevard au regard noir et à la bouche sans espoirs, s’éteint sous parfum soufflé par les vents féminins; un instant seulement, poings font taire leur chaos ravageur, leurs cris tapageurs — pour beauté sibylline de lupine mélusine. « it’s done and now, you know » science s’étiole pourtant; monochrome informe dépeint l’oeuvre de ses veines d’onyx obscurcies par ses vaines rixes. il est l’homme qui ne sait rien, qui saigne vaurien. le lâche qu’elle relâche, le coeur en tâches. « so… run if you want, i’ll do what needs to be done. » et c’est l’éclosion d’une fleur érosive, pollen ronge colosse d’argile; l’alchimise en molosse à patience fragile, le plonge dans lagune lunaire. gueule aux canines de fer, s’éveille alors d’un nouvel enfer — à en asphyxier le soleil et faire taire ses lumières. « and now, witch — who’s the coward? » crache vigueurs aigres, à fiel salivaire; scélérat aux yeux encrassés de naphte à flamber.  « you want to get rid of it, hn? that’s what you be waiting, lass? — well fine by me! » vilain au déni buccal dégouline d’ironie, s’exclame en lames aiguisées pour l’en faire satan déguisé. « what say we be doing this now? » s’agite comme océan neptunien, à la mâchoire tridenté et aux babines entachées d’ectoplasme carmin. car il jouit d’une nouvelle rage, comme assassin encore une fois. et pogne saisit l’éclanche fragile, fait calancher silhouette gracile; l’emporte avec lui à travers chemins et portes invisibles. « i know someone; a fair girl with hands like a bilge rat, a tongue dripping venom, and eyes that could charm a saint. » accélère cadence, vieux loup aux synapses cymbales sonnant démence; sans tendresse accoste prêtresse, jusqu’au pont d’un navire ivre de ses effluves dionysiaque. « don't fret none, she'll make short work of it, mark my words. aah, she's a right skilled hand at sending critters to meet their maker. you two should get along. » folie qui le lie à l’âme en larmes; du sang du frère se recouvre paumes mortifère, tandis qu’il s’arrête soudain dans sa course effrénée pour jauger le mal bientôt né. « you must be right, you do belong with me if you’re capable of such things. » and yet i don’t wanna believe it. s’éreinte dans son mal animé, s’éteint presque sur fatalité envenimée. « but before anything do you see these hands? » approche paumes crapuleuses de chérubine immaculée. lui montre le laid des caleuses aux crevasses rouges, à la fièvre des enfers et au goût de misère. « you sure you want the same, hm? » terrible sort qui se joue d’eux, qui les font trois, deux, puis encore trois plutôt qu’un. pour peut-être… bientôt aucun.
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# Jeu 21 Mar 2024 - 15:07

if I don't say this now, I will surely break
as I'm leaving the one i wanna take
forgive the urgency, but hurry up and wait
my heart has started to separate
under ether

J’aurais pu
Mourir pour cette haine

J’aurais pu
Avaler ces géhennes

J’aurai pu
Jouir de tes peines

J’aurai pu
Me sacrer, de ton horreur, reine



mais plus rien ne demeure dans le royaume de leurs malheurs ; tout est coagulé, du carmin aux rages d’acier. plus rien ne reste de ses langueurs secrètes ; plus un sourire, plus un regard au creux de la fête. seuls cadavres s’éternisent en éternel orage, grondant-riant de cet odieux mirage ; celui qui transforme monsieur en roi fuyant, celui qui souffle sur diablesse la lumière des fausses couronnes. et dans l’arène sentimentale, les sauvages s’épient et râlent, souillant leur essence au profit de leurs hideuses protubérances. « and now, witch — who’s the coward? » feulement s’étouffe dans la gorge animale lorsque baptême frappe l’anathème. aux souvenirs hiémaux, gamine étouffée remue dans son linceul, toute tâchée encore de l’encens des cultes parentaux. en flashs épidémiques, violences héraldiques ; puisqu’elle n’était qu’âme marchandise, occulte convoitise que les errants vouaient aux quatre vents ; que les horreurs caressaient comme jolie coeur. seul le héros avait détourné les yeux de l’indicible lorsque l’époux avait imposé l’impossible ; et en contraste bourreau, le beau sacré avait trahi ses serments silencieux. « what say we be doing this now? » sous violence récurrence, ramée se plie sous l’urgence, accusant la proposition éhontée en fixant l’ignoble réprouvé. dans l’escalade des injures, pieds nus foulent le sol parjure, incapable d’arrêter l’aigreur folle-à-lier. sous les rayons encore jeunes, soleil observe la danse délétère de celui qui excuse la vie en crachant sur celle qui maudit. la face, glaciale, ne trahit aucun sentiment si ce n’est la furie interne qui croit, croit dans le sein maternel, dévorant les entrailles, calcinant les jolies mailles de la dignité lentement tissée.

J’aurai pu
M’ensoleiller
De tes apocalypses


J’aurai pu
luire
de toutes tes éclipses


« you sure you want the same, hm? »


Mais la vérité, mon bel amour
C’est que ma nuit condamne tes jour
s


et devant ses poings levés, rire s’élance dans l’éther. folie douce s’éprend de poitrine douloureuse quand l’absurde se saisit de la trachée, étreint le cœur de poison baigné. « how do I know what I want? » répète enfin, crachant venin, l’incendiaire incendiée. auriculaire pointe le cœur des chairs, et lance comme flèche sondée la bravade crachée : « you are a damned hypocrite. » intensité des prunelles ne lâche pas le monstre au derme éternel, espérant percer le carde incandescent, y puiser une once de sentiment : « you, you want me to fight for this child? his child? »  rire secoue encore l’éclanche malmenée, malsain, ripailleur, mauvais : « you want me to be grateful for him in my belly? » mais l’acidité enfin dévoilée par thanatos luit de vulgarité féroce : « oh i’m sorry poor man, i – never – fucking was » visage nie en balance instinctive la situation rétive, s’éloignant vers l’azur pour se repaître de sa paix. mais l’éther ne peux concilier les affres des maux brasiers. « how dare you make me feel guilty, you who disappeared, exactly like him? how dare you tell me what I have to do for my life or his ? » interroge, sans le voir fière abandonnée, cherchant sans comprendre ses réponses sur l’horizon. « i don’t care what color my hands are as long as they’re free » soudain, harpie se détourne et s’approche, enhardie par le feu de ses enfers, toute drapée de ses férocités sibyllines ; froides et lupines. elle l’atteint en proie dangereuse et brave les frontières malicieuses jusqu’à ce que regard ne puisse plus fuir ; jusqu’à ce que vérité tombe dans ses de l’âme à l’iris. « look at me and say that you want this child to live; with his eyes, his heart, his madness. say it without lying and maybe, maybe I won’t throw myself into the ocean to end this nonsense. » visage s’ébranle à peine, s’affermit sous l’ordre impérieux, invoquant des serments puissants d’autres lieux. « don’t lie boy, the witch will know »


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my tunnels are long
and dark these days

***


nature : invertébré des abysses, encreur de cruor; de cruauté sans justice. bête à gueule édentée, teintée du rouge grenat de ses viles assassinats.
saisons : vestige du barbare, de ses milliers de soirs; vertige à l'approche terrible d'une fin sans victoires.
myocarde : fou à lier -- ou déjà lié. coeur s'efface pour reine des glaces; femme d'un frère, pour son âme en enfer.
besogne : poignard usé, fuyard accusé.
errance : au néant s'abandonner, loin des siens; loin du sein, et de son nouveau-né.
# Dim 7 Avr 2024 - 14:34

when under ether

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@song
_______auréole en feu d’ovipare cornu s’évapore devant femme aux larmes d’or; présent magnifié par beauté solidifiée dans marbre des dieux, laid boa se fait constricteur de son propre gosier. et silence brasier met en cendres lèvres sans baisers. il est aveugle contemplateur de lumière jalousée des enfers, trop belle astrale pour monstre abyssal(e). aux nuits sans saveurs l’on prie solstice sauveur; mais l’hivernal se fait avaleur de l’horizon et n’en dégueule que faible pulsar jusqu’au jour noir. pourtant femme des cieux nouveaux fait miroiter sa grande flamme dans le rêve d’un bordé de voile sans étoiles. alors onirique mirage fait enfin taire un instant la rage,

car dans ses iris solaires,
halo de gloire tue calvaire;
et il croit voir enfin,
la grâce d’un séraphin.

_______ « don’t lie boy, the witch will know » spasme dessine rictus sans joie et tire corde sur rideau de chair pour faire trembler sale paupière. un espace de rien les relie, et silence s’étire comme visqueux plasma avant de devenir magma. « sure you can handle it, mordred? » défiance de feu et de cendres, et au regard de descendre sur rondeur à mille saveurs. « then fine, you’re right. i can’t tell you that; who could bite this anyway? » dédain acidifie linguale sans miel. oeillades se croisent dans un tintement ferreux tandis que face rappelle bientôt l’acier au froid d’hiver, d’un roi des gelés enfers. « well it could be worse — it could be mine. » for it takes one greater monster to kill another.

pourtant coeur saigne,
et rancoeur règne.

_______ puis se détache assassin de son sang; fait dos à dame des eaux qui bercent son nef mortuaire. quelques pas l’éloignent tandis qu’il fixe carmin invisible sur laides mains. paumes s’effritent, dans un geste qui semble nettoyer ce qui ne peut être lavé. souffrance aphone le vide à la veine, verse l’essence du mal sur plancher sale d’une autre. « but what i can tell… » phonèmes roulent depuis entrailles, rauque s’éraille tandis qu’enfin regard se lève pour défier l’océan devenu séant du frère. ailes pulmonaires se déploient sous l’éther salvateur, plastron s’étire et mauvais pivote pour faire face à reine du coeur vorace. « is that i want him to have your eyes… your heart… and your madness. » soupire les notes chantées depuis carde vivifiée, et l’oeil cristallin jauge charme salin, au prestige qui donne vertige à l’âme. « you’ve always been stronger than us; so i trust that your blood will prevail. » sincérité tranche les lippes tandis qu’éclanches s’abaissent, car satan décrispe le corps et s’endort sous berceuse sans vices. car lui même ne peut nier qu’amour est délice. « so now, witch… is that truth enough for you? »

or do you wan’t me to tell everything i can’t tell;
and my soul will be for sale to the one in hell.
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@asherah mordred
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# Mar 9 Avr 2024 - 10:42

if I don't say this now, I will surely break
as I'm leaving the one i wanna take
forgive the urgency, but hurry up and wait
my heart has started to separate
under ether

mordred.
malédiction sonne comme glossolalie lorsqu’il ressuscite les liens rompus par la marée. titre lame morcelle l’âme en destinée moqueuse puisque l’union provoque la grande solitude des heures sirupeuses.
mordred.
clan monstrueux décapité par mystère divinité qui se joue encore des fils de leurs avenirs fangeux. de la famille ridicule ne pulse plus désormais que l’ignoble miraculé, basilic minuscule plongeant ses griffes dans le giron venimeux.

mordred i guess it is.


révélation soulage cœur atone, le délestant des mauvais augures qui hantent la poitrine fantôme. reine infanticide, mère accidentelle étouffent fille sorcière, pythie abandonnée à des rôles d’ombre et de lumière. et lui, lui, pourrissant sous sa carcasse de digne chevalier ; lui, défendant l’ignoble et l’enragé, enfin, admet siroter la même ciguë qui coule des babines invaincues.


« well it could be worse — it could be mine. »


colère s’évapore comme l’haleine de l’aurore, laissant dans son suaire les aveux d’un indicible rivage. alors, humanité observe monstruosité sans savoir quel reflet est fidèle ; seuls l’écume irréelle semble détenir les réponses éternelles.

yes, it could be and all would be different.

« if it were yours, some questions would not arise. » confie, sibylline, l’oracle aux passions intimes. sans confirmer le pire ou le meilleur, désespoir se mue en illusion éphémère, confiant au ciel joueur les prières délétères. mais, dans la douceur des phonèmes avouées, lupa s’essouffle et offre émoi secret. silence saisit la gorge alors que le dessin de son futur coule de sa bouche, caresse ses hanches et bénit son ventre, offrant en première récompense la bénédiction des fortunes à venir.

it could be like me
it could be like you



froideur muraille refoule sourire puisque de bonheurs, on ne peut se nourrir ; et pour quelques secondes, les ongles éraflent trésor charnel. l’image mentale se dessine, spontanée et incisive, rompant le contact naïf de l’amère à l’enfant.


but you know, my dear
that it would be like him


« no. no, it’s not. » canines déchirent babines sous le flot de rage intestine. espoir pendart  se mêle à folie douce puisque pour la première fois peut-être, gamine expose le fruit de ses géhennes. « because these words won’t help me raise him » défi répond à défi, cœur à cœur effaré dans le vent doux de leurs nouvelles vérités. le silence écorche la gorge, joue avec l’ego, malmène lune cardiaque pour qu’enfin, enfin, l’ultime demande résonne en tendre attaque :


« stay »

with me
don’t ever abandon me

can i just believe
that you’ll be here

when the storms would flee ?



« for him » rattrape l’immonde, ravalant les pensées furibondes qui agitent les passions proscrites. « and maybe, maybe we could give to this child the chance not to end up like his father » monstre brisé, disparu, enterré mais vivotant encore dans les consciences hallucinées. navire - hanté par son capitaine ; épouse – hantée par ses frasques vilaines ; frère – hanté par ses colères souterraines.
« or just leave… » iris rejoignent iris dans cette conversation impénétrable où les émotions hurlent et les fiertés se taisent ; où leurs âmes feulent et leurs fardeaux cèdent.  « … and all of this won’t mean anything »



@Asaf Mordred
[crédit; ...]
Asherah Mordred
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