 |
Accueilpour nous soutenir! ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer. soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà... origine v.1 btt; thème       pain's where reason dies, (jesse) Sade Howler  w i l d h u n t faceclaim & © : murphy, (avatar; queensarah -codesigna; queenvixen). nature : qu’on leur crache cruel amen et la souillure répond kraken. saisons : plus de soixante-dix ressacs et pourtant, l'écume ne semble balayée que par quarante-cinq aquilons qu'ignorent faiblesse. myocarde : qu’importe le morne battant, c’est entre cuisses sans lignage que mâle s’égare —froid est l’organe que la sirène brise épars. besogne : conscience du black veil, guide en eaux troubles et nemrod rongé des richesses d’autres terres —sanguinaire d’autres mystères. # Mar 13 Fév 2024 - 22:49 pain's where reason dies, and where madness rises. pontons grognent l'effervescence; ici se jettent barbacs avariées à la panse abysse, là cognent métronomes carènes amarrées tandis que corbacs vicieux esquivent coups de godasses crasses en emportant avec eux quelques chairs. beuglent marchands à qui le veut, exhortent à leurs poiscailles d'y foutre le nez tandis que colosses fangieux s'adonnent au labeur des cargaisons. jamais nuit ne tombe sur l'écumant puisque déités aiment à couvrir leur marmaille d'un linceul de brume plombée par les larmes d'un alcyon déchaîné. alors continue la langueur d'une sorgue sans fin au sein de laquelle monstres se complaisent. presque-hommes en paire jouent de foie en cul de taverne, énième chopine qui leur colle en lie de gosiers pourvu que l'autre s'écroule en premier. fraters se gargarisent de prouesses; qu'elles soient de mystères ou sonnent soiffardes, dans l'ombre personne n'y prend garde. alors plus loin propylées cèdent et s'extirpe des trombes quidam venant quérir répit. « there's a body floating off the cove, again; h e r h e r i t ' s h e r gobelet dégringole et vinasse sillonne les planches, s'étrangle sans un mot celui qui fuit comme un fou, « my fucking money! » qu'éructe grisonnant tandis que portes claquent déjà derrière les silhouettes bruyantes. alors gamin s'époumone, cavale sur les chalands comme furieux que l'on chasse, crache poumons au sable qu'il foule et njörd de son souffle lui lascère les joues. l'horreur en mille scénarios chaque fois que cogne le battant, en mille trépas lorsque chaque pas manque de briser force et genoux. débandade semble longue, trop longue dans le désert humide que les dunes rendent pesante alors qu'aux céruléennes s'est gravé le décompte vain de l'orphelin qui se sait. vésanie se prend de vitesse lorsqu'au loin il l'aperçoit; blanche comme un astre qui crève parmi les vagues grises, ramassis d'étoffes ballotté par les courants qui grondent, elle semble pareille à l'écume qui s'en vient et la vie qui s'en va. « n o ! » hurlé et aussitôt emporté par les vents mais elle, l'entend. alors s'emmêlent faibles pattes et carcasse tombe au baiser des embruns, aussitôt redressée par les paluches mordues d'iode et dans le déluge il se jette; « no » récurrents que l'on entend, jamais que complainte d'un enfant. sans cesse repoussé par la force du ressac, dernier rempart au tombeau de l'asphyxiée lui laisse toute agonie d'observer la longue chevelure ébène qui danse sereine sans visage. instinct s'égare et il plonge pour rejoindre la trépassée. (c) code -- vixen ft. @jesse howler _____________________
| |||||
|
|
|