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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
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— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
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Evžen Sakaev
Evžen Sakaev
☤ Primum non nocere ☤
faceclaim & © : Jesse S. + Myself
ain't no sunshine (( lawfort )) - Page 2 6iit
nature : Humanité absolu, humanité dévolu.
saisons : Les années ont passés. Trente-huit ans de vie.
myocarde : Coeur endurci par le célibat, solitude amère.
besogne : Celui qui soigne, celui qui sauve des vies, celui qui te maintiens en vie. Ancien médecin de la navy. Cardiologue, chirurgien.
errance : Lawfort principalement. Eden's chain de temps en temps.
# Jeu 22 Fév 2024 - 18:40

ain’t no sunshine
lawfort, topic commun, 1001
under the light burns her wing

-- outfit --

Ev ne sait plus exactement quand est-ce qu’il est arrivé ici pour le gala. Il est venu pour sûrement essayer d’avoir encore un semblant d’importance. Petit rescapé de la destruction du navire de reconnaissance, seul survivant qui se demande pourquoi la mer l’a épargné, il essaye de renouer avec la Navy et aussi avec les gens qu’il a potentiellement côtoyé, il fut un temps. Il est là, dans son uniforme de cérémonie, dernier vestige militaire qu’il a pu garder, noir, cintré, le manteau apposé sur ses épaules, alors qu’il tient sa canne à la main alors que sa main gantée est posée dessus. Il ne sait pas, dans le fond, si c’est une bonne idée d’être venu actuellement. Il n’a pas spécialement envie de parler, de renouer, mais il se doit de sortir, sous les conseils de quelques-uns de ses patients. Il soupire, alors qu’il est encore dans un coin, écoutant les diverses conversations ici et là, bourdonnant dans ses oreilles. Si d’autres sont passés pour blablater, il les a écoutés d’une oreille assez distraite, se concentrant sur...rien du tout. Mais quand l’Amiral se pointe, c’est lui qui attire son attention.  

Ev soupire doucement, passant une main doucement sur son menton, tandis qu’il approche lentement d’une table pour y saisir une coupe de champagne. Il observe les différents visages, certains qu’il a déjà croisé, il y a longtemps et d’autres, dont il apprend l’existence pour la première fois. Il sort tellement peu, qu’il entend des choses qu’il n’avait jamais entendu avant. Cependant, ce qui attire principalement son attention, est Madame Vogelsang, qui, de ce qu’il observe est en colère. Mais il comprend rapidement que c’est le cas en voyant alors la gifle. Il fit un petit “ouuuhf”. Mais se disant que la victime l’a mérité sûrement, cette gifle. Il vient alors boire un peu de son verre, observant encore.  

Il finit par saluer quelques personnes, ici et là, sans trop se mélanger pour autant. Est-ce qu’il tente de fuir entre deux bouchées d’amuse-gueules ? La réponse est oui. Il continue de savourer l’alcool bulleux, tout en se tenant encore à sa canne. – What am I doing here? Murmure-t-il plus envers lui-même que le dire à quelqu’un.

résumé:
@"lawfort"
[crédit; ethereal]
Evžen Sakaev
Margo Bradbury
Margo Bradbury
icarus
faceclaim & © : k. knightley (av. martyr)
here and there
the ashes of love
the signals of hate

nature : de l'héritage des déités titanesques nimbées de gloire, jaillit la femme-serpente. se meut, agile, sous une myriade de couches squameuses laissée sur son sillage.
saisons : sous la cuirasse de glace, s'égrènent vingt-huit épis aux racines rongées du fiel qu'elle cultive au rythme de ses tribulations
myocarde : myocarde velléitaire s'extirpe des géhennes aux nobles sentiments.
# Ven 23 Fév 2024 - 11:22

we'll choke on our vomit and that will be the end
we're fated to pretend
AIN'T NO SUNSHINE



cité soleil dégobille ses charognes distinguées. déboutées de leur tour d'ivoire, grandes pompes claquent contre le pentélique. état de grâce shooté par l’entre-soi fiévreux, rythmé de visages qui se déforment sur leur rictus mielleux et de tapes dans le dos sonnant comme une joyeuse menace. chacun y va de son lot de complaisances sirupeuses, apposant sans intérêt leur griffe sur quelques chèques aux sommes dérisoires. car le spectacle est ailleurs, lorsque des coulisses l'esclandre feutrée claque et assiège l'assemblée. charité est alors diluée dans la condescendance des nobles. une fois les rideaux levés, gala n'est que bal de fourberies. et tous attendent qu'un bouffon du roi se vautre dans cette fosse aux lions. qu'il éclate enfin les bulles des scandales latents. mais elle n'aurait jamais pensé, margo, que son propre capitaine inaugurerait la danse. rogue a flairé l'aubaine de la revanche sans se soucier des répercussions de son avanie. « oh... » s'échappe en même temps que la gifle et les cliquetis indiscrets d'une scène immortalisée. puis de part et d'autre, jets d'admonestations fusent et éclaboussent un à un les porteurs d'insigne sous les mirettes amusées de la jeune bradbury. s'empare du champagne offert quand capitaine déchu retourne au bercail. « well... you always know how to pick your best battle, captain. » s'octroie la liberté d'une moquerie innocente. là sur ses terres, bradbury scintille bien au-delà de la simple pléiade cloîtrée à bord. sur les flots, jamais l'ombre d'un tel affront n'aurait esquissé le ciel immaculé du capitaine. les cloisons du silence drapent ces désirs de mutinerie qui ne pullulent qu'au fond des caboches. « and your best ennemy. vogelsang en meute n'est jamais bonne cible. you're sure she's human? » prunelles osent scruter l'empreinte de la fureur rougeoyant sur la joue. la madone et son velours d'acier ont embrasé la carne, assez pour que la morsure s'accroche à lui tout au long de la soirée. « you've started quite a show... not sure the big boss is happy about it. » du menton accompagne ses paroles, pointant les déités perchées sur leur promontoire. inaccessibles seigneurs observent les vicissitudes attachées à leur mascarade organisée. des murmures inaudibles sont glissés entre leurs lippes, regards noyés dans la foule indigne condamnent les lèse-majestés. pléiade décroche son attache, abreuve à nouveau les verres déjà vides laissant trainer une oreille distraite sur les commentaires des mortels égarés. « if i may, sir sakaev right? you're witnessing lawfort's creme de la creme at its peak as we are all gathered for... charity of course. although some in the crowd seem to have forgotten about it. you better enjoy the show, and smile for the paparrazzi's camera. » ultime sourire suave sur ses lippes étirées et serpent virevolte pour se faufiler à nouveau auprès des mondains. valse bute cependant contre commodore révoltée, abîmant la soie de ses pétales d'un flot d'or mousseux.

résumé:
   

@lawfort
[crédit; code vixen, av. vocivus]

_____________________
- - you know, it's easy the devil's plan
Margo Bradbury
Lanselm Lamoureaux
Lanselm Lamoureaux
✧ THE SEA REMEMBERS ✧
faceclaim & © : Pierre Niney ❙❙ Avatar (self) ❙❙ profil : graph (self) quote (Nathaniel Hawthorne - The Ocean) ❙❙ signa : code (vixen) + icon (self) + lyrics (Bad Omens - Said & Done)
ain't no sunshine (( lawfort )) - Page 2 Qa0i
nature : Douce ignorance du sang océan qui dans ses veines y est dilué. Secret du véritable pater continue d'exister. H u m a n i t é qui a toujours forgé son identité et sa fierté.

saisons : Sac et ressac de la mer qui ne semblent avoir que peu d'emprise sur les traits du jeune premier. Et pourtant, l'âme usée accuse déjà 39 années.

myocarde : Naguère le cœur accroché et annulaire l'indiquant fiancé à l'être aimé. Mais temps est passé, ravages tromperies sont arrivés. Célibat amer depuis longtemps consommé, chimère amour abhorrée.

besogne : Cartographe par passion, professorat comme mission. Et pourtant dans le cœur subsiste le feu douloureux de ce qui a fait un jour de lui Proxima Centauri qui portait fièrement écussons.

errance : Oubliée les maritimes échappées , cloué à la terre patrie de Lawfort la bien aimée. Où des entrailles de sa mère s'est extirpé, et où un jour vieillesse il sera enterré.

# Ven 23 Fév 2024 - 19:34

Champagne Problems
AIN'T NO SUNSHINE
février 1001


outfit

Oreille tendue écoute distraitement la bonne parole qui leur est servie. Aurait naguère bu comme vin de messe le discours du tout puissant Amiral. Mais à l'image de la brebis éloignée de son berger, carcasse délestée de l'uniforme seconde peau peine le troupeau à retrouver. Allégorie de la caverne une fois de plus illustrée. À la lueur des honneurs, insignes brillaient bien trop pour que l'on en aperçoivent les horreurs. Mais à prendre distance, doux mensonge en perd de sa consistance. Rendu à la vie civile, l'ex gradé avait eu le temps de voir sa lame s'émousser tandis que ses doutes -eux- avaient eu le temps de s'aiguiser. En triste illustration ce soir cette mascarade organisée où l'on vient le plus gros chèque signer et plus encore se montrer. Bonté mondaine ne sachant se faire sans ostentatoirement se pavaner. Toujours à soi penser en premier. Voilà ce que dicte saint précepte de la vrai-fausse bonne charité.


Tout n'est que vanité,
Navrants affres de l'Humanité.


Bons p(r)êcheurs,  clan Lamoureaux en lice pour s'abreuver comme tant d'autres au pétillant calice. Obscurité des uns participe encore et toujours à ne mettre que plus en lumière les autres. Soleil s'était-il peut-être caché pour ne plus à avoir à affronter la vision horrifique des êtres qui évoluaient dans ce monde de damnés. Pauvres âmes en réalité bien incapables de comprendre de leurs actes la réelle portée. Entouré de ceux qui étaient censés être les siens, Lanselm se trouvait également enserré du carcan familial prêt à s'abbatre au moindre faux pas dans la danse hypochrite  si bien orchestré. Patriarche autoritaire laissant planer en tout temps menace du couperet sur la fratrie qu'il avait engendré. Coincé, l'homme entre deux âges ne savait comment de cette étreinte étouffante se dégager. Et puis, aide providencielle se vut offerte sur plateau d'argent.


Tonnerre avait tonné,
Or(â)age avait éclaté.


Soufflet claque dans l'air comme boulet de canon sur les mers. Feux dirigés sur le Volkov qui comme à l'habitude avait dû voir claquet s'emballer et d'une remarque bien sentie faire offense offrande à l'enfant chérie Alighieri. Tante mater avait sorti griffe et crocs pour progéniture adorée protéger. Salle retient son souffle, ambiance s'électrise. Parfum de scandale qui flotte au dessus de la foule interdite. Triste spectacle qui pourtant n'étonne qu'à moitié. À réunir en lieu exigu esprits échaudés, malheur ne pouvait qu'arriver. Et au milieu des constellations perturbées, Vega qui se dresse dans ses apparats d'autorité comme étoile du berger. Appelle au calme et au retour aux festivités. Loi de Lawfort qui a parlé. Soupir s'échappe discrètement avant qu'il ne s'excuse avant de mettre les voiles.«  I'll go. » Lâché laconiquement avant que le fils faussementaîné ne prenne congé de ses accompagnants pour la soirée. Et dans son élan rate les sifflement de la vipère Melrose dont son ouïe ne saura qu'être grée d'être dispensée. Aurait cependant apprécié de voir levée de boucliers Vogelsang- Alighieri pour contrer le fiel venimeux qu'elle avait déversé.

En chemin croise deux âmes qu'il côtoie au quotidien dans les couloirs aux rangs parfaitement alignés qui font la fierté de la Citée Lumière. Main se pose respectueusement sur le bras de la brune pour les retenir tandis qu'il offre sourire à l'Ackerman heureusement délestée de son irritant accompagnant. « How good it is to see friendly faces.. » Qu'il lâche non certaine ironie dans la voix. « I should not say that but....It was a nice shot Bella. » N'aimait guère pareils coups d'éclats à l'accoutumée, mais ne pouvait que comprendre férocité d'une mère lorsque lui même s'était dressé en de nombreuses fois par le passés contre pater remonté. « Hope to see you later ladies. For now, I have to pay my respects to my old dear Captain. » Et en parlant de capitaine n'avait guère mis de temps à rejoindre le colosse qui se détachait sans mal de la foule. « As I see, you still struggle with the subtle art of not open your mouth Volkov. As the saying goes 'don't hit a man when he's down' you don't know? At least, you told her face-to-face... » Petite pique énigmatique distillée pour première prise de parole. Deux flûtes sont attrapées au vol sur un plateau volant et l'une d'elles se voient tendue en gage de paix. « Long time no see huh ? » Et ce fut à cet instant que la Leviathan avait choisi de faire fracassant retour. Ou plutôt mouillant. Aspergeant contenu de son verre sur une robe désormais ruinée. Mouchoir sort du revers de la veste et est tendu à la Knox avec élégance. « Miss Knox, for you ... » Maigre aide face au désastre.


CAR N'ÉTAIT-CE PAS CE QU'ÉTAIT CETTE SOIRÉE ?


Résumé:

 @Lawfort  
[crédit; code: vixen ❙❙ icon : unknown ]

_____________________
Buried at seaHalf dead, barely breathing. Fell apart just to keep my head up in one piece. 'Til I'm found, well I'm sinking.To the floor of the sea where you want me to be.
Lanselm Lamoureaux
Ivar Chernobog
Ivar Chernobog
a study in sinking
faceclaim & © : a. skarsgard + MCVIII (av) ; c. lispector.
I'm alive.
Like a wound,

nature : colosse trop grand vorace de procès, connu sous le patronyme de Volkov, nouvellement fané par une odieuse faim ; aujourd'hui le voit furie.
saisons : cinquante-et-un hivers, figés dans des glaces qui ne verront plus aucun printemps.
besogne : fier capitaine de la plus belle comète, préside derrière la barre du supernova, arraché aux pognes sales d'un pater indigne.
errance : entre l'île de loi et l'océan roi.
# Sam 24 Fév 2024 - 17:47

ain’t no sunshine
O the obscure clarity out of which we are made.


Et scélérat aux mots de trop ne tarde à découvrir mère aux milles maux. Pendard ne se doute de rien à son approche, et récolte bien vite l'ire née de sa verve d'inconsidéré. Claque qui saigne l’éther et le laisse imbécile, comme si l'affront avait piqué une autre barbaque que la sienne. Cervelle n'enregistre que trop tard la portée du geste, et mater ménade est déjà repartie, ne laissant dans son terrible sillage qu’une poignée d'imprécations acérées, qu'une progéniture outragée vient doubler. Une fois n'est pas coutume, furie se tient pourtant muselée, sourde aux névroses histrioniques des précieuses. Ah, c'est qu'il aurait fallu que l'infernal estime les vexatrices pour que courroux ne s'ébroue. Mais – s'il lui était venu à l'idée d'oublier le vaudeville, l'instant est immortalisé par une indélicate qui surgit et se bâfre, orfraie friande de leur viande. Bah – incident stupide dont l'équipage saura extraire quelque matière à gaudrioles. Le diable fait confiance à l'imagination fertile de ses marsouins pour trouver mille penderies sur la bourgeoise ; de quoi occuper leurs longues sorgues au large. Quand bien même. C'est mine éclaboussée d'un rare pantois que le corniaud se retourne vers sa pléiade. « Well, 'guess it's a first ? They usually wait until the end of the festivities. » que racle l'offensé pour justifier du saisissement inhabituel. « 'Think it's gonna leave a scar ? » qu'il renchérit en frôlant de sa senestre le rouge de l'algarade. Mais, en lieu de réconfort, félonne vipérine s'ose à la morsure. Les galons une seconde oubliés, c'est un rictus amusé qui vient ourler la gueule éraflée. Caboche lui accorde d'un hochement ; l'irrévérencieuse n'a pas tout à fait tort. « (...) you're sure she's human? » « Barely – 'think I smelled a tad of Fury ? » qu'ignorant ose en avalant gorgée de mousseux, gausserie pendue aux babines. Mais badinage voit sonner sa fin à l'évocation des sommités, et le fait hausser une carde fatiguée. L'esclandre est bien sotte, et gonflée d'une absurde importance. Rien qui ne mérite de s'y arrêter.

(ô vœux pieux !)

Commodore échauffée le détrompe instantanément, rage aux lippes à l'idée que leur précieux gala ne soit entaché. Et voilà le diable à puiser dans tous les trésors de sa volonté pour ne pas déborder devant les affres de la raseuse ; AH ! Le  s c a n d a l e ! Opprobre plus terrifiante que tout ce que le maelstrom a déjà gerbé, et qu'un lendemain sans soleil ne leur promet. Rome décadente au bord de la nécrose ; suffira-t-il d'une minable mandale pour abattre sa vieille carne ? Dernière gorgée étanchée, et gosier orageux se fait de nouveau sec. Alors quand la subalterne se fend d'aller au ravito, l’assoiffé ne sait refuser ; et œillade la suit distraitement, alors qu'elle trace sa route parmi les convives. Nuée marine gangrenée d'un théâtral doré porte quelques visages familiers, mais nulle amitié.

Jusqu'à ce qu'une délicate silhouette ne se glisse à ses côtés.

C'est civilités mordantes qui ouvrent le bal et cueillent sa raison échaudée. Brocarde éclabousse le colosse, un rien surpris de trouver l'ancien officier si hardi. Soit. Les sulfureuses agapes testent sa patience ; alors quel choix, sinon que d'honorer sa vaillance ? Guigne l'effronté d'un regard mauvais, déroulant pour lui son plus bas revers de la soirée. « My, my – would you look at that, the d o l l grew some balls on land. Who would have thought ? » fiel s'épuise sur une échine qui n'appartient plus à son joug ; alors vindicte dérisoire se déride face à l'offrande tendue, et s'incline de bonne guerre, bridant la colère. « Congratulations, it suits you. », qu'il salue en cruelle lampée.

Tendres retrouvailles ne s'éternisent pas pourtant, interrompue quand une Bradbury divinement malavisée consacre la Vega d'une ablution dorée. Preux Lamoureux s'escamote immédiatement, venant en aide à la sanctifié alors que le bougre abandonné fait ripaille de l'infortune. Il n'aura pas fallu attendre pour que l'attention se détache un rien de sa personne ; ô l'exquis accident.

Avisant d'un Deimos rôdant près de la scène, il l'alpague, hilare ironie aux crocs. « Right on time. We should celebrate, 'think Bradbury got herself a promotion... »


résumé:
lawfort
[crédit; MCVIII + e. adnan]

_____________________

ain't no sunshine (( lawfort )) - Page 2 Quhn
Ivar Chernobog
Maxwell Melrose
Maxwell Melrose
GOD COMPLEX
faceclaim & © : l. dicaprio, young (av & sign: viniferas)
satyre de zeus,
l'ogre drapé,
fait ventre rond
quand gloire à son nom
se fait cantate à son chevet.

nature : (( humanité )), se glapit d'un gosier rincé de pompe, se meut en vilénies de grand duc.
saisons : s'égrène (( trente neuf )) catacombes cycliques, vaines saisons brillées de l'aura gâtée.
besogne : l'égide d'une (( thémis sacagée )) fait de ce ô faux tragédien, le parler d'une sentence vénérable.
# Dim 25 Fév 2024 - 0:38

gold bath
i made the devil run
i gave him poison just for fun

#song -- outfit

pleurs d'astres, comme belle chaume sur bauge. l'orphéon joue de l'harpe, milles cordes tendues; pléthore de perles dorent ainsi velours suspendus, porcelaine dressée. ils sont ballet gargantuesque, laides splendeurs sous museaux de bagnards. et comme fresque cérémoniale, jupiter se gave la panse ; portant épouse contre flanc, bleuets se gerbent en sainteté sur parterre de peuple. séparés par l'oisive indécence, prêteur jubile et s'entiche de fidèles pour faire luire ses plumes de paon. — "and i sent him back to the pit of hell! you should have seen his face, donald; i saw in this man eyes, the despair of a condamned lifetime." vauriens peints de caricatures laissent gorges déployées faire rasades insupportables. mais tronqué dans l'élan du cruel, v'là que soudain délateur lui susurre sornettes d'épouvante. jovien frémit, pousse cotons pour faire vrombir cieux encombrés. ainsi, tartuferies vautrées aux gamelles n'ont d'éclats que belle mascarade brocardée et scandales étalés. car par delà, chahuteurs se font cabotins comme tragédiens grecs; leurs albes toges font traine de leurs supplices, soulèvent milles inspirations agoniques.

faciès précieux se plaît à fausse louange lorsque qu'il s'arrime, voiles tendues. — "dear, there you are! i looked out for you, many people are eager to meet you and have asked your humble presence. -- égide du saint à ainsi tendre vers l'épouse [@velvet melrose] ses longs bras de fer. should i have known you'll be there. like a butterfly, my wife knows how to catch eyes and attention. isn't she wonderful?" timbre se fait miel d'illusion, réchauffe entrailles de peste quand poigne sur fins os se resserre. misogyne se tare de fausse tendresse, couve blanc squale pour jurer à l'amante le prochain épilogue. mais soudain, jupiter s'anime; but where are my manners? maxwell melrose, humble servant of our sacred justice. i assume we never met properly. -- révérence de cabèche peignée, déballage du menteur-carnassier. soudain, mine se souille d'une fausse interrogation; dextre pointe noblesse vers prochains accusés [@sybella vogelsang]. you must be.. lady vogelsang, arent you? professor at the military school and may i say, beautifully dressed tonight". latence méandreuse quand, lippes tirées se figent sur mine carnaire. puis enfin, œillades se croisent [@marek vogelsang]. "and you must be her dear husband.. -- cymbales sonnent avec le gel habillé d'une belle morgue. never heard of you." ô catastrophe, pathologie jamais ne se terre; mégalomanie toujours le rend délétère. et ce rictus, gorgeant commissures de sel. ce ô rictus se fait mort, comme fard sur peau bleue.

mais enfin, figure fait tomber masque, jette fausses œillades avant d'approcher l'érudit pour combler vacarme mondain. dextre placée sur épaule cherche fraternité aveugle, comme nouvel acte d'une nouvelle pièce. car badauds s'enquièrent, guettent encore ces comédiens de faste. et quand rauque s'affaire à combler l'haleine vile, jovien s'affaisse dans l'intime assassin. — "may i speak freely with you, without further fueling this ridiculous debacle? your wife made a first mistake and you made the second. undermining reputations by serious allusions, showing such display of violence.. now, since you made fools of yourselves in front of the people, you understand i cannot ignore such indecency. -- miel font de ses babines, chair sucrée alors qu'il gerbe acide. but in the spirit of this wonderful evening, i'm enclined for a more lenient treatment. thus, you'll expose public apologies on behalf of your house, with your wife by your sides. you'll ask for redemption, say how wrong you were to assume the slightest idea of treason and how foolish your wife was to slap a captain, or may i say a protector of the nation. be creative! -- métrage insupportable, pour qu'échos se fassent indigestes. soudain, bête se redresse car projecteurs se jettent à leur gamelle; et l'éclat explose lorsqu'il prend pose de monarque, poigne amicale pour ultime injure. — "smile, old sports. i'm doing it for charity".


résumé:
[crédit; vixen]

_____________________
-- uc.
Maxwell Melrose
Nikita Ackerman
Nikita Ackerman
vertigo
faceclaim & © : ben barnes @koschtiel
nature : T’es nostalgique de l’époque ou t’étais d’une humanité banale à en crever.
Il était une fois, ton âme asservie
Ta Furie qui te pourri la vie.

saisons : Trente-neuf atteint,
Déjà ou enfin, t’en es pas certain.
T’as du mal à décider
Si tu regrettes tes années
Ou si t’as hâte de les terminer.
myocarde : Réputation glaciale, rumeur d’un désintérêt des plaisirs de la chair, réel appétit éveillé par les intellects aiguisés.
Rescapé d'une romance à la tournure dramatique si prévisible qu’elle en est risible.
besogne : L’intellect obsessif d'astronomie et mathématique. Tu passes douze années à aiguiser tes talents nautiques avant de céder à faveur académique. Cinq ans que l’école de guerre te compte dans ses rangs.
errance : T’es de ceux dont on devine l’île d’un coup d'œil rapide, golden boy de plus au palmarès du nouvel ordre. Lawfort gravé en lettre dorée sur ton pédigrée.
# Mer 28 Fév 2024 - 23:06

So every day I spend my time
Drinking wine, feeling fine
Waiting here to find the sign
That I should take it slow
ain't no sunshine



Entrée se fait tardive mais pas suffisamment pour t’épargner le spectacle de capitaine qui se voit gracié d’une claque. Suivi le temps que tu rejoignes ton frère abandonné à l’entrée par Brabury qui gracie Knox d’une coupe de champagne renversée.

“If her swordmanship is as precise as her drink holding then I fear for the day she’ll find herself on a battlefield.”

Déjà rapace journalistique se délecte des ragots croustillants qu’on lui sert en entrée.

“I knew I should have pre-game this party.” Tu te lamente avant qu’attention ne soit accaparée par soeur dont le regard un brin anxieux, et largement inquisiteur scan la foule à la probable recherche d’autres fauteur de trouble. T'exhale soupir de condamné et quitte semblant d’isolation pour te diriger au peloton d'exécution.

“Sybella, nice to see you, as beautiful and reckless as always. What the fuck is wrong with you ?” Sourire acide et murmure amer adressé à mécène émérite, mais t’as pas le loisir d’un peu plus la pourrir que t’entend sacro-saint Maxwell qui s’en vient surenchérir.

Yeah, no. I’m too sober for this shit.

Tu prends la fuite à l’instant même ou rapace embraye salutation avec question. T ’attrapes au vol délivré sur plateau doré de quoi noyer ta sobriété, en profite pour éloigner ta soeur du rassemblement des charognards affamés.

“Hey sis’, you look gorgeous, how is the ego fattening and charity pretending going so far for you ?”
T’avales large lampée de ton verre, le regard qui à son image avise le spectacle à quelques pas.
“Ok game time, would you rather be slapped five times by Sybella or spend five hours with the Melrose ?” T’observe l’air blasé mister univers tirer ses proies devant les flash des reporters. “Personally, I’ll choose the first option.”

résumé:
[crédit; /]
Nikita Ackerman
Wernher Attila
Wernher Attila
GOD'S LONELY MAN
faceclaim & © : robert de niro (dans la cinquantaine) ((c)self + vixen).
nature : carnassier devenu carnifié. humanité noyée dans les abysses, n'en sort que quand la tempête fait rage.
saisons : les traits bouffés par les tempêtes. les cinquante cinq années tabassent le mortel ambitieux.
myocarde : battant putride, la gangrène affective s'acharne à ronger corps et âme.
besogne : grand prédateur des mers chassait répugnés à bord du meteor mais capitaine est devenu amiral, protecteur de l'azur.
errance : lawfort fief de (sa) toute puissance.
# Ven 1 Mar 2024 - 23:17

But there is a light
In the dark, and I feel its warmth
In my hands and my heart
Why can't I hold on?
ain't no sunshine.


____ah scandal éclate. fracasse. éclabousse mondanité coincée. égos des uns enflamment ceux des autres. spectacle pathétique d’une navy qui ne semble plus tenir cap. et lui est là spectateur des joutes qui s’engagent devant populace invitée. on tente de calmer les esprits. on s’amuse du spectacle. au nom de charité, les faux semblants se mêlent au piquant. si les armes se voient coller aux hanches, c’est les mots qui tranchent. combat d’coq à la vue de tous. amiral se voit alors regarder. bourgeoisie zieute tout puissant puis vacarme. ainsi d’suite. et aux oreilles, petite ombre vient chuchoter. i know what i have to do, yates. claque alors autorité. fermeté qui cache colère d’une situation incontrôlée. you go talk to miss melrose, keep her waiting. i’ll talk to her. gradé descend au milieu des siens. s’approche ainsi des enfantillages. espérant que son ombre suffise à calmer les ardeurs. à calmer peu importe ce qui pousse à l’agitation. l’égocentrisme tout puissant fait oublier le reste du monde quand dans les coulisses se trament conspiration. quand bientôt vacarme brisera narcissisme de bourgeoisie.

____et au milieu de scandale vient alors se mêler pires horreurs quand lumières s’éteignent et prive ainsi les touts puissants d’une brillance qui leur est propre. panique s’enclenche. les moutons s’agitent quand l’obscurité les condamne à l’insécurité. amiral ne voit que néant. c’est les sens qui s’éveillent. ça fracasse ensuite le verre. balles fusent dans les airs. et dans le nocturne, bastos sonnent comme glas des morts. comme la fin d’une ère. comme l’insurrection d’un nouveau genre. à la dramaturgie de l’instant s’ajoute lueur qui s’embrase au lointain, vers les quais. attire l'attention des brebis perdues. flamme qui semble si grande qu’elle dévore apocalypse devenue routine. amiral réalise enfin. c’est un drapeau qui brûle. c’est la navy qu’on incendie. mais pire encore, c’est un bateau qui prend le large. c’est la navy toute entière qu’on vole. qu’on crame. qu’on terrorise. l'effroi se mêle à la rage. tout puissant se voit attaqué. se voit pillé. tout ça sans n’avoir rien pu voir. s’enclenche alors l’instinct. we must evacuate, n o w. il gronde comme une évidence devant le spectacle traitre. se tourne vers ceux qu’il pense distinguer. someone needs to check on the doors! au loin brasier éclair ombre d’un amiral qui s’agite. pointe du doigts les portes. oeillades se portent sur les quelques bougies salvatrices. take those candles to find a way to put the power back on. il beugle les ordres tandis qu’il attrape candélabre crevant. car autorité se doit être vu pour pouvoir guider brebis égarées quand les loups menacent. for the rest of you, soldiers, be prepared to evacuate everyone as fast as you can and as calm as possible. i don’t want to add a dead body to this disaster. les mots s’adressent plus bas. à ceux tout près qui peuvent l’entendre. et s’active ainsi les troupes dans le désastre des astres qui ne sont plus.

résumé:

lawfort
[crédit; lyrics par dean lewis - waves; icons by me.]

_____________________
cause you're a natural,
a beating heart of stone.
Wernher Attila
Deimos Ackerman
Deimos Ackerman
~ c e r b e r u s ~
faceclaim & © : jensen ackles + @lux(vava)
"i don't know if i w a n t you.", he said.
"but i do know i don't want anyone else to have you."

nature : furie
# Sam 2 Mar 2024 - 15:12

in a land of glory
shines the beautiful navy
and the fire of revolution
will never burn it down.
a i n ' t  n o  s u n s h i n e


outfit

« keep it hidden, a secret weapon » a creed we shall always remember, for the mere people will never understand it truly. we are the saviors, we are the protectors, we are the ones standing in front of many dangers to preserve humanity. but within our land, our island, our kingdom — may i say our own world —, we have to face them all as humans. for they would never see the truth, only the fear. however, make no mistakes. we are the good ones here. we are the heroes.
ajouts de deimos au ackerman’s last hope

supplice de l’humain, mondanité exacerbée face au fantôme de la nuit qui hurle de désespoir. aux lumières gargantuesques, fadaises aux milles saveurs, se fait roi d’un nouveau monde au bras d’aînée bien avisée, véritable joyau d’une soirée qu’elle est la seule capable d’affronter dans leur duo aux féroces saveurs. ainsi laisse l’ardente majesté s’occuper des faux-semblants, des sourires calculés comme des paroles savoureuses, tandis que cherche du regard celui capable de le sauver d’un ennui aussi profond que les geôles sous leurs pieds.

the only downside of the mighty navy.
having to stand-by in front of the society.

pourtant dans l’infâme brouhaha des perversions déguisées, se cache le secret d’une soirée réussie, quand résonne la claque et le silence qui suit, l’image des acteurs en parfaite harmonie, face au scandale que cela peut apporter. et dans un éclat camouflé, l’hilare retient rire dément face au frère d’une autre mère marqué par la fougue d’une riche hypocrite. s’en suivent scènes fabuleuses d’une pièce en trois actes, mais si offense fait office de second arc, quel sera donc le final ?

a question that should have never be answered.

aux simulacres d’intérêt, s’approche du couronné par main « bénie » dans l’unique but de se moquer, mais retient frustration face à poupée aux airs macabres venant parader comme animal de foire. a dinner and a show, what a pleasure for the eye… souffle face aux scenes, tandis qu’observe seconde erreur venir ternir robe vega. et s’empare rapidement de sa place, aux côtés d’un ami à l’humour marqué, glisse main dans le dos de la promue pour lui assurer protection de l’âme, mimique au tintement nostalgique pour qui en connaît l’histoire. just an unfortunate mistake, let’s not- et soudain, acte trois.

03/02/278 - to control, or not to control. that is a burden we must all bear, and with the years, we have witnessed significant differences in our willpower and faculty to keep the beast at bay. we have noticed that this curse will drain or resistance with time. the longer we are furies, the harder it gets to maintain our humanity. so, in a time of despair, please, try to remember who we are fighting for, so that no one can ever witness the darkness of our soul. always remember, we must protect. not destroy.
extrait de ackerman’s last hope

aux grandeurs de la navy, à la force des rois, se voient doublés par hérésie, une fureur grondant dans l’air. belle et lumineuse lawfort réduite à feu et à sang par ennemi inconnu, et tempête libère rage dans le cœur du démon, qui doit se faire violence pour ne pas succomber. pour ne pas déchaîner les affres de la furie face aux criminels s’emparant du monde. un effort presque surhumain, pour celui qui aime se laisser gouverner par la bête enfermée. s’écrient alors les invités, les mondains et les bourgeois face aux calamités du soir, et le soldat prend le pas sur le démon justicier. help evacuate, i have to find pia ! s’en retourne au carnage, aux folies, à la panique de la salle, pour chercher crinière de lionne dans la pénombre des affolés. et lorsque reine apparaît, se précipite vers elle, tout en apercevant jeune frère à ses côtés. are you alright ? thank gods… stay calm, we will help everyone leave safely, just… don’t do anything reckless. this is an attack, and we still don’t know what will follow.

except war against the fools who dared to strike

et sous l’appel de l’amiral, répond avec force sir, yes, sir. avant de s’en retourner près de l’ami de toujours et capitaine de rien — they will pay for this thief, for this attack, for everything — ivar ! the other door, now ! et se dirige vers les portes, faisant de son mieux pour ne pas heurter civils, avant de tomber sur cloisons verrouillées, bloquées après avoir essayé de les ouvrir par la force.  sir, we’re locked, sir ! s’écrie pour le roi de l’armée. avant de tenter à nouveau, coups d’épaules acharnés, sentant tempête le consumer, sans, toutefois, succomber.

they will suffer for this.
it’s a fucking promise !

FUCK YEAAAAAH (pardon):

lawfort
[crédit; martyr]

_____________________
-- and it wasn't my choice to love you
but it was mine to leave. --

i don't think the moon ever meant to be a satellite,
kept in loving orbite, locked in hopeless inertia,
destined to repeat the same pattern over and over.
Deimos Ackerman
Isis Alighieri
Isis Alighieri
the sky is the limit
faceclaim & © : conor leslie ; homemade
nature : Aucun don, aucune malédiction non plus. Humaine éphémère, à la peau tendre et fragile, sans griffes ni écailles, sans seconde vie après son trépas.
saisons : Trente-cinq années qui s'essoufflent, trente-cinq années de perdues, sans que sa présence dans le monde ne le change d'aucune manière.
myocarde : Libre, volatile, sans-attaches. Bisexuelle, polyamoureuse.
besogne : Observe le ciel depuis si longtemps qu'il lui parle, enseignante de météorologie à l'académie. Peintre, à force de poser l'azur sur la toile, elle souhaite y tomber, aéronaute en herbe.
errance : Citadelle des lumières, Lawfort; ou quelque part au-dessus.
# Dim 3 Mar 2024 - 20:05

let the sky fall
when it crumbles
we will stand tall
and face it all.
a i n ' t  n o  s u n s h i n e


outfit

"Wait! Wait!" s’était-elle écriée alors que l’on fermait les portes de la salle d'apparat devant elle. On la laissa passer. Non pas sans un rire moqueur, certes, ce n’était sans doute pas tout les jours que l’on arrivait en retard à la Navy, mais on la laissa passer tout de même. "Thank you", dit-elle embarassée avant de se faufiler entre les deux battants qu’on avait retenus pour elle.

Il s’en était fallu de peu qu’Isis ne fasse pas du tout son apparition au bal de charité organisé par la Navy. Maintenant qu’elle y était arrivée, elle espérait simplement que son retard serait passé inaperçu. Ses yeux se mirent à chercher dans la foule un visage connu, sa cousine, sa tante, ou un.e collègue de l’Académie, mais ne tardèrent pas à s’élever vers les hauteurs. Si aucune voûte ne pouvait égaler les merveilles qu’offraient les cieux, celle-ci les rivalisaient de très près. Des fresques qu’elle aurait souhaité avoir peintes elle-même. Des dorures comparables à des rayons de soleil caressant les volûtes de cumulus. Et des lustres aux myriades de constellations… qui s’éteignirent toutes subitement.

Pour Isis, dont les prunelles avaient regardé directement la lumière, elle fût totalement aveuglée par les ténèbres. Alors qu’elle se demandait encore si elle devait crier ou applaudir, une salve de tirs se fit entendre, accompagnés de verre brisé. Quelque chose brûlait. Aux réactions autour d’elle, la jeune femme devinait que les yeux des convives s’étaient déjà bien plus accoutumés à l’obscurité que les siens. Elle recula de quelques pas, sentit aussitôt dans son dos les portes qu’elles venait de passer. Une voix autoritaire ordonna l’évacuation, la vérification des portes. “They’re locked!” réalisa-t-elle à haute voix alors que la poignée lui resistait. “They’re locked!” répéta-t-elle à la figure qui venait de l’écarter de son chemin pour faire la même découverte, avant de prononcer les mêmes mots à l’encontre de son supérieur.

Elle commençait à percevoir les formes, mais impossible de dicerner un visage dans le noir à peine éclairé de la lueur des flammes. “What about the windows?” s’enquiera-t-elle avant de réaliser qu’elle n’avait pas la moindre envie de sortir. Il y avait après tout eu des coups de feu. “Is it even safe to get out? Do you have a gun under there?” And after all, I just got here.

J'arriiiiiiiiiiiiiive!:

lawfort
[crédit; martyr]
Isis Alighieri
Velvet Melrose
Velvet Melrose
h e a r t s   a   m e s s
faceclaim & © : e. gillies, n.volva

head over high heels;

nature : sorcière aux écailles poussières, (( s i r è n e )) plonge dès l'aurore dans l'abysse de vos enfers.
saisons : porcelaine effleure (( t r e n t a i n e )) mais poupée vide farde ses rides.
myocarde : dans buste foré le (( c r e u x )) sans échos, le berceau de leur chaos, castel de chair putride magnifiée par (( l'o r )) à l'os.
besogne : garce parée de grâce, (( w o r k a h o l i c )) aux allures chastes, n'est que chimère au coeur vulgaire.
errance : dans tour d’ivoire à la lueur de ses déboires, (( l a w f o r t )) mondaine pour pécheresse hautaine.
# Mar 5 Mar 2024 - 12:43

i own a heart
@svedaliza ______
;; an e a r and an e y e
___« although i gather that charity is not your forte, tonight would be a good time to change that. i think everyone here will appreciate such an effort on your part.. » chérubine aux ailes sulfures, belle de nom esquisse ébauches lunaires sur pulpeuses améthystes; aux mots à se damner. mais dans silence murie fine véhémence; aconit céleste à la tige élancée et au port orné de pétales violacées. « ..you see, to insist on creating a scandal where none exists, involving the navy nonetheless, and in such dark a time… some might wonder whether your intentions are not nefarious… or, even, dare i say, flirting with treason. » porcelaine figée dans sourire sans bonté, mélusine s’ignore vivante un temps; celui de jauger homme de plus rien de son grand bleu aérien. « and you tell me, how does it works this all revival-thing? does it takes some years to give you back everything as it once was? for i, myself, wonder if you truly recovered from your.. little… experience. » tracas d’ombrage, atrabile fantôme dévore l’oeillade faussement sage; car gorgone joue d’allusion à la folie qui danse dans l’âme voisine — l’engeance des marrées sauvages, de son errance sans sevrage. et tandis qu’orpheline cousue à son bras jacasse, délicate alsine semble flâner dans d’autres yeux. « …wearing the uniform of the navy and the first values of the city of light. » se froissent traits de céramiques, comme gênés par vacarme de guerrière pastichée; dame de trop de consonnes. prétend ne répondre qu’au cor qui sonne plutôt qu’au corps qui se déraisonne. « oh honey say no more, we all know you’re proud of yourself and we sure are too — you go girl. » poing levé gigote pour honneur entaché, tandis que muse se détourne pour découvrir l’époux caricature au sourire-rature. « dear, there you are! i looked out for you, many people are eager to meet you and have asked your humble presence. » enrobée de pogne sévère, mâchoires se contractent en rictus synthétique; amour vautour qui gangrène leur coeur de haine. sirène s’émerveille de leur plastique aventure, de leurs détours mauvais. car elle se sait en compagnie du malin, de ses voeux de misère et de lin mortuaire. aparté au soldat déserté fait jouir pourtant entrailles putrides et visage de madone sans rides; quand soudain —
___soudain nouvel acte sonne l’avénement d’une thémis vengeresse; au milieu de (mal)-sainte noblesse, panique se déverse et n’épargne ni les coeurs, ni poudres de champagne. peur s’octroie le buste aphrodisien, déclare l’effroi quand pantine se retrouve dans les bras du roi; main serrée dans la sienne, contre l’amant elle ne ment plus. un instant la crainte la fige dans la chair qui autrefois lui était chère; maître de sa foi et être de ses lois. pourtant l’image saisit d’une peur plus grande encore — alors du corps elle s’éloigne, et frisonne gorgone du (dé)goût souillant linguale de glaise. « don’t wait an invitation to make yourself useful! » phonèmes apostrophent fantoches d’une marine souillée, car inconfort rage en son for; et bientôt visage n’a plus rien de sage, plus rien de doux — que d’effronté éhonté. « i don’t know who they are but they’ll sure know who i am. » s’évertue chétive fiévreuse en fausse vertu, aux miettes mielleuses du contact malheureux.

résumé:
@lawfort

_____________________
WIDE AWAKE
does my existence make yours worth less? does my presence make you restless?
Velvet Melrose
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