Cantate résonnant de lamentation au milieu des compagnons souffrant dans un chœur désolant de navrantes complaintes. Witness this and remember. La désolation comme chant du crépuscule et la mort en acolyte mortifère des âmes vibrantes du supplice enduré. Présages qu’il n’a su interpréter en carnage funeste. Témoin muet de la fortuite tragédie dont tous ont été la victime, sombre dévastation subie. Tintamarre assourdissant pour les moins estropiés, doivent venir en aide aux éclopés, suppliciés de la faim insatiable des sirènes forcenées. Déambule l’augure aux ailes recourbées dont l'épaule rafistolée lui arrache grimace à chaque pas supporté. Comment flotter lorsque la terre s’abreuve du sang des vaincus engloutis et lorsque son cœur est alourdi du poids de la calamité ? Quelques camarades croyants l’abordent sur son chemin tonitruant. Réclame présence mystique lors de leurs derniers instants fatidiques. S’approche des frères aux portes des mers éternelles qu’il accompagne d’invocations en prenant leur tête entre paluches déliées de sang asséchés et de sel induré. « Let the Whale swallow you for your rebirth in the sacred seas. » Baiser frontal scellant pacte du passage dans l’au-delà noyé des fervents adorateurs du kraken sanctifié.

Chapitre sanglant de chaos geignard au milieu des aimés barbares. Nuitée agonisante des survivants sinistrés ayant survécus pour voir luire encore une fois l'aube effrayée par le spectacle de l'atrocité. Au loin, le capitaine éperdu en rescapé nébuleux. Aura opaque d’incertitude, voici qu’avance l’augure brumeux en apercevant sa corpulence, silhouette blindée vers lequel il se dirige dans un silence sournois. Arrivée en minutie malfamée, une ombre silencieuse qui foudroye lorsqu’éclair rencontre l’atmosphère en tonitruante et infernal orchestre. « How can you doubt them ? » Attestation outrée au meneur incontesté béni des dieux dont kraken lui-même se plie à sa féroce volonté. Que n’est-il avant tout le frère révéré à l’âme perturbé par les pertes innombrables de cette désolante calamité. « What you said earlier was wrong, Salazar. Blasphemy will make you drown into the void. » Paradoxe de son affolement, là où la voix s’affuble de gravité avérée, regard strident s'élargit de panique mutique. Rapprochement stratégique, obsidiennes verrouillées dans l’immensité de son truculent fanatisme. « You must not let anger drive you. You’re angry ? Be angry at me, not at the gods. » Une rogne accusatrice au destinataire de ses craintes par ses blasphèmes ébahis. L’âme qu’il se doit de sauver parmi les céphalopodes réunis sur la plage cramoisie d’ignominie. Objurgation encaissée du drame, atmosphère funeste qu’il n’a pas pu su voir. Mirifique présages indéchiffrables de l’augure perdu face aux hiéroglyphes aériens de ses compagnons malins. Oracle aveuglé. Tout n’est que vanité, et la Mort est patiente ; elle se cache derrière le plus stratège des devins osant entraver le destin. Tous sont faillibles face à l’inéluctable et l’imprévisible. « Everyone… They knew what to expect, they knew the risks. When we're sailing, no one can predict whether we'll see the next sunrise, not even me. » Redoutable quotidien des braconniers cuirassés aux lendemains nébuleux d'obscurité glacée. Gestes alors vivifiés, forçant contact, avant-bras empoignés de ses phalanges élancées de crasse empourprée. « Today's dead will be placed in the brightest waters of the eternal seas. » Homélie dialectique, prônant les trépassés en martyrs sanctifiés des brimades endurées.

@Salazar Howler
[crédit; icon (c) prima luce, quote from riot games]

(c) code -- vixen
ft. @haleth myhr

Blind. Paradoxe affligeant. Jugement dégradant, une accusation acerbe par son verbe cinglant le percutant par le respect éprouvé du frère affligé. Paumes surviennent brusquement, entourant faciès soudainement emprisonné par sentence irréversible de blasphème provoqué par un désespoir irascible. Clignement oublié, absorbe ses aveux en intermédiaire des dieux. Réceptacle de sa colère, encaisse sa rage, triple la douleur des maux endurés en silence criard de détresse hagard. “[...] i do not fear their ordeal when blood must be shed.” Flaire le coup de marteau porté sur l’enclume où l’augure se retrouve au milieu, métal abattu par une loyauté mise à l’épreuve dans le carnage des miséreux éperdus. “it is not fate; only a joke.” Insoupçonnée risette s’échappa alors par ses nerfs lâchant pression, trouvant dans son attestation l'ironie de leur indigente situation. « Yes, yes, the gods love to joke about our deepest fears and nightmares. This is how we face them who makes our gods laugh the most. How will you, hm ? Will you be a victim or will you overcome them ? » Phalanges tendus en poing viscéral d’irritation corrompue. Cogne contre le poitrail du frater enragé en écho de sa propre perdition atrophiée. « O, they love to see us succumb. This is how weak we are. » Abjection alors se délie, “[...] and they abandoned you.” Rictus déformant ses traits aberrants. L’œillade exorbitée, entendre la sentence redoutée de vive voix l’ayant comme paralysé comme réalisant que sa pire hantise s’était réalisée. « No, quiet, they don't... » se convainc le mystique noyé par les doutes flottant de scepticisme. Son touché disparaît et glaciation du corps accentuant sa léthargie frappée de choc cutané. “should i take your eyes for what you haven’t seen?” Menace saisissante d’horripilante angoisse coutumière, grogne en réponse par l’aberration de la moralité qu’il se sait mérité par son échec accroissant sa culpabilité. « You want to please the gods now ? » Ricanement débridé en sarcasme déluré. Attrape au vol l’antipathie dégueulée en contre-attaque accablée. « By any means, take my eyes so I won’t have to witness your fall. » Braillement concluant par glaise éructée de son fiel sur le sable embourbé. « But you’re right, I’m a fool for believing you are faithful enough to keep your head straight. » Crispation dépitée, laissant bile salée le noyer de ressentiment désappointé. Ne peut contenir davantage déception obnubilée, graillonne donc le corbeau de mauvais augure en croassant sa funèbre vilenie.

« Your heart is overruling your thoughts. Don’t you see that this is a test ? And you are failing. For what ? For anger ? Where is your will ? » Agacement palpable du veilleur horripilé en oiseau dépareillé. Courroux amassé du capitaine souhaité métamorphosé en prise de conscience éveillée pour son salut envers qui les dieux l’ont béni de leurs faveurs rassemblés. « You can blame my eyes for what I couldn't foresee. After all, the gods give just as they take away. » Azuréens grisonnants se font orageux. Vocables tressaillant en arrière-plan le trahit, perturbé par l’éventualité d’un tel châtiment imposé. « Perhaps they took my sight at the same time as they took away your mind. » Cynisme dévergondé. Renfrogné, se retrouve ainsi désenchanté. Appose lourd regard courroucé, les épaules basses d’aigreur contrariée. « This burden is mine too. I will carry the regret of our dead in my sleepless nights. But why do we live when our brothers are dead ? I will tell you; it’s because we have to. » Douleur cinglante de l’épaule sanglante lui font serrer canines en atroce supplice, canon de sa harangue tonitruante. « For too long we have rested. Don’t hope for the calm waters of Vapos when we deserve the wrath of Anae. Life is a struggle. So let's fight. » Et brutalement, tympans sollicités par le piaillement d’oiseaux brisant le ciel de leurs ailes célestes. Observation inconsciente, regard éloquent se voile, tourne le dos à l’impétueux, concentration dédiée à cette vision ténébreuse. Tumulte des cieux à l’aube rougeoyant dévorant le ciel de nuages sanglants. Volatiles maritimes s’ébranlent dans le firmament cramoisi du nouveau jour embrumé d’un futur assoiffé. Comme pétrifié, menton levé vers ce nouveau présage infortuné. « This is only the beginning. »

@Salazar Howler
[crédit; icon (c) prima luce, quote from riot games]