cursed be your name,
for it bears my shame.
❝ Puis la fureur souveraine,
traçait déjà le sillon de ses chaînes.
Hardes cuirassés d’or pâle, l'âme bleu raidie de leurs sels, elle est celle qui foule
(the fool ) de sa rancœur l'île honnie. Ire aigre, sans consolation. Sur l'autel des espoirs déchus, elle prie pour un amer plus doux, sur des flots plus sages. Et la colère reine, infante des déceptions, lui donne tous les droits. Elle s’orne d’un bandeau de fureur, pour une injustice aveugle.
Fuck him. For not understanding. Not even trying. Fuck this bloody ship and her fuckin’crew. For not debarking me at their next port. Fuck Cover Island. And fuck them all. Entre les lignes de la litanie silencieuse, une sentence.
A lubber… i’m just a fuckin’ lubber Leurs rires, elle les entend déjà. Échauffés d’alcools, galvanisés de contentement, trop heureux qu’ils seront, d’avoir eu raison de cracher sur ses rêves, de sceller l’insolente à leur soumission.
just a fuckin’ lubber… For now,
but not forever. Une promesse. Alors que déjà, à la merci du sauveur, elle le suit, son Orphée, jusqu’aux portes des Enfers. Oubliant que dans ce conte sans morale, ne reste que la cruauté. De nymphe, n’a pourtant ni le nom, ni le cœur. Pour venin entre eux, le seul fiel qu’ils se crachent l’un à l’autre. Cruor cruel, encré -
kraken - dans leur essence même.
Deux morceaux d’une même âme,
sœur.
Et s’oppose une gémellité de fureur distordue, pour un armageddon en do. Mais lui, ne pince aucune corde. N’émet aucun son. Ce sont les ficelles qu’il manie. Du bout des doigts, devient Moires, se fait Atropos inflexible.
Ni Orphée, ni Eurydice, et pourtant elle le suit sur le chemin de son humiliation. Lui avance sans lyre, et sans se retourner. Il a pour seul instrument, l’ire qui bat la mesure, au rythme de ses pas. Pour seule musique, ses questions à elle, restées sans réponses. Jusqu’au silence de trop, marquant le dernier soupir sur la partition.
N’est pas Eurydice pour se satisfaire de sa nuque, lorsque se distingue déjà la crevasse vers laquelle il la traîne. “
For fuck’s sake !! Answer me !! ” Et se stoppe l’
adante, disparaît le crissement de ses pas. “
Why didn't we take a skiff to go back? Where the fuck are we goin’?” Fausse Eurydice en déraison, pose enfin ultimatum. Qu’il se retourne ou qu’il parte. Dans son silence, seule, elle l'est plus encore avec lui.
In the depths of the cliff, through the gates, she won't know if she entered or left the inferno.