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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
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Haleth Myhr
Haleth Myhr
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faceclaim & © : gustaf skarsgård (c) queen lux (av), vixen (code sign), valkyriescreed (gif)
what is dead may never died.
( music | moodboard )

nature : croule sous l'océan l'espèce tonitruante de cruauté malfamée, il est le kraken tentaculaire de férocité.
saisons : fourmille par ses quarante et une année d’apparence frelatée par près de soixante-cinq messes récitées aux spectres des aînés et aux esprits des mers vénérées.
myocarde : cœur abscons d’énigmes cabalistiques, excentricité fourvoyée de passion vivifiante. âme-sœur maudite d’exaltation fanatique.
besogne : veilleur rusé, moray eel du black veil, scrutant l'horizon de ces pupilles démesurées. possède aussi le rôle d'augure des malfamés, présageant victoires à emporter ou débâcles à éluder.
# Sam 3 Fév 2024 - 20:34

I was listening to the ocean
I saw a face in the sand
But when I picked it up
Then it vanished away from my hands, down
hunting shadows
Terre ornée d'une flore plantureuse d'oisiveté et foisonnante de teintes effrénées. Pourtant, le dévot est grisonnant, perturbé, s'enfonçant dans les méandres de l'île sauvage à l'animosité tropicalisée. L'épaule déchiquetée harassant son avancée, grognant de douleur, griffures précairement emmitouflées, le temps manquant pour s'y attarder. Mental agonisant de pensées intrusives, les dieux hantant son esprit, leur verbe interprété en énigmatique réponse à ses prières implorées. Mission aventureuse pour renflouer les réserves dans le chaos de la tragédie survenue des sirènes ayant saccagé leur navire et mis en échec l'équipage retrouvé dans une détresse tourmentée. Pensées fulminantes tandis que la végétation antagoniste de la Cover Island bénie le noyait dans son immensité. Dame Nature sous un autre apparat dans cette humidité verdoyante de véhémence. Trop souvent, l'augure s'arrête, observe, regard fixé au ciel. Compagnons ailés d'une autre contrée soufflant chemin à suivre pour enfin une prospérité escomptée. Suit leurs envolées mystiques vers le parcours prédestiné. Guerrier carnassier ne quitte pas sa hache empoignée en arme d’attaque et de défense aiguisée. La volonté de se racheter auprès des dieux les ayant testés par ce naufrage d'une terrible calamité le transporte suffisamment pour continuer à avancer. Le veilleur indéfectible n'a pourtant pas su préméditer la tragédie à la théâtralité morbide les ayant condamnés. You failed, répété en écho lugubre dans son subconscient torturé. Mais non loin résonne un autre chant à l’espérance incontesté. Celui d’un avenir enflammé par l'âpreté des siens, ébouillanté de ferveur guerrière bientôt déversée sur les terres comme en mer. Destinée remarquable, chaque événement se déroulant selon la raison des déités sentinelles de leur hybridité sacrée.

L'œillade volatile discerne alors hameau salvateur duquel l’espoir du condamné s’émerveille par son intensité. Buisson fauché par lame affilée qu’il brandit en combattant acharné. Afin de laisser place à une vision éthérée par son improbabilité. Une seconde d'éternité avant de réaliser l'impensable de la scène insoupçonnée. Reconnaissance presque instantanée. Spectre du passé refaisant brutalement surface en aberrante factualité inespérée. « Asja… ? » Interloqué, sollicite l’attention de l’illusion sous son regard provoqué d’incompréhension embrumée. Attend d’être repéré pour s’assurer de la véracité ou de la tromperie que ses pupilles assimilent comme insensée vérité. « Do my eyes deceive me ? » Clignement intempestif, mirage incontestable matérialisé en souvenir voilé de mélancolie fredonnée à la lune lors de ses insomnies coutumiers. Traits désincarnés se vivifiant à mesure des pas rapprochés d’une lenteur indolente, comme pour ne pas faire fuir l’animal sauvage craintif. « I’m either dead or blessed. » chuchoté en malaise irritée par l'inattendu stupéfait. N’est pas supposé être celui communiquant avec l’âme des morts engloutis. Rôle réservé à sa sœur consacrée dans les eaux frontalières des trépassés. Monologue singulier, car elle ne peut être présente dans ces contrées reculées. L’intermédiaire du clan disparu par guérilla insoupçonnée de cette sororité pourtant si précieusement retranchée. L’outsider dépareillée chez qui une curieuse affection est née avec les échanges émoussés de palabres monnayés. S’immobilise, visage déformé par l’affrontement de la chimère spontanée provoquant choc ardu à encaisser. « Why am I seeing you ? Why now ? Why here ? » Utilise son arme pour pointer la silhouette accusatrice de fourberie, inchangée malgré les saisons traversées. La sirène censée être trépassée avec ses sœurs que la Mort a emportées.
@Asja Karalis
[crédit; icon (c) prima luce, lyrics by aurora. ]

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and so it has come to pass. the future foretold. the dark raven, the eagle, and the wolf have laid bare the bones of corpses.
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Asja Karalis
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„ L’étoile a pleuré rose “

hunting shadows (asja) 64635f42eb89132a0b519097f0c94c3d

m o o d b o a r d

nature : ensorceleuse damnée; l'ichor coulant de l'endocarde transpercé se teinte du noir de la trahison; la ( sirène ) en exil tréfond de l'océan se ronge de l'orgueil et de la haine.
saisons : figée dans l'écume d'une ( vingtaine ) égorgée; incandescente est la sylphide ravage. sous son glaive vengeur, les multiples vies ne sont que gouttelettes pernicieuses.
myocarde : amante du néant. l'endocarde pulse cruor noir. l'organe tranché puis dévoré par le leviathan berçant ses songes, alors qu'il n'est que vaurien. ( esseulée. )
besogne : l'ondine perdue en mer redevient ( guérisseuse ), étouffant nature véritable; panse alors les blessures quand les siennes sont purulentes et mortem.
errance : l'exilée erre sur le sol d'( eden's chain ) inconnu; geôle retenant la sauvage alors que le vitriol vengeance se glisse dans sa salive.
# Sam 3 Fév 2024 - 23:06

my loneliness grow teeth
i feel them chewing at my stomach
hunting shadows
all my grief says the same thing:
this isn't how it's supposed to be.
this isn't how it's supposed to be.

and the world laughs.
holds my hope by the throat. says:
but this is how it is.

divinités terrifies, en attente de leur calice se font caprices, tentatrices des tragédies poussent les atrocités à se dévoiler sous le ciel endeuillé, l'horizon se ternie et s'absente de sa beauté supposément éternelle; ô que le monde est laid, sans les beautés habitant son cœur tranché. le palpitant recrache par pulsation les espoirs des abandonnés; à leurs pieds lapant avec l'avidité d'un canidé devant un os dans le désespoir de les retrouver, ô les doux espoirs, berçant leurs songes de leurs bras chaleureux. mais ils ne sont plus, et alors terreur s'infiltre dans les veines, l'être se décompose, dévoré par les asticots d'une fatalité qu'Elle se pensait insensible. fausse divine, fracassée sur un sol étranger, dans sa geôle elle s'immole par les flammes de ses mémoires, par les regards des rescapées murmurants à son égard les suppositions qui ne sont que réalité; traitresse les ayant condamnées pour un amour qu'elle pensait légendaire, humiliée et dévêtue de sa vertu elle est revenue, spectre d'un autre plan que l'on ne souhaite voir, errante dans les psychés et les cœurs de ses sœurs échappées de tragédie ensanglantée, de celle dont sylphide est responsable par son immaturité. se condamne alors, pour avoir défié les divinités, elle qui ne souhaitait qu'être aimée.

roule des yeux avant de roucouler fausse sympathie; gagnante dans troc sur une île rien ne s'offre, échanges pour trouver semblant de vie alors que l'âme se putrifie. guérisseuse se maudissant, remèdes et chants ne pouvant apaiser les plaies qu'elle arbore sous une carne dorée par soleil adoré s'étant absenté. esquisse sourire quand aura de sirène berce, illumine l'arnaqué avant de disparaître d'un champ de vision aveuglé par reposant souffle dans psyché, vermine apeurée se refusant de changer.

pupilles vrillent subitement; mirage d'un autre temps, chronos ricane et se délecte d'un spectacle mesquin. femme fillette se confronte à chimère, père au sang diffère, créature que dieux affectionnent, murmures à son oreille attentive. ô que sa vision est massacrante, réminiscence de qui elle était. odeur d'une terre désormais exile, cover island en mémoire se fracture, fragments chérit qui se glisse autour d'elle, étreinte l'empêchant de faire face aux sanguinolentes blessures de l'être adulé, paternel d'ancien et nouveau monde. "Haleth..? What the hell.." tremblante sont les mains tenant panier, sourcils se froncent encore et encore, les fil de la nervosité viennent tirer corps d'une marionnette acculée. "I..." vient se noyer dans l'océan du chaos, suffoquant par les vagues cognant contre faciès, étouffant gorge quand mots cherchent chemin pour s'échapper. "It's... It's a long story... And not a cool one this time..." ô Haleth, conte moi les histoires sur ton bateau, raconte moi tes voyages, de ceux dont seuls les glorieux reviennent. fais-moi oublier cette triste réalité, celle que je veux damner.

l'ondine détourne ses iris du visage familier (fuyarde!), se fixe sur arme du guerrier apeuré par vision spectrum, lancinante plus que plaie au sang palpitant sur épaule massacrée à moitié bouffée. se libérer cauchemar, s'empaler sur lame salvatrice; pensée macabre, morbidité dansant autour de beauté damnée, se moquant d'elle en ricanant; saloperie saloperie.


alors fuyarde!
qu'attends-tu!

gouttelettes vermeilles tapotent sol teinté couleur joies des dieux, ichor salissant beauté. "By the gods... Look at you! You crazy old man, how are you still alive..." approchée de l'effrayé, ignore pulsion d'une mort murmurant près d'elle quand conscience est terreur, inquiétude de perdre, ô de perdre, le glorieux dévot. s'impose, sans crier gare observant plaie criant gangrène à venir si n'est apaisée. "Shit... It's really bad... How.. What happened??!" scanne faciès, s'immisce dans psyché fermée, obsédée par divinités ne laissant place à guérisseuse mortifiée. souffle de ses naseaux, implore pitié dans mutisme éphémère. "Okok, it's not what matter right now. Fuck... --- panique s'imprène, marque, dévore, chair de l'offrande. Just.. Follow me, i don't live to far from here. I need to clean your wound and sooth your pain... And... I think we need to talk, about a lot of things." zieute paternel avant de nouveau fuir regard, fouille dans petite sacoche accrochée à sa ceinture, sortant petite fiole; ô connaissance des karalis, divine mélodie berçant les songes, apaisant souffrances. "Here, drink this. It will help on the way to my home. I'm too weak to carry you, but mostly, i don't like to see you in pain like that." affection éternelle, car sa douleur est la sienne. tragique créature, maudite par émotions des siens qui sont siennes. "Come." invitation à suivre sirène décharnée s'étant retournée pour prendre chemin dans flore enveloppante; étouffant sanglots de l'inquiétée.

et que diras-tu de moi,
en apprenant réalité,
me regarderas-tu tel que j'étais,
ou comme la monstruosité que me voilà être?
@haleth myhr
[crédit; icon. by. lux. | quote. by. safia elhillo. | seconde quote. by. max porter.]

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nobody's son,
nobody's daughter “
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nature : croule sous l'océan l'espèce tonitruante de cruauté malfamée, il est le kraken tentaculaire de férocité.
saisons : fourmille par ses quarante et une année d’apparence frelatée par près de soixante-cinq messes récitées aux spectres des aînés et aux esprits des mers vénérées.
myocarde : cœur abscons d’énigmes cabalistiques, excentricité fourvoyée de passion vivifiante. âme-sœur maudite d’exaltation fanatique.
besogne : veilleur rusé, moray eel du black veil, scrutant l'horizon de ces pupilles démesurées. possède aussi le rôle d'augure des malfamés, présageant victoires à emporter ou débâcles à éluder.
# Dim 18 Fév 2024 - 1:13

I was listening to the ocean
I saw a face in the sand
But when I picked it up
Then it vanished away from my hands, down
hunting shadows
Vide résiduel de l’encéphale bouillonnant d’incertitude à la vision fantasmagorique de la créature supposément trépassée. Pourtant, panier en osier tremblant d’aspérité et le regard éperdu d’une enfant aux tragédies supportées font douter l’augure au regard d’acier. Voix hésitante acheva de convaincre le kraken aux muscles tendus de ténacité. Ainsi, la réalité ne trompait pas ses pupilles frénétiques. “You crazy old man, how are you still alive [...]” Paupières s’affine comme pour analyser chaque syllabe prononcée, décryptage à la source des mots suspendus dans cette jungle foisonnante. Observe le fantôme s’approcher, étrange mixture d’émotions perturbées, entre soulagement et ahurissement. Les lunes se sont couchées sur moult secrets. Comme sa survie alors que tant de ses frères ont péri. « Only the gods now… As they know why we are both here at this very moment. » Virevolte un instant son regard brumeux vers l’horizon ombrageux malgré le ciel éclairé dans une insolente impunité. “[...] What happened ??!” Retour brutal à la forcenée réalité lui faisant réaliser picotement ravageant nerfs criant douleur à son épaule alourdie par sa blessure gangrenée. « Fate. » Réponse éludée, incapable de décrire l’horreur l’ayant fait débarquer sur ces terres isolées. Puis perçoit la panique de la sirène emportée par volonté de prendre soin du kraken sanguinolent de démence cutanée. « Yes, we will talk. But I will follow you gladly. I do need your help, little scale. » Surnom retrouvé comme une habitude avenante. Appose une paume se voulant réconfortante malgré situation d’urgence éloquente. “Here, drink this.” tandis qu’il continuait à déambuler auprès d’elle dans une étrange démarche comme le prélude d’une danse macabre, enfiévré d’humidité et de douleur piquante d’atrocité. Ne pu empêcher sourire affable à l'affection avouée pour l'augure dans la tourmente, jouant l'ironie en habitude saugrenue pour tenter de l'apaiser. « Look at you, worrying about an old owl like me ? » Risette amusée transformant son visage en mille rides tirées de badinage honoré. Prend cependant fiole tendue comme précieux monument aux ancêtres disparus, reprenant semblant de contenance malgré sa manifeste démesure. « I’ve known worse. But who am I to refuse a potion from your knowledge ? » Même dans l’agonie, boutade enfantine comme pour atténuer les effets de la tragédie l’ayant amoncelé d’images cauchemardesque dorénavant immortelles. Ingurgite breuvage au goût acariâtre lui faisant tordre les traits en grimace sauvage. « I feel better already. » Masque ébréché de son visage d'apparat désarticulé, tandis qu’il continue son avancée en la suivant, l’esprit engourdi de mille questions enchevêtrées dans les mystères de son naufrage aux énigmes augurales.

« Tell me your story, child. Why are you on those lands ? » Ton sordide tout en la rattrapant, empoignant une nouvelle fois son épaule en appui inintelligible. Force le contact dans les céruléennes infinies de la sirène insoumise en faisant ralentir sa marche rapide. Veut comprendre l’inexplicable dans ces contrées farouches aux antipodes de leur île hétéroclite. « How are you alive ? » Impertinence dégradante lorsque le discours cache pourtant sincère affection envers l'enfant perdue sur le sable de son destin suspendu. Deuil l'ayant chamboulé, devenu subitement un mystère à élucider. Retenue impossible face à l’inconcevable. Se souvient des rumeurs entendues, murmurées par ses compagnons volatiles dans la nuit sur les rivages assombris. Les karalis ne sont plus. Et ne pouvant que constater l’effroi face à cette féroce véracité. La décimation de tout un clan, et seulement sa tristesse pour accompagner ses nuits étoilées. « Tell me, and then, I'll tell you about my own downfall. » Echange de bons procédés, principe de don et de contre-don refaisant surface comme à l'accoutumée. Reprenant leur lien de jadis, réconfort poignant dans le tumulte du chaos sanglant.
@Asja Karalis
[crédit; icon (c) prima luce, lyrics by aurora. ]

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nature : ensorceleuse damnée; l'ichor coulant de l'endocarde transpercé se teinte du noir de la trahison; la ( sirène ) en exil tréfond de l'océan se ronge de l'orgueil et de la haine.
saisons : figée dans l'écume d'une ( vingtaine ) égorgée; incandescente est la sylphide ravage. sous son glaive vengeur, les multiples vies ne sont que gouttelettes pernicieuses.
myocarde : amante du néant. l'endocarde pulse cruor noir. l'organe tranché puis dévoré par le leviathan berçant ses songes, alors qu'il n'est que vaurien. ( esseulée. )
besogne : l'ondine perdue en mer redevient ( guérisseuse ), étouffant nature véritable; panse alors les blessures quand les siennes sont purulentes et mortem.
errance : l'exilée erre sur le sol d'( eden's chain ) inconnu; geôle retenant la sauvage alors que le vitriol vengeance se glisse dans sa salive.
# Sam 24 Fév 2024 - 14:35

my loneliness grow teeth
i feel them chewing at my stomach
hunting shadows
mesquineries enfantines se noircissent des échos du péché, vaillante ébranlée par tragédies n'est que cariatide engourdie par rouille de beauté grandeur qu'elle était. larmoiement ternis belle porcelaine, devant échos elle se brise, mille morceaux aux pieds d'un pater émergé d'une saline enragée, goliath fatigué s'heurtant au spectrum d'infant adoré. mais elle n'est que vaurienne, illusionniste malsaine prise dans les filets de ses propres méfaits. responsabilités griffent l'endocarde, viennent meurtrir une belle délaissée. de la trahison vient se blottir humiliation, sur son ossature, le mépris. "Aah.. The gods..." pleutres! traîtrise dont elle s'immole, suppliques qu'elle appelle en recherche de bonté. mais silence est maître; petit feu de bois se lançant depuis carcasse, n'est que combustible pour amusement malsain des Grands lorgnant aventures d'une nymphéa condamnée. vient se perdre dans déités adorées, au son de ses pas foulant terre mille couleurs. vagabonde se faufilant à travers une faune ne l'apercevant, n'est qu'inconnue, petite sotte éphémère. crachée du panthéon pour se faire avaler par géhennes, diablotins chaperonnent l'entité souillée désormais au service d'une folie guettant. "Still the same... Let me worry about you as mush as I want, old man. You deserve it." n'offre que maigre sourire, au vieillard à carne ensanglantée. n'est qu'écho de qui elle était; et dans silence elle se laisse noyer, langue n'est plus virulente; faciès se fatigue. jeunesse pourtant figée laisse apercevoir traits lassés des événements passés et à venir, créature se croyant divine n'étant peut-être qu'humanité qu'elle pensait avoir sectionné de ses entrailles.


Prophet girl,
chosen by the sun,
do you hear the gods whispering
those silent stardust words?
Cursed daughter,
uttering insanities no one believes,
do you regret taking the vow?


"I got strike by the worst curse." douce symphonie devient cacophonie, aux espoirs deviennent cauchemars. "The Mothers used to said that it was the kind of curse nothing could heal, not even them and their knowledge could have done something for someone who got hit by it." soupir émerge des lippes endeuillées, aux mémoires des Mères transfigurées en scintillantes dans cosmos accueillant. "It's love, Haleth." vitriol rongeant bouche, qu'elle crache comme malédiction. dégueule poison sans savoir qu'il s'est infiltré partout dans organisme de l'ondine, qu'eaux purificatrices ne pourraient l'aider et que chants glorieux ne peuvent apaiser. Il est son poison, ô glorieux leviathan. "Because of love, I survived. Because of love, they all died. That's all. How stupid I was.."

How stupid I am,
to still believe in that feeling,
How stupid I am,
to still love him.

aux mille maux mots se dévoile la fragile, beauté de l'anémone fanée par cœur brisé. il était son monde il était son destin; il n'est plus que vaurien. joie devenue amertume n'est plus que saveur hantant psyché, foudroyé par malédiction sur laquelle elle ricanait. "Now speak, old man. What happened to you? To your friends? I remember you talking about them when I was younger... Are they still alive?" grandioses histoires, conquérants sombres de ces mers. ils sont gargantuas, monstrueux défiants les mondes; sauvages en vadrouilles se refusant aux menottes, rongeant de leurs quenottes les atrocités dont ils se délectent. ils sont de ceux qu'elle rêvassait, sous le conteur fou allié, teinté d'encres et d'aciers. une partie d'elle mise sous silence, ne sont qu'inconnus en son sein. "Did they betray you?! Don't tell me it's that, please..." car trahison n'est qu'honte, humiliation suprême ne pouvant être soignée. et tristesse se range, dévoile hargne de sa propre existence. utilise vieillard comme miroir, colère parle pour lui, pour elle. "And please.. Please enter, you need to rest." invite alors le mécréant dans tanière, cabane grottesque pour glorieuse qu'elle est était, aux odeurs mystiques se liant à un souper refroidissant sur une table désertée, où seule solitude se fait compagne.

are you all alone, like me?
cursed by the gods,
like all of us.
@haleth myhr
[crédit; icon. by. lux.]

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nature : croule sous l'océan l'espèce tonitruante de cruauté malfamée, il est le kraken tentaculaire de férocité.
saisons : fourmille par ses quarante et une année d’apparence frelatée par près de soixante-cinq messes récitées aux spectres des aînés et aux esprits des mers vénérées.
myocarde : cœur abscons d’énigmes cabalistiques, excentricité fourvoyée de passion vivifiante. âme-sœur maudite d’exaltation fanatique.
besogne : veilleur rusé, moray eel du black veil, scrutant l'horizon de ces pupilles démesurées. possède aussi le rôle d'augure des malfamés, présageant victoires à emporter ou débâcles à éluder.
# Mer 6 Mar 2024 - 2:01

I was listening to the ocean
I saw a face in the sand
But when I picked it up
Then it vanished away from my hands, down
hunting shadows
Sarcasme déluré en citant les dieux qu’elle crachote de son verbe espiègle. Perçoit son cynisme encaissé en toussotement malhabile d’une inhabituelle fatigue entremêlée du choc de ces retrouvailles inopinées. "You deserve it." Louange horripilée, baisse les yeux par tant de civilité oubliée. Ne mérite rien que la souffrance consumée et les voix criardes dans son esprit flétrie assourdissant toute volonté. De son faible sourire, le monde s’affaisse des épreuves qu’elle a accumulées dans un silence fracassant de drames enchaînés. Adopte un ton sombre et désabusé, perte de sens ne font que davantage le perturber. « I don’t deserve any of your concern, little scale. But I sure appreciate it. » Paume flétrissante s'affaisse contre son épaule en appui souffreteux du kraken miséreux. Châtiment mérité pour avoir fauté, manque de ferveur, d’animosité, de terreur que Crudal insuffle aux initiés et que l’augure se voit payer par la perte de ses frères dépéris par épouvante affamée. Sirène elle-même pressentie éperdue, aura tremblante d’étrangeté. Soif de vivre remplacée par une tristesse inconnue, alors l’augure quémande, tatillonne quête d’une vérité semblé condamnée.

“I got strike by the worst curse.” Curiosité piquée, écoute silencieusement mélopée de la sirène à la mélancolie amère. Mention des Mères lui faisant alourdir le poitrail; nostalgique des souvenirs renversants d’incongruités entre leur culte divergeant des vénérations pratiquées. Quelques secondes où la réflexion tente de déterminer l’énigme qu’elle lui impose en palabres cabalistiques dont les indices sont crachés en toute impunité. “It’s love, Haleth.” Soupir à l’annonce du châtiment réprouvé. Pauvre enfant s’étant laissée abandonnée à l’épreuve la plus énigmatique des vivants asservis à cette émotion d’une force et d’une monstruosité aliénée. « If you were stupid, then we all are at some point. » Pensées s’envolent vers âme-sœur à la raison ruinée, naufrage de leur vie à la perte de leur progéniture damnée. « Don’t blame yourself. Be glad to be alive and carry on their traditions. Your traditions. » Importance relevé du clan qui l’avait pourtant fourvoyé. N’imagine pas faction ancestrale disparaître sans que leur savoir n’ait été sauvegardé en la personne de l'intrépide Karalis au regard embrasé.

Échange équivalent maintenant demandé. Est en son droit d’assouvir sa curiosité concernant sa présence sur ces rivages hostiles malgré paysages aux couleurs inédites. « You know… being older than you doesn’t mean I’m old, little one. » Retrouverait presque humour débridée malgré la souffrance tiraillant ses muscles atrophiés. “I remember you talking about them [...]” Them, ces eux noyés par sa faute damnée, sanction de son aveuglement fourvoyé, ou était-ce le signe d’une épreuve pour tester l'inflexibilité de sa foi massive l'accablant de tourments. “Are they still alive ?” Navrant gémissement, céruléennes se noient d’horreur et de peine, camarades festoyant sur les mers éternelles dont il ne peut que prier pour des retrouvailles espérées. « They’re alive feasting on the eternal seas, as we die and suffer in our lifetime. »  Palabres sibyllins, infamie se fait entendre qu’il balaie d’un geste de la main tremblante d’effroi. « I’m the one who betrayed them, Asja. I have not seen, I have not seen. » Remords l’affamant, regret le rongeant. Tête haute face aux confrères se trouve courbée devant fillette aimée. Honte et colère l’habitant, sérénité spirituelle écrasée par le contrecoup du choc et des pertes accablées. « They died. Our ship was swamped by sirens. They died because I haven’t seen them, I haven’t seen them. » Orbites exorbités, prémisses de son état enragé par le désespoir accumulé. Hésite à accepter l’invitation dans l’antre de la sirène à la bonté abscons, a comme oblitéré les rencontres insolites à la frontière de leur territoire s’affrontant de paradoxe insolite. Ne perçoit que l’horreur et la déception qu’il est aux yeux des dieux et de ses compagnons. « How can I rest while the gods are testing me ? What do they want from us ? From me ? » Irritation enraillée en cognant poitrail agonisant d'infamie. Effluves de la cabane pittoresque ne calme pas tempérament désenchanté, toujours fixé devant l'entrée lorsque nébuleux présage émerge en ineffable embuscade. Virevolte cavalcade d'oiseaux auguraux dont corbac se détache de l'arc-en-ciel astral. Les dieux répondent;

you are not forsaken,
we hear your cries and sorrows,
let despair flow and give birth to hope.

Piaillement surprenant détourne son attention vers branchages foisonnants. Corvidé se pose en abrupte apparition spontanée. Compagnon céleste retrouvant toujours son propriétaire. Retourne faciès exténué, cherchant l’attention de la recluse délaissée. « I need paper. And a feather. » Messager croasse son impatience de retrouver les terres sacrées. Besoin vital de contacter son reflet ancré au foyer. Sœur dévouée qu’il se doit de joindre, ancrée entre les murs de leur temple consacré, avant de se noyer dans les ombres de ses remords macérés.
@Asja Karalis
[crédit; icon (c) prima luce, lyrics by aurora. ]

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and so it has come to pass. the future foretold. the dark raven, the eagle, and the wolf have laid bare the bones of corpses.
Haleth Myhr
Asja Karalis
Asja Karalis
N E M E S I S
faceclaim & © : s. farid. ft.self.
„ L’étoile a pleuré rose “

hunting shadows (asja) 64635f42eb89132a0b519097f0c94c3d

m o o d b o a r d

nature : ensorceleuse damnée; l'ichor coulant de l'endocarde transpercé se teinte du noir de la trahison; la ( sirène ) en exil tréfond de l'océan se ronge de l'orgueil et de la haine.
saisons : figée dans l'écume d'une ( vingtaine ) égorgée; incandescente est la sylphide ravage. sous son glaive vengeur, les multiples vies ne sont que gouttelettes pernicieuses.
myocarde : amante du néant. l'endocarde pulse cruor noir. l'organe tranché puis dévoré par le leviathan berçant ses songes, alors qu'il n'est que vaurien. ( esseulée. )
besogne : l'ondine perdue en mer redevient ( guérisseuse ), étouffant nature véritable; panse alors les blessures quand les siennes sont purulentes et mortem.
errance : l'exilée erre sur le sol d'( eden's chain ) inconnu; geôle retenant la sauvage alors que le vitriol vengeance se glisse dans sa salive.
# Dim 17 Mar 2024 - 20:58

my loneliness grow teeth
i feel them chewing at my stomach
hunting shadows
cracherait haine contre deités autrefois louangées et adorées, vénéneuse poupée infiltrée par colère rougeâtre, aux offrandes interdites se dévoile divinités dégueulassées par propos maudits, vient s'en taire pourtant, marâtre du noir marécage, ne voudrait offensé le vieux fou aux corbeaux murmurants sur l'épaule affaissée. "You have to accept that the people around you care about you, old man. Or are the gods the only ones who can do that? I'm not even sure they care about us..." fiel ardent s'échappe des lippes, n'en dissimule même plus sa détresse. ô ancienne gloire des silencieux, du mutisme sanglant se dévoile écharde dans carne de l'ondine, transperce les écailles, sectionne l'endocarde. au son du trépas lointain, se laisse bercer par les murmures mordant psyché. baignée dans une lumière endeuillée, ondine massacrée se noircie désormais, gloire d'un astre dérobé, ternie n'est que spectre ondulant, vision macabre, hante le mausolée de ses mémoires.

"No, Haleth... You don't understand. I was stupid to believe in the love of a man who has nothing but darkness inside him. He's a snake, that should have been a warning from the start." vulgaire crache sur bas côté, dégueule vitriol logé de ses babines. scande l'humiliation, crevard dont elle planterait tête d'une pique. ô qu'il se loge dans ses espoirs, qu'il embrase ses chimères, glas résonnant au loin; viendra le chercher, mécréant sanglant. œillade vers le paternel de l'autre monde, aux ires se joignent tristesse. se blâme de son comportement enfantin, ne peut imaginer châtiment divin l'enveloppant, lui et sa vieille carne. et à l'écho des soeurs et des mères, elle se rigidifie, frappée par les vagues glacées de l'Océanie l'ayant recrachée sur une terre d'asile imposée."Some of them are still alive here. They're better at carrying on their traditions than I am." cabale noire n'est plus; en délaisse les préceptes, s'immole de sa morsure. n'est qu'indigne. observant alors à ses ïambes, reptile ondulant à proximité; jamais très loin. ombre malsaine suivant guérisseuse autrefois guerrière, salopard même dans le tréfond de ses espoirs. "I was thinking of changing my name. But I'm not very good at that sort of thing. Any ideas?" conseil réclamé au vieux sage, de quoi ses corbacs lui murmurent, à son égard? "Or maybe I should just stick to Asja only. Daughter of nobody's. Sound great." renaissance sanglante, baignée dans l'ichor des siennes, vient repaître carne décharnée pour mieux frapper. cruelle destinée, qu'elle se refuse à abdiquer à ceux adulés.


Inside me,
something seethes.
Inside me,
some feral animal claws at my ribcage,
trapped.

au rire résonnant contre écorce des Grands s'ajoute sourire de l'éphémère. "Whatever ease your poor body, old man... Words are powerful enough too soothe the pain of the years being heavy on you..." légèreté d'une âme retrouvée, dans les échos du passé lorgné. écrasée taquinerie de petite gamine mordante qu'elle était, en oublie l'effrénée de vengeance qu'elle est désormais, servante de Némésis. en perd rapidement les épopées, quand se chante tragédie portée du vieillard. du faible "oh..." s'échappant des lippes; se fait écoutilles attentives, admiratrice des mots contés, aussi mortifère soient-ils. "It's not your fault, Haleth. Don't blame yourself for something so harsh. It was their destiny, your destiny." rapprochée du vieillard, cueille de ses mains visage frappé des horreurs. affection pour l'homme blâmé, n'est-il peut-être pas si différent d'elle, dans les monstruosités les dévorant? "You know how the gods are... " non il ne sait, elle même ne le sait. cruels sont-ils uniquement, derrière les mirages qu'ils chantent, aux mythes qu'ils malaxent. pythie maudite ne sachant plus qui ils sont. arraché est l'être, fourvoyé par divinités jalousant. en soupir délicatement; lassée des signes nauséabonds. "Promise me you'll let me take care of you later. I don't want your dead body in my house." claque langue et s'exécute, apporte offrandes tant réclamés. en silence, prépare dans les ombres mixtures et autre secrets si bien gardés; n'intervient jamais ô grand jamais, sur les chimères dansant autour du fou s'affairant à l'écriture d'un manuscrit que seuls les siens pourront lire et saisir.
@haleth myhr
[crédit; icon. by. lux.]

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--- „ You're in the wind, I'm in the water,
nobody's son,
nobody's daughter “
Asja Karalis
Haleth Myhr
Haleth Myhr
pay the iron price
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what is dead may never died.
( music | moodboard )

nature : croule sous l'océan l'espèce tonitruante de cruauté malfamée, il est le kraken tentaculaire de férocité.
saisons : fourmille par ses quarante et une année d’apparence frelatée par près de soixante-cinq messes récitées aux spectres des aînés et aux esprits des mers vénérées.
myocarde : cœur abscons d’énigmes cabalistiques, excentricité fourvoyée de passion vivifiante. âme-sœur maudite d’exaltation fanatique.
besogne : veilleur rusé, moray eel du black veil, scrutant l'horizon de ces pupilles démesurées. possède aussi le rôle d'augure des malfamés, présageant victoires à emporter ou débâcles à éluder.
# Mar 9 Avr 2024 - 15:04

I was listening to the ocean
I saw a face in the sand
But when I picked it up
Then it vanished away from my hands, down
hunting shadows
Sacrilège impudique de la sirène effrontée d’impunité. Accepte gracieusement son empathie, bien qu’il ne puisse concevoir autant de profanation de sa bouche crachant poison. « Of course they care. Only if we believe they care. » Agaçante persuasion impossible à faire chavirer, sa foi étant sa seule boussole en cet instant où l’esprit est en dehors de l’orbite salutaire de son foyer séculaire. Mais discours continue sur le poitrail agonisant de la sirène alanguie l’ayant elle aussi, fait chaviré. Dégueule son ressentiment qu’elle ne peut contenir, quand l’augure lui, ne peut que témoigner de sa rancoeur acerbe semblant impossible à apaiser. « I’ve known obscured entities myself who can show love in the most unpredictable ways. Don’t be so sure about him. » Se voulait réconfortant mais sait pertinemment la difficulté de faire abattre les cloisons des cœurs emmurés. Confesse la survie de certaines de ses sœurs au grand soulagement du veilleur voyant là le signe de traditions ancestrales toujours perpétuées malgré un avenir nébuleux pour la sororité, que même lui ne peut distinguer. En vient à vouloir changer son identité. Disparaître pour tout recommencer. Écho retentit à sa propre épouse démunie partie dans les profondeurs du monde en abandonnant tout ce qu’elle pouvait être lié à leur enfant disparu dans les abysses éperdus. « Daughter of nobody is already something. Otherwise, you wouldn’t even be a daughter. » Tentative d’accalmie du myocarde affaibli par les obstacles rencontrés lorsque lui-même n'est qu'une ombre s'affaissant.

Un poitrail que lui aussi, a cloitré par une autre forme de rancune macérée; celle de la culpabilité et de son impuissance avariée. Conséquences de son aveuglement qu’il devra porter sur ses épaules déjà affaissées par les épreuves accumulées. Puis émanation de sagesse exhalant d’aussi frêles lippes fit tirer son visage aux traits tirés. "Words are powerful enough too soothe the pain of the years being heavy on you..." S’interrompt un instant dans les élucubrations de son esprit endeuillé, palabres qu’elle a suffisamment maîtrisé pour outrepasser sa souffrance chagrinée. « Where does this wisdom come from ? » Se veut réconfortante pour son âme peinée, œillades en proie à une vision floutée par des vagues s'accumulant sur les rivages de ses paupières asséchées. It’s not your fault, n’arrive pas à atteindre subconscient trop terni par les images délirantes dans l’encéphale sanglant et hurlant d’horreur. Puis contact de ses paumes provoquant chaleur immédiate à sa carcasse gelée d’atrocité. Regard virevoltant entre ses pupilles à la profondeur hypnotisant, crâne tremblant aux mots appelant au recueillement incessant. “You know how the gods are…” Incontrôlable mouvement, acquiesce vivement, pupilles exorbitant sa folle vision des ténèbres s’illuminant aux criaillements de ses compagnons ailés accostant non loin de leur présence. Quémande fournitures nécessaires à sa nouvelle quête. Ignore les avertissements de sa sauveuse, l’esprit en proie à son désir avide d’aboutir jusqu’au retour auprès des siens. Au sang bouillonnant de réponses indicibles. Vers sa sœur, parchemin encré enroulé autour de la patte de son fidèle compagnon ailé. « Come here, my faithful companion. » Chuchote prière indéchiffrable au creux de son oreille avant de lancer le volatile vers les cieux ombragés, s’envolant vers la mère patrie où son cœur y demeure même éloigné de ses pierres rongées par la brise marine.

« What did you say ? » Se réveille subitement, tournoie autour de lui comme pour tenter de retrouver son chemin qui s’était assombri. « Oh yes... I’ll try to not die in your house. » S’engouffre dans son antre, démarche quelque peu hésitante, un bras tendu vers son alliée. « Come here. » Paume apposée contre ses épaules, forçant le face à face. Se surprend à trembloter malgré sa concentration affermie pour y replonger ses céruléennes givrées au creux de son regard infini. « Despite your broken heart, the gods wanted to bring us together again, and for that, I thank them. » Apparaît sur son visage atrophié ce qui ressemble à un sourire à la bienveillance qu’il crut oublié. « I’m glad you’re alive. » Lâche son emprise, l’index et le majeur viennent appuyer son front en vénérable bénédiction sacrée. « By any chance, do you have any supplies and something to treat wounds ? Even if it's a small amount, some of my brothers won't last otherwise. » Oublie sa propre blessure ouverte hurlant d’agonie colérique, l’esprit trop embrumé par les atrocités qu’il a délaissé. Rapide coup d’oeil vers l’extérieur, pense à voix haute l’inéluctable fatalité; « I must go back to my people. »
@Asja Karalis
[crédit; icon (c) prima luce, lyrics by aurora. ]

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m o o d b o a r d

nature : ensorceleuse damnée; l'ichor coulant de l'endocarde transpercé se teinte du noir de la trahison; la ( sirène ) en exil tréfond de l'océan se ronge de l'orgueil et de la haine.
saisons : figée dans l'écume d'une ( vingtaine ) égorgée; incandescente est la sylphide ravage. sous son glaive vengeur, les multiples vies ne sont que gouttelettes pernicieuses.
myocarde : amante du néant. l'endocarde pulse cruor noir. l'organe tranché puis dévoré par le leviathan berçant ses songes, alors qu'il n'est que vaurien. ( esseulée. )
besogne : l'ondine perdue en mer redevient ( guérisseuse ), étouffant nature véritable; panse alors les blessures quand les siennes sont purulentes et mortem.
errance : l'exilée erre sur le sol d'( eden's chain ) inconnu; geôle retenant la sauvage alors que le vitriol vengeance se glisse dans sa salive.
# Sam 4 Mai 2024 - 21:29

my loneliness grow teeth
i feel them chewing at my stomach
hunting shadows
névrose de l'âme dérangée, en appel au vieux corvidé. mémoire exsangue de ce passé étouffé, coagulé dans un palpitant suffoquant. n'a croyance que pour les enragés et les décharnés, les abusés et les délaissés; n'en rien est l'image de ces divinités qu'elle lorgnait avec passion. ne reste plus que bribes d'une foi frustrée et brisée, reposant dans le mausolée d'un héritage qu'elle décrète perdu et oublié. de ses mains rougies par le sang de ses aimées, s'en badigeonne le faciès de sa créature monstrueuse, en écho à ses cousines dévorant dans une mer acharnée en quête d'un repos jamais éternellement sien. chasse les chimères vociférant devant ses ires, spectre d'un aimé l'ayant transpercé d'un glaive qu'il n'a jamais cherché à déloger; pire, créature du fiel s'est acharné, et ô, plaie béante d'où s'écoule l'ichor d'une sirène se refusant au pardon. "I’d like to think the same way you do, Haleth... But I know how he is." balaye de sa main las, le nuage des tragédies perpétués sous une lune endeuillée et un astre solaire écœuré. n'en blâme la vieille carne se tenant à ses côtés, ne cherchant qu'à réconforter un endocarde dont les morceaux ne pourraient être recousus, condamnée dans un enfer qu'elle s'est crée, léchant ses plaies en grognant. bête enragée n'osant mordre de peur de causer malheurs; s'incarne en ces tragédies, présence n'est que terreurs & horreurs.

crache sa honte, dégueule son dégoût;
vaurienne ne méritant que le rien,
en déshonneur se croyant au bonheur,
malheur, malheur.

"Damn it... You have answer for everything, don't you?" en retrouve l'éclat d'un rire, éphémère comme la douleur et joie, douce mélancolie. "But.. Thanks. Your words ease my soul, not so much. But enough for me to breathe again..." en montre exemple, gonfle poitrail d'une inspiration qui lui semble impossible. cage thoracique retenant comme elle le peut les restants de son être bienveillant; refusant de laisser s'effondrer bonté criant vengeance. reprenant un souffle lui insufflant conflit interne, mal fonctionnement de son être; s'intéresse au paraître, rétorquant avec la vivacité d'antan. "My wisdom? Oh.. I think I got it from an old man.. Kinda crazy but I like him. Like a father." déclaration se laisse guider dans le vent, emporté avec lui par corbac s'envolant. s'exaspère d'une folie qu'elle lorgne pourtant; lui et l'esprit vivace, elle qui n'est que marasme fatigué, aux stimulis abandonnés. Fronce sourcils, subitement ramenée face à celui chantant les louanges de ceux qu'elle ne peut désormais regarder; s'en brûlerait les rétines. "I do have supplies for your brothers, yes. But first, Haleth I have to treat your wound right now, you're gonna pass out or worse if I don't." en attrape main tremblante et sanguinolente pour poser sienne dessus, de son ichor ou de celui des autres, pythie n'en a qu'à faire, aux ires habituées aux exécutions, n'arbore plus pâleur à la vu du sanguinolent depuis trop longtemps. "It won't last too long, I promise. After that I give you everything you need and let you go back to your people." chante promesse et échange, en offrande ce qu'elle garde précieusement, secret des Karalis qu'ils se rêvent à posséder, maintenue par le murmure de la sororité aux allure de nécropole. pousse vieillard à plier, n'en écoute les plaintes et jérémiades; l'homme s'heurtant à la dureté de guérisseuse n'écoutant; aux ordres lointains elle s'exécute, danse des secrets aux allures d'onguents et de boisson; s'occupe d'une carne déchirée afin d'oublier ses propres plaies dégoulinantes et tiraillant pourtant; étouffe sa peine et se perd dans les méandres de ses savoirs. 


I talk to God...

...But the sky is empty.

@haleth myhr
[crédit; icon. by. lux.]

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