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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Meora Sveinsdóttir
Meora Sveinsdóttir
equinoxe
faceclaim & © : s. boutella (ava by rage ; sign by vixen)
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tu entendras sa voix
comme un cri au fond de toi.
un jour tu verras,
voix du vent
tu comprendras
nature : ondule vipérine sur murmures des ancêtres, glisse entre les quatre vents, hybride-léviathan : amoureuse des éléments, la terre pour onguent, le feu pour firmament et l’eau pour serment
saisons : 37 stries dans le bois de liane qu'elle incarne
myocarde : versatile, le coeur et le corps libre. fleur sauvage à l’extérieur, bête sauvage à l’intérieur.
besogne : artiste-peintre, artisane qui plie le métal pour des bijoux et ornements, serveuse à l'auberge le terrier, un rien l'inspire, rien ne l'arrête
errance : cover island + un peu lawfort
# Ven 12 Jan - 13:47


Nature en colère, elle éviscère.

Dans les replis déchirés de la forêt, Meora se tient devant ce qui reste de son chalet autrefois accueillant. Une partie du toit est éventré, mais les quatre murs sont restés dressés, quoiqu’un peu viciés. Les arbres protecteurs, gisent à présent brisés, comme des géants terrassés par une force incommensurable. Le ciel d’ordinaire témoin de la sérénité de la forêt, est désormais un vaste théâtre de nuages gonflés, toujours prêts à éclater –tumultueux–, et de vents furieux aux sifflements encore perçants.
Autour, la tempête a tout emporté, laissant son monde en ruines. Ce sentiment de dévastation la balafre comme une blessure personnelle. Les quatre éléments auxquels elle est si attachée semblent l'avoir abandonnée dans ce moment de trouble. Les constructions des hybris se referont. Elle pleure plutôt les blessures faites à la terre alors que ses racines, profondément ancrées dans le sol de Cover Island, sont ébranlées… tout comme son esprit si fermement scellé à cette terre. Psyché désarticulée par la tragédie, il lui aura fallu la journée pour retrouver stabilité dans ce désordre fébrile… Surtout quand nécessité d’survie il y a, à savoir que Sverrir et Medea sont en sécurité.

Puis le fer et l’acier l’ont appelée. Le marteau ne rencontre plus l’enclume. Aucun son ne sort de la forge délabrée. Paysage de désolation se déroule sous ses yeux charbon : seuls les éléments de pierre sont restés et se dressent parmi les ruines. Les outils éparpillés se font presque menaçants. Les ornements sur lesquels elle travaillait ont disparu. Alors elle s’accroupit à l’entrée, ose à peine s’avancer pour l’instant. Ses doigts s'enfoncent dans la terre humide, cherchant du réconfort dans cette connexion (spi)rituelle qu'elle a toujours chérie. Guidée par ses sens, elle cherche des signes dans le chaos, espérant y déceler un chemin vers la reconstruction avant de se redresser, laissant les traces de terre marquer sa peau. Le feu du foyer est éteint et c’est aussi rare que ce désastre, comme un coup de poing qui dévaste.  

Alors elle commence. Danse parmi les décombres. Ravive autant qu’elle peut les braises mortes. Les sons de la forge la hantent, linceul sur ses épaules qui frissonnent : c’est toute une âme qui manque au lieu. Les impacts métalliques qui tombent et résonnent, les souffles du foyer qui claquent l’air, la meuleuse entre les mains de Sigvidh… Celui avec qui elle partage l’atelier n’est pas obnubilé par son art. Regard pour son poste de travail comme si elle venait de le perdre lui aussi… Sentiment d’inquiétude fugitif qui s’étire dans sa poitrine. Sa raison tente pourtant de lui rappeler à quel point il est solide. À quel point il a vu pire. Mais la peur teinte tout de même son esprit affaibli alors qu’elle tient en laisse… ses tremblements tenus, les débris dans sa gorge, les murmures de ses lèvres...

"Where are you when I need you, scumbag…"

Pourquoi est-ce qu’il (lui) manque autant à cet instant ?



@sigvidh dalgaård

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half of me has disappeared & i'm still dancing. what 'bout u?
Meora Sveinsdóttir
Sigvidh Dalgaård
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faceclaim & © : arnas @rage.
nature : se meut sous carne, d'essence leviathan. siffle desseins funestes.
saisons : trente deux péroraisons.
myocarde : pierre à l'abysse. noiraude encre a empoisonné myocarde.
besogne : cisèle l'incandescence des destinées, forge diable à ses envies. et à l'abîme, a juré âme damnée à l'insurrection, cisèle butcher des rivières rubis qui gonflent l'avarice.
errance : fantôme oscille aux caprices, hante cover island l'impérieuse, et sous pavillon traitre, souille le pont du supernova travesti.
# Lun 22 Jan - 3:40


doomsayer
——  past the blackest heaven, above the dying stars
i watch me breaking into a million shards.
Clair-obscur batailles sur pans de ciel,
lézardes blanchâtres fracturent encore l'obscurité.
Et de l'horizon tonne courroux divin, hurle en écho sur les côtes d'ici-bas.
Mortels frissonnent et Léviathans craquellent comme la cime des bois. Cueillent vestiges sur terre désolée, goûtent l'arôme des pluies acides, l'aquarelle noiraude qui sculpte de nouveaux contours diffus à paysage mourant. Et Faucheuse erre encore, invisible, affamée impassible, prend les âmes jusqu'à géhenne éperdue. Diatribes sur lippes, (dés)espoirs soufflent à l'inévitable perdition, s'égosillent sujets à prier un Divin qui n'écoutera guère : les froides vagues brumeuses qui ont refermé cloaque sur les terres-prison en sont preuves on n'peut plus impérieuses. Les carcasses s'ancrent ici, enchaînées à l'isolation-silence qui meurt aux bouches.
L'on n'dit pas, fortune-affliction est pesanteur sur les épaules, l'âcre dans l'oxygène avalé, le goût de boue collé aux papilles. Vacille l'intouchable, et sur canevas funèbre, pluies tannent aux notes grisâtres, de la terre aux cieux. Bourbe sous les pieds, à l'air flotte fumet d'angoisse, la complainte miteuse des mânes. Spectre, alors, virevolte avec les ombres. Galvaude au vide d'un rien hostile : susurrent souvenirs, chant de l'encéphale quand même bêtes ont déserté la sylve.
Ascète aux phantasmes sans visage, s'amarre à nébuleuses ténèbres.

Cherchent pupilles sans trouver, sans savoir.
Sur misère d'image figée, fusain âcre sur jour pâle, poigne ramasse quelques restes de vie. Et tympans vibrent sous caprices du vent. Seuls les lourds pas, perturbent thébaïde morne. Léviathan cueille détresse, émotion b(r)ouillonne martèle l'encéphale quand il s'traîne tel serpent anémié, morfal de ces quelques victuailles. S'émiettent les os sous la peau, roule chaque souffle jusque sous les côtes. Et dans l'air, flottent les volutes glacés, trahissent quelque faiblesse du derme d'mortel.
Et ce même chaos le mène en ces lieux familiers. Points d'ancrage où s'enfoncent les pieds, s'agglutinent de l'humus, symbiose d'une nature tenace. Sur decorum lamentable, nymphe se détache éthérée, en empreintes plumes sur roc, reine désarroi prend d'plein fouet les mêmes images qui hantent son esprit. Sent sur la langue, l'arôme des cendres de regrets maladifs.
Leur Royaume décharné, glaçant, éventré de par la charpente. Au-dessus des têtes, danse nébulosité d'une tempête qui n'est guère partie loin.
« Took you some time. » mots sur chicots ne laissent aucune place au doute, dans la voix fouette un reproche viscéral.

Dans ce néant, alter-ego revêt le rôle d'exutoire.
Vengeance contre le vide,
qu'un regard noir subjugue tyran, à genoux dans la suie.

Devant l'âtre cireux, balance quelques branchages trempés. Là, triste condition avec laquelle ils doivent composer. « What were you busy doin', huh ? » amer balance maux par-dessus l'épaule, le regard ancré à l'abîme d'obsidienne que l'eau a submergé. « Did t'trees whisper t'you ? What did they 'ave t'say ? »
Rogue provoque, larde rictus mépris sur la gueule. Did t'Gods decide to finish us off ? Faraud défie l'empyrée, que démiurges de là-haut, lisent dans sa tête, les fléaux qu'il leur renvoie. « The forge's completely drowned. No one seems t'care. They're all busy wallowin' in fear. » esclaves du funèbre, à genoux dans leur propre fléau. Golem leur voue toute sa véhémence.
Zigue flammèche rebelle, vie mordorée craquée dans foyer ; une maigre chaleur, verve subsistance pour chasser les démons frissons qui ébranlent géant. Placebo illusoire, l'atonie des muscles semble déjà s'dissiper. Bluette sur brindilles, ravive mémoires communes : la fresque de leur histoire, ici, nulle part ailleurs. « I even 'eard some talkin' about leavin'. Thinkin' things are better som'place else.
You're gonna leave, Meora ?
 » subjugue voix jeu, quand enfin il la regarde. Sait, sans adage aucun, quels funestes augures brûlent les labres.
Destins les arriment là, face à face.

@meora sveinsdóttir
[crédit; sthe]

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Sigvidh Dalgaård
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myocarde : versatile, le coeur et le corps libre. fleur sauvage à l’extérieur, bête sauvage à l’intérieur.
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errance : cover island + un peu lawfort
# Dim 25 Fév - 19:46


Quand tout tambourine et tournoie, la nature nous soigne. Elle nous ramène au ici, au maintenant. Enfin normalement. Car aujourd’hui, elle a tout repris. Et Meora doit emprunter au chaos, tout ce qu’il faut de force et de résilience pour réussir à surmonter ses déséquilibres constants –esclave d’un art qui se désagrège. Tout est sens dessus dessous. Éparpillés, dispersés, brisés, à l’image de ses pensées dérangées, l’coeur harassé. Et Sigvidh ne l’épargnera pas. À quoi elle s’attendait ?
"Why I thought you'd be kind in these dark times?" Regard charbon s’accroche à lui, ça y est, elle lui en veut un peu. "Same as you apparently. Blow hot air in vain." Claque dans les mots tac-au-tac. Mais le redoux sonne juste après. "Just trying to piece together my house as everyone else…" Elle ne pensait pas être si attachée à ces planches en bois, son refuge. Mais si. Et il y a un mal au coeur qui l’étrangle. Parce que les foyers d’adultes ne sont au fond que cela : des cabanes qui protègent contre les assauts du monde, des espaces un peu magiques qui guérissent des agressions extérieures. Des navires familiers qui permettent d’être chez soi tout en étant dans le monde. Mais là, il n’y a plus rien. Tout est dévasté, éventré, détruit. Bien plus qu’elle ne veut l’admettre. Et Sigvidh semble l’avoir décelé, tellement il tire sur les fils de sa sanité. "Nothing. I feel nothing. I’m like… cut off." Brisure dans la voix qui dégringole. C’est effrayant. Connexion perdue, elle se sent plus seule que jamais. Déséquilibrée. Un énième bout d’elle en moins. Amputée de cette douleur fantôme qui la hante déjà. "We can’t blame the others. Everyone is affected...", qu’elle souffle, un peu d’accord avec lui quant à l’égoïsme persistant de certains. Et elle s’inclut dedans comme pour se corriger elle-même alors qu’elle comprend la colère et l’amertume face aux débris. Bouts de bois dans les mains, elle s’approche pour tenter de nourrir la flamme qu’il a comme ressuscitée. Attirée comme un papillon de nuit par la maigre chaleur qu’il provoque. Les frissons en écho. Y a quelque chose qui résonne malgré eux. Et rétine cherche les siennes, en gravant d’abord charbon sur sa peau de géant alors qu’elle l’écoute, toujours plus attentive à l’invisible. Mais question bouscule, impromptue, insensée. Sourcils se froncent alors qu’il semble douter d’elle. "No, I won’t." Le fond de ses yeux se durcit sous l’émotion. Elle lui en veut qu’il pose la question, qu’elle lui traverse même l’esprit. "What little I have left is here. My roots are here. I’m not complete without…" Mains qui balayent l’air, l’inclut sans dire mot, sans en avoir elle-même conscience, d’à quel point il fait partie des siens. Tête qui se penche pour lui arracher plus qu’un regard… Le nombre de fois où elle aurait voulu lui ouvrir le crâne pour voir ce qui s’y cache… Aujourd’hui ne déroge pas à la règle. Comme quoi même dans leur vie en bordel, il y aura toujours des constantes. "Do you want to leave, Sigvidh?" Elle déteste les résignés, de ceux qui se plaignent, tout le temps, la langue râleuse, les gens qui disent “c’est comme ça”, les épaules hautes et le souffle habitué, les gens qui disent que, dans la vie, on ne fait pas ce qu’on veut. Et elle a peur des gens qui ont peur d’essayer. Et elle veut croire que l’artisan qui façonne et forge inlassablement est à leur opposé. Les rêves ne se vivent pas que la nuit. "I don’t care if I have to rebuild it myself. I will." Sel voudrait déborder des cils et voix fébrile au fond de la gorge : c’est leur détermination de léviathan qui est certainement mis à l’épreuve. "Are you gonna leave m-..." Quoi qu’ils en disent, ils sont des piliers dans leurs vies infinies. "... your brothers ?" Attachement qu’elle rattrape, recouvre par l’amour fraternel malgré la cavalcade dans la cage d’os qui s’imagine l’éventualité. Alors elle contre par l’humour en nuage de fumée pour garder pieds. "Be careful, I could tie you up, here and now, and you'd never get away from us." Déjà bien assez bousculée pour la journée, reste plus qu'à de nouveau jouer.



@sigvidh dalgaård

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# Dim 5 Mai - 18:05


doomsayer
——  past the blackest heaven, above the dying stars
i watch me breaking into a million shards.
Corneille sur canevas dévasté, picore sur carnage les miettes de sa survivance.
Valse cascade de geais sur frêles épaules ; s'accroche aux rétines, impérieuse Dame Noire de ces terres. Chante solitaire, quand Nature au-dehors est suffoquée par vacuum emprisonné : le silence qui s'étend de sous leurs pieds jusqu'à par-dessus les têtes. Condamnés errent sur désert pouilleux d'vieux espoirs ; s'harassent contre l'inévitable, la nuit d'encre assassine qui a conquis les Cieux.
Et bête enrage, goûte amer le poison de misère, l’asthénie des mortels qui craquellent sous prescience de l'inatteignable. Stagne, éther brisée sur les côtes mortes-vivantes de l'île des Libres : la guerre s'joue ailleurs, fauve appel de l'horizon ténébreux. Faucheuse susurre languissante, l'appel de Gloire suicidaire qui flétrit myocarde en berne. L'agonie, est celle de n'exister qu'à moitié.
« When don't I want t'leave ? » s'écorche désespérée sur penchant d'question imprudente. Et mielleuse ne trouve que rogue ricanement, rhétorique impitoyable qui claque sur les crocs. L'anomalie Léviathane, impérissable esclave des flots impétueux ; bête à l'ichor au sel, toujours pupilles cherchent existence sur l'interdit. Darde dangers, darde offenses, cruel fiel, flamme de labres. Logé sous le derme, mal d'ailleurs bat, bat tel l'enclume à la forge submergée.

« Didn't expect anyone wou'd miss me. » s'moque torve rictus, l'appui du regard aiguisé, enflamme, éternel piquant égoïste — vengeance orgueilleuse, qu'existe, qu'existera, toujours d'autres accroches au néant pour elle. Qu'ici-bas, ces silphes imbibées d'humanisme, jamais n'trouveront écho à ses vices. Grogne rancune quand Belle rappelle Serment de chair et sang, les fers qui paralysent et noient dans ces abysses. Brûle impatience exaltée, s'saigne la langue dans un élan sauvage. Dalgaård, infâme mal qui remue les tripes. « Dear brothers of mine. If we're made o'the same blood then— » guère revanche sadique qui suspend pensée et voix.
Iris dansent des flammèches pitoyables qui lèchent bois mouillé : au cœur de la sylve, c'est le souffle d'Eux qui suffoque. « Storms comin' from the sea, destroyin' everything we 'ave. And on the horizon, what'ver Destiny has to offer. I'd say t'is world belongs to the ones who come an' take what's to take. » claudique diatribe sur voix rauque.
L'Histoire s'écrit hors du néant.
________Et ici-bas, serfs végètent à rien.

Blâme sans maux, passive compagne de cette débâcle.
Meora, Meora, inévitablement s'résignera.
Prisonnière par l'Océan, (con)damnée à s'étioler.

« Now, now. » flair prédateur, dissèque proie toute offerte.
Gracile, fragile, quelque verbe maladroit, s'affiche nue frémissant sous le froid nouveau. « Don't threaten me wit' a good time. » mugit charogne qui s'y penche enfin. Hume l'aura d'elle, les secrets sous la peau, les confessions d'un pouls fébrile. Tournoie houle nauséeuse, push and pull ; rôde et s'évanouit.
« And what about you ? What makes you so hellbent on stayin' in this dump ? » haine s'crache mais papilles goûtent à douceur indolente, le goût du terreau, des racines si profondément ancrées dedans. « What about if ya end up aaaall alone, down 'ere ? » fausse maladresse, remue couteau d'un à-venir pesant, dans une plaie suintante. Bilieux serpent, siffle, siffle cataclysme de son p'tit monde qui se meurt. Malmène par distraction, lui offre le faux refuge de lui tourner l'dos, comme une conversation malhabile et informelle, quand yeux et oreilles, sens tous en avant, par pulsion, caressent lézardes de l'âme.

@meora sveinsdóttir
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# Mar 7 Mai - 18:18


Yeah, right. C’est vrai qu’il n’est jamais satisfait, trouvera toujours contradiction à tordre au nez du monde. L’imagine grincheux même à l’autre bout d’la mer. "Of course you didn’t expect that, you make sure to be a scumbag cause you like suffering. Too bad, I love you anyway." Alors qu’il préférerait certainement être léché par l’enfer et ses damnations, elle dépose affection comme si de rien n’était, l’écoute se retrouver dans fratrie meurtrie. Erreur de les avoir pris en otages comme si ils ne ressentaient pas la même chose que lui. Synchronisation des hargnes comme de l’huile sur le feu, ils dansent dans la même essence enflammée. Et la réalité qu’il perçoit est celle qu’elle ne veut pas voir, aveuglée par sensibilité peut-être plus humaine que léviathane. Pourtant, au fond, sait qu’il a raison, devrait se reconnaître sous ce pavillon. Elle sent déjà les armes épouser leur carne. Nerfs se crispent dans une morsure inquiète qu’elle devra ravaler. N’se veut pas enclume à leurs pieds, juste pouvoir les protéger, est-ce trop demandé ?

Mais diversion qu’elle a créée attire charognard à jouer, voir potentiel à triturer, torturer jusqu’au désintérêt. Sourire malin s’esquisse en coin en simple réponse, elle sait qu’il ne fera jamais rien. À croire qu’il est plus effrayé qu’il n’y paraît par ce qu’elle pourrait provoquer. Alors pour graver fissures, ses mots reviennent en boomerang, questionnant déraison. Et c’est son coeur qui s’ébouriffe, tandis que mains glissent pour crever et recouvrir les flammes d’un brasier inutile ainsi que sa frustration. "That’s where live the memories of my family. I won’t kill them more." Cailloux sur la langue, elle lui en veut de lui faire parler de ça, d’eux. Qu’on la laisse dans l’déni d’une vie qui vaut encore la peine… Ou pas. Ou pas, puisqu’il l’envisage si bien, seule, vieille sorcière perdue au fond de sa forêt. Mépris moqueur de ce qu’elle est, elle sait que la considération est inégale. Mais encore une fois, conscience folle sait aussi qu’il n’a pas tort, et si regard charbon dérive sur les hauteurs pour mener réflexion, dans l’fond connaît déjà la réponse depuis longtemps… Depuis l’an 999, sa déjà réelle solitude et les visions-souvenirs de certaines tortures nocturnes. Alors se met à tanguer sur ses deux pieds, incline tête faussement pensive et agrippe lame pour déchirer peau sur poignet et faire couler carmin apaisé. "I’d say what’s the point, and be more efficient than this…" Regarde afflux filer sans une once de panique ou d’envie de vie. Aliénation qu’elle cache refait surface de façon fugace, fait appel à ruminations abattues qu’elle connaît dans le secret. Vastes nuages en deuil la suivent parfois plus près que ce que tout le monde croit. Les rituels dansant au milieu de Dame Nature n’ont jamais rempli son âme évidée depuis leurs décès. Ça lui permet juste d’échapper à la réalité qu’il vient de lui rappeler. Lueur coupable et malicieuse au fond des yeux, elle crache un silence marquant son absence avant de lui offrir un sourire évanescent, tout doux, tout léger, mais sans joie, ou avec celle dégueulasse de la femme qui se fout de la gueule du monde parce que son cerveau s’fait bouffer en entier. "And you, once you've conquered what you want, what you'll set your sights on next?"



@sigvidh dalgaård


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