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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Darcy Arledge
Darcy Arledge
( m e r l i n )
faceclaim & © : gauge burek; swan (avatar), alcara (icon & ban)
(( deadly violin )) Tumblr-7b81942f85e2d0705b6a37b912e49124-fcacb9a4-400
nature : sirène pour toujours, descendant des arledge pourris de rancœur qui caressent le vœu de voir tous les victorieux noyés jusqu’au dernier.
saisons : vingt-trois années sur le visage enchanté, mais quarante-trois ans sanglants à perfectionner l'enchanteur.
myocarde : mâles ou femelles, qu’importe ce qui s’épanouit entre les cuisses tant que cela sert son noir objectif.
besogne : artiste enchanté au chant des sirènes, assassin enchanteur dans les bas-fonds de la cité.
errance : cover island, c'est ici-bas qu'on lui a ordonné d'établir ses quartiers.
# Ven 5 Jan 2024 - 12:03

to be alive!
not just the carcass
but the spark
deadly violin

‎ ‎ ‎ Dernière journée du condamné s’étire en soirée minutée ; compte à rebours lancé vers la fatale issue prévue au cours de longues journées travaillées au corps de la victime désignée. Tendresse du rapace pour sa proie offerte à ses serres acérées, dégaine l’instrument de l’ultime instant pour enjôler les yeux déjà rivés à lui ; bientôt, la vie les quittera lentement – j’la r’garderai s’éteindre joliment jusqu’à c’qu’y ait plus rien d’latent au fond d’ses orbites cadavériques. Tout est orchestré soigneusement, à la façon d’un grand événement – mariage ou enterrement, un peu des deux peut-être finalement. Darcy joli sous couverture d’illusions tressées s’installe pour faire chanter le violon enchanté, assise négligée, instrument coincé sous le menton qui ne tremble pourtant pas ; pose l’archet sur les cordes tendues, crincrin tragique d’une mélodie triste. Musicien séduisant aux allures de noyé rejeté par l’océan se plonge dans le chant du cygne échoué jusqu’à fermer les yeux ; le faucon sait que le pigeon n’a d’yeux que pour lui, ensorcelé par toutes ces beautés que ses ondulations sonores susurrent à ses oreilles – promesses de merveilles dissimulées sous ces vêtements trop légers qui ne demandent qu’à être retirés.
‎ ‎ L’attention du public sur sa face grimée le galvanise ; Arledge se perd, sirène désenchantée voguant sur ses dons traîtres pour capter la fascination tant recherchée. La Vieille Épave se fend de deux clans tranquillement, comme on dérobe une bourse sans éveiller la suspicion ; ceux venus ripailler sans se soucier du petit musicien perché sur son tabouret dans son coin ; ceux qui se sont perdus dans la contemplation mortelle du piège déployé sous les beaux traits d’un illustre inconnu au talent mal connu.
‎ ‎ Il y a quelque chose de poétique à délivrer la mort ; danse macabre bien huilée, à laquelle la victime accepte de participer jusqu’à son dernier soupir. Darcy est persuadé de lui offrir le plus merveilleux des départs entre ses bras bercés de chuchotis au goût de délivrance ; pars tranquille, j’m’occupe de tout. Carcasses retrouvées toujours délicatement enveloppées d’un linceul improvisé ; jamais violence ou coups retrouvés sur la peau plus irriguée. Professionnel du trépas ne cède pas à la rage meurtrière ; à contrecœur, il met fin au jeu hypnotique qui a conduit le petit oiseau entre ses serres ; presque déçu.
‎ ‎ Enfin, Darcy rouvre les yeux ; limier entraîné a senti le froissement de tissu et la chaleur bienvenue d’un corps attiré par le monstre au sourire ouaté qu’on a envie de voir se déployer. Mais les prunelles tremblent un court instant, lèvres se figent rien qu’une seconde en découvrant le visage juvénile qui lui fait face – pas celui qu’il attendait, qu’il découvre levé à demi puis rassis timidement, rafraîchi par l’intervention de l’intrus. Merde. Intervention pas prévue de ce garçon qu’il connaît sous le nom d’Aelita, l’un des employés de la taverne ; s’est renseigné, bien entendu, sur tous les acteurs de cette pièce de théâtre grotesque, mais n’avait pas anticipé que le naïf idiot irait à sa rencontre. Contrit, Darcy achève son morceau et lève l’archet en point d’interrogation un brin agacé qu’il tente de faire passer pour une déstabilisation innocente. “Bonsoir ?” tente-t-il, façon bien polie de lui demander ce qu’il lui veut. En périphérie de sa vision focalisée, l’assassin voit sa cible hésiter à partir – tristesse de ne pas concrétiser la tension soigneusement nourrie chaque soir, point d’orgue prévu cette nuit. “Je dérange ?” ajoute-t-il alors, dans l’espoir de se frayer un chemin vers la sortie bientôt empruntée par sa victime attendrie.
@aelita bergmann
crédit; vixen (code), timus (icon), gregory orr (citation)

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I cannot make you understand. I cannot make anyone understand what is happening inside me. I cannot even explain it to myself. ( Kakfa )
Darcy Arledge
Aelita Bergmann
Aelita Bergmann
⋆⁺ starchild ₊✩
faceclaim & © : finn wolfhard & ecstaticruby (avatar) awona (sign) The Neighbourhood (lyrics)
(( deadly violin )) 98be7479d6a9b302b468832b64a850714441f23c
nature : le paternel prétendait être le descendant d’un kraken... le paternel racontait des bobards à la pelle. Il est tout ce qu’il y a de plus humain.
saisons : les prémices de la double décennie, définitivement une grande personne, sans retour en arrière possible, regrettant la tendre enfance où tout semblait plus simple. Un comportement parfois plus proche du vieil homme contrastant avec des traits juvéniles.
myocarde : intégralement et irrémédiablement entiché de son meilleur ami, il consacre une grande quantité de ses capacités cérébrales à ne surtout pas se faire griller
besogne : homme de ménage à la Vielle épave - bricoleur/réparateur d'objets en tout genre - contrebandier malgré lui
errance : Maison à Eden’s Chains - travaille à Barter Bay
# Sam 6 Jan 2024 - 18:06

Holy diver
You've been down too long in the midnight sea
Oh, what's becoming of me?
the Raven & the Stargazer
deadly violin


Les mouches auraient pu élire domicile dans sa bouche depuis belle lurette. Aelita reste béat d’admiration, les yeux brillants d’émotions. L’épiderme tout chairdepoulé. Alors c’est ça le talent ? Le don du ciel ? Est-ce qu’il vient lui-même des cieux ? Corps céleste déchu. Il lui vient en tête une citation dont l’origine s’est malheureusement perdue : « Comment es-tu tombé du ciel, Astre brillant, Fils de l'Aurore ? ». Et puis une phrase bien plus banale mais qui résonne malgré tout dans sa tête : « Viens-tu de la lune ? Car tu illumines les ténèbres. ». Mouaif pas terrible celle-là. Enfin il y a certainement une rémanence d’une cohabitation astrale pour jouer avec tant de superbe. « Provenant de l’éther, touché par la grâce. » avait-il fredonné une fois sur sa guitare, dans ses instants de création. « La chiasse des oiseaux aussi vient du ciel, ducon. » réplique cinglante du paternel, présence odieuse dans son écrin de verdure, silhouette écœurante dans son champs de vision. Mais les volatiles peuvent toucher les nuées, monter plus haut que tu ne le pourras jamais, père. Désormais ta carcasse nourrie la poiscaille, se décompose sous les vagues et personne n’a versé de larme, ducon. Satisfait de son petit monologue interne, il sourit.

Le musicien qui se produit est transfiguré par son art. Jouer le rend beau. Fichtre, on aurait pu le prévenir tout de même de la haute qualité du spectacle ce soir. Et les autres qui parlent, qui boivent, qui mangent. Certains ne le regardent même pas. Malotrus. Le violoniste fait tache dans le décor. Non c’est pas ça. Faire tache ça veut dire contraster de manière défavorable alors que là c’est tout le contraire. C’est lui qui est trop bien pour les lieux. Comme si on avait déposé quelques poussières d’or sur une vilaine croûte. Sans offense aucune à Vilma, la taverne est très bien, houlà, heureusement qu’elle l’entend pas penser ça. Loin de lui l’idée de cracher sur La Vielle Épave, il aime bien cet endroit. Mais franchement le type gâche son talent ici. Il devrait jouer dans une salle comble, sur une grande scène avec rideau de velours écarlate et tout le tintouin. Ça doit bien exister des lieux pareils sur les autres îles ? Encore que… Aelita il est du genre à croire que tout le monde a le droit à sa dose de luxe et de privilèges, que tout le monde devrait avoir accès à la culture. Ouais parfois c’est donner du lard aux cochons mais l’art c’est un don au monde et un cadeau ça se contrôle pas, ça se donne et puis on peut pas savoir ce que les gens en feront. Est-ce qu’ils le garderont, le chériront et le transmettront aux générations futures ou est-ce qu’ils le gâcheront, l’abandonneront à la poussière ou le revendront ?

Ses jambes le portent sans qu’il leur en donne l’autorisation et se plante là, comme un poireau, comme un blaireau, devant le musicien. Il faut qu’il lui dise. Jouent pas dans la même catégorie les deux loustics. Lui il gratte les cordes pour son petit plaisir, sans prétention aucune. L’autre c’est du prodige, c’est le fruit d’années de travail. Ça mérite un compliment. Le dernier morceau s’achève et le virtuose pose les yeux, iris pâles questionneurs, sur sa modeste personne. Bigre, il lui parle ! Le pourpre s’empare de ses joues. Pas de panique Monique. Respire. RESPIRE. Je dérange ? Est-ce qu’il dérange ? De… hein ? Pardon ? Est-ce qu’il dérange ? MDR ! C’est lui qui dérange, c’est lui le vermisseau qui rampe, le ver de terre amoureux d’une étoile. Hou c’est joli ça. C’est pas de lui. Ou...oui… Non ! Pardon ! NON ! Tu déranges pas. Pfff ! Penses-tu ! Haha ! J’étais… enfin… je voulais… heu… bah… c’est-à-dire … en fait … Il bafouille, ses mains frétillent, sa bouche s’ouvre et se referme comme un poisson hors de l’eau. La narratrice le trouve chou mais son interlocuteur ne partage certainement pas son avis. « Je passe pour une andouille ! » Il se râcle la gorge, se redresse de toute sa hauteur, inspire. Bravo ! Pour ce soir, pour le spectacle, t’es heu.. super doué. Ça fait heu longtemps hmm que tu joues ? Tu veux un verre ?
@Darcy Arledge
[crédit; citation : Dio ; livre d’Isaïe ]

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saisons : vingt-trois années sur le visage enchanté, mais quarante-trois ans sanglants à perfectionner l'enchanteur.
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# Mer 10 Jan 2024 - 23:30

to be alive!
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deadly violin

‎ ‎ ‎ Desseins abîmés par la curiosité étoilée du garçon aux globes scintillant comme deux astres mal lunés, mal tombés, mal orbités. Trajectoire entre en collision avec celle de l’assassin dont l’ombre se profile en moire furieuse, prunelles en guise de canons visant sa cible parée à déguerpir avec le désespoir de l’amant éconduit. Jurons s’enroulent en spirales fétides dans sa caboche mais Darcy les éclipse d’un battement de cils gracieux qui panse les incisions involontaires de ce masque qu’il porte avec panache. Se fend d’un sourire timide de biche effarouchée face au promeneur intrigué ; avise la confusion hissée au pavillon de la pauvre petite chose bafouillant d’admiration. “Ou… oui… Non ! Pardon ! NON ! Tu déranges pas. Pfff ! Penses-tu ! Haha ! J’étais… enfin… je voulais… heu… bah… c’est-à-dire… en fait…” Sourcil élégant s’arque délicatement sur la face pâlissante du violoniste dont l’archet se pose contre la cuisse en guise de preuve d’attention ; l’encourage d’un œil innocent à poursuivre ses charmants bégaiements – abandonnant la partie pour le moment, vision périphérique lui chuchotant que sa victime a quitté le périmètre de dépit.
‎ ‎ Le rapace songe qu’il pourrait bien tirer parti de cet imprévu soudain paré des atours d’une aubaine alléchante. Le petit employé doit bien entendre des rumeurs caressantes en traînant ses pattes pataudes sur le parquet élimé de l’épave aux allures de bar ; peut-être pourrait-il lui être utile, après tout. Alors, il observe sagement les doigts qui se tordent, les lèvres qui happent l’air en note assourdie d’embarras, puis l’échine qui se redresse en débarras pressé de cette timidité détestée. Gorge raclée, bousculant les mots hors de cette bouche muette pour féliciter le musicien poliment intrigué. L’comédien tragi-comique est d’sortie.Bravo ! Pour ce soir, pour le spectacle, t’es heu… super doué. Ça fait heu longtemps hmm que tu joues ? Tu veux un verre ?” Rire qui monte en carillon doux vers le plafond, boucles d’obsidienne s’agitent dans un froissement à peine perceptible tandis que le cou s’arque pour offrir l’amusement en pâture à l’avidité de l’intrus empressé. Banalité embrasse l’audace dans un enchaînement adorable d’égarements enthousiastes. Main délicate efface la musicalité d’un geste précieux, aux allures d’hésitation, glissant une mèche soyeuse derrière une mignonne oreille. Quelques pirouettes suffiront à capturer le fragile oisillon.
‎ ‎ Souffler le chaud et le froid, diffuser l’ombre sur le garçon béat pour mieux se mettre en lumière, se cacher de pudeur pour la quitter dès que la brèche est dévoilée ; un jeu que Darcy connaît sur le bout des doigts. Violon et archet se rangent soudain dans un petit sourire coquin, avant que les prunelles malicieuses ne s’envolent en petits battements de papillon léger vers celles de sa cible improvisée. J’vais t’bouffer, t’éclater l’crâne et les vertèbres, y enfouir mes serres sales pour mieux engloutir ta cervelle et ta moelle.Depuis toujours” répond-il finalement, quittant son tabouret pour toiser de toute sa hauteur le jeune homme à peine éclos d’une adolescence traînassant. Ne pas répondre aux compliments est une première phase de séduction éludée ; le beau se sait adoré, pas la peine de s’y attarder. “J’ai ça dans la peau.” La vérité, rien que la vérité soufflée de chairs perfides ; elles appellent à être touchées, goûtées, éprouvées – instruments plus mortels encore que le violon rangé sans cérémonie. “Ce n’était pas un spectacle, plutôt une improvisation” ajoute-t-il avec un rien de rire dans la voix – rien à voir avec la conversation, en réalité, plutôt une mise en abîme de cette situation grotesque. Petit soupir composé d’un voile mutin s’étire pour les envelopper tous deux dans cet écrin partagé ; pouvoir déployé du charmeur invétéré, vétéran des séductions aux conclusions mortelles. “Un verre, tu dis ?” Répétition pensive, mirettes levées pour se donner l’air de réfléchir, avant de s’abaisser pour harponner celles de sa victime autodésignée dans un sourire carnassier. “Tu me dragues ?” Ô savoureuse carcasse dont Darcy va se délecter.
@aelita bergmann
crédit; vixen (code), timus (icon), gregory orr (citation)

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Aelita Bergmann
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# Dim 21 Jan 2024 - 19:58
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Il n’aurait peut-être pas dû venir d’imposer de la sorte. Le musicien est peut-être fatigué ou peut-être qu’il a envie de se retrouver seul pour décompresser après sa performance ? Son langage corporel semble indiqué qu’il lui concède son attention mais est-ce sincère ? Aelita n’aime pas ces situations. Il ne sait jamais si les gens l’écoutent par politesse ou par intérêt. Il débite un flot de paroles, compliments et invitation sans aucune transition. Pitoyable. Il se sent couvert de ridicule. Et si l’artiste s’esclaffe, ce n’est que pour mieux se moquer de lui, risible individu, pas vrai ? Le garçon observe, yeux ronds et bouche entrouverte, la vision quasi stellaire qui s’offre à lui. Comment peut-on être aussi éblouissant en riant ? C’est dingue ! La pose digne d’une statue de marbre des temps ante diluvien. Ha ouais non content d’être sacrément doué, il a la classe à Dallas en plus, le gars. Il aimerait bien avoir ne serait-ce qu’une once de cette élégance, cette prestance, cette vibe de beau gosse. Ça le met franchement mal à l’aise. Donc ça existe vraiment ce type de personne qui semble évoluer dans une autre sphère. Lui c’est sûr, il a toujours des boucles parfaites, qui rebondissent avec souplesse. Il doit pas connaître les bad hair days. Aelita doit y avoir, quoi, allez, dix jours dans l’année où ses cheveux ressemblent vraiment à quelque chose. Des fois il se dit qu’il devrait changer de style et porter un turban, encore faut-il qu’il arrive à le fixer sur sa tête et que ça ressemble pas à sa serviette pour s’éponger la tignasse. Ou alors se les couper à ras mais ça veut dire le faire très souvent et rien que d’y penser, flemme.

Épaules voutées, animal blessé dans sa fragile fierté, il se tient prêt à battre en retraite. Dans la vie, il faut savoir reconnaître ses défaites. Là clairement il s’est approché d’un truc qui le dépasse. Un type à des années lumières. Il veut même pas s’attarder sur la comparaison parce que ça fera comme dans ses livres avec une naine jaune versus une super géante rouge. Et clairement il a rien à faire dans son orbite. Alors il va s’excuser et il va revenir à son travail. Il va nettoyer des verres. D’ailleurs le musicien range ses affaires. Lui aussi à sûrement envie de s’éloigner de cette conversation lunaire. Mais non. Il lui répond. Pétard de chiottes ! Avec le sourire en plus. Et ouais la réponse ne fait que confirmer l’écart entre eux, mais hey il a pas envie de comparer, c’en est dérisoire. Donc il joue depuis toujours et ouais carrément il a ça dans la peau, c’est indéniable. Aelita hoche la tête comme pour confirmer mais le gars a pas besoin de ça, il a pas besoin de son avis, il sait qu’il est doué. Parce que il a même pas révisé, il a improvisé. Dude, what ? En mode chill, il balance ça. Aelita ne savait même pas qu’il était possible d’improviser avec un violon. Respect mec. Impressionnant. Mais il n’ose pas le dire à voix haute. Ça n’en vaut pas la peine. Pourtant il s’entend dire d’une voix fluette. Cool. Ben parce que c’est vrai, c’est cool de savoir faire ça.

Et puis, sans aucun avertissement, la douche froide. L’idole nouvellement trouvée se méprend sur ses intentions, confondant admiration avec séduction. La réponse est sans appel. Non. Le ton est polaire. Le pauvre est déçu. Où a-t-il merdé ? Il a pourtant rien dit ou fait qui puisse être interprété comme de la drague. Il sait pas comment faire pour draguer, il a jamais tenté. Je voulais juste être sympa. Papoter un peu. Si tu cherches la drague, faudra regarder ailleurs. Ha le voilà de retour le chat noir ! Il fait le gros dos prêt à sortir les griffes. Sûr qui y en a qui seront intéressés pour compter fleurette, mais pas lui. Son myocarde ne lui appartient plus depuis longtemps. Son corps non plus d’ailleurs. Il n’y a pas de place pour une autre personne. Aucune envie d’expérimenter quoique ce soit avec quelqu’un d’autre. J’m’appelle Aelita. Et mon offre tient toujours mais c’est pour parler musique. D’un geste de la main par-dessus son épaule, il désigne le bar. Il va se prendre un breuvage, seul ou accompagné.

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# Sam 27 Jan 2024 - 11:35

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‎ ‎ ‎ Spectacle pailleté de constellations charmantes s’étirant dans les globes pétillants du prédateur embusqué ; Darcy sait se faire désirer, étirant un rire délicat qui spirale dans l’atmosphère ouatée enveloppant proie et rapace aux ailes déployées. Fond sur petit oiseau à la nuque délicate, serres jetées en avant comme des frondes mortelles pour sonner sa victime inattentive. Faucon rôdé au jeu de l’impact décisif ; attend son heure pour frapper. Oisillon se recroqueville, admettant sa petitesse face à la majesté qui l’ombrage d’une simple œillade – plongeon dans un univers piqueté de galaxies mystérieuses aux étendues étourdissantes. À présent que le froid est soufflé sur la frêle ossature, il exhale une chaleur braisée pour la réchauffer ; divinité aux soupirs dictant une conduite emmêlée dans les fils invisibles du marionnettiste suprême. Petit serveur au sourire en berne, épinglé comme un insecte dans la toile d’une araignée mortelle, se débat à peine par acquiescements et petits mots timides d’approbation maladroite.
‎ ‎ Séduction réfutée d’un non glacial, scandale de se voiler d’intentions si impures pour le garçon aux airs de mignon. Oh, l’innocent ! Darcy adore les agneaux ; ils croquent sous la dent. Il gronde, le chaton, sort un rien de griffes en faisant le dos rond – qu’il est adorable, à chercher sympathie grignotée par les crocs encore tachés du cruor épaissi de terreur du dernier égorgé. Aelita lâche nom et proposition, s’en va dos tourné à celui qui pourrait le bouffer. J’me curerai les dents avec tes os. Violon rangé, gestes négligents enchantent l’air de leur grâce composée ; silhouette gracile se redresse en bond léger, souplesse féline se coulant entre les corps pour rejoindre son petit serveur vexé. Sourire s’ourle sur lèvres pleines de délices pervers, prunelles cherchent les grands iris naïfs qui l’ont abandonné – croyant pouvoir se débarrasser de sa curiosité assassine. Poignets délicats sur zinc abandonnés, ouvrant des paumes vides qui appellent à être comblées. “Parler musique” répète-t-il en ronron charmé. “Tu sais me parler.” Plaisanterie superficielle, mensonge éhonté en dague dissimulée à la cheville de danseur hypocrite. “Pour ta gouverne, on propose habituellement un verre à des inconnus pour les séduire.” Pique légère, l’air de rien remuant le couteau dans la plaie du funambule débutant qui a perdu le fil sur lequel il évoluait ; l’air de rien soulignant qu’il a l’ascendant sur lui, habitué des passes d’escrime verbale.
‎ ‎ Grand seigneur auréolé de boucles d’obsidienne balaie sa faute d’une main clémente, paré à se saisir du verre offert sans bouder son plaisir. “Alors, tu t’intéresses à la musique ?” Question ouverte, large piège prêt à se resserrer dès qu’il aura mordu à l’hameçon. Ange déchu n’a que faire de ses ambitions de petite chose insignifiante, mais fait grand cas des informations qu’il peut lui tirer sans trop d’efforts emboîtés en collets disséminés. J’te promets une soirée d’plaisirs débridés ; j’saurai combler ton vide, le remplacer d’ma dague enfoncée jusqu’à la garde avec un immense sourire d’dément.
@aelita bergmann
crédit; vixen (code), timus (icon), gregory orr (citation)

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saisons : les prémices de la double décennie, définitivement une grande personne, sans retour en arrière possible, regrettant la tendre enfance où tout semblait plus simple. Un comportement parfois plus proche du vieil homme contrastant avec des traits juvéniles.
myocarde : intégralement et irrémédiablement entiché de son meilleur ami, il consacre une grande quantité de ses capacités cérébrales à ne surtout pas se faire griller
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# Dim 24 Mar 2024 - 17:52
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Like the eyes of a cat in the black and blue
Something is coming for you, look out

Le prodige plaisante avec plus de délicatesse, singeant la réponse d’une personne courtisée, sachant pertinemment que les intentions de l’homme de ménage sont platoniques. Aelita hausse les épaules, commande d’un signe de la main deux choppes de bière et sort une phrase qu’il trouve la classe incarnée « Tu mettras ça sur mon ardoise. » à laquelle il rajoute précipitamment « S’il te plaît. ». Un verre c'est pour draguer. Bah il savait pas. C'est écrit nulle part dans ses livres. Vexé comme un pou d'avoir commis une bourde aussi grotesque, il s'empourpre et tente de garder sa prestance. Franchement il devrait y avoir un guide distribué à grande échelle ou alors on devrait l'apprendre à l'école au moment des dernières classes « attention jeunes gens vous entrez dans la vie adulte, sachez qu'inviter une personne à boire un verre dans un bar est considérée comme une entreprise de séduction. » ou une pancarte dans lesdits bars « une choppe pour pécho » (slogan pourri oui je sais) ou un truc du genre. « Ouais, merci du tuyau, j’m’en souviendrai. » Mais enfin ça ne tombe pas sous le sens. On est sensé proposer quoi alors quand on veut discuter dans une taverne hormis un verre ? Un brownie ? C'est sur la carte ça au moins ? Ou alors... par pitié ne lui dites pas que payer pour un brownie c'est aussi un code pour une drague plus soutenue ou même suggérer des ébats nocturnes ?! Ou diurnes pour ce qu'il en sait, chacun ses préférences. Non sinon il ne proposera plus jamais rien dans une taverne. Même nulle part ailleurs parce que si ça se trouve proposer de régaler une personne avec des viennoiseries c’est aussi un langage secret pour un tout autre genre de délice. Il commence à avoir mal à la tête. C'est sûr son cerveau va lui rejouer la scène, plusieurs fois, au moment où il s'y attendra le moins, du genre vers les une heure du matin quand il cherche le sommeil. Félicitations vous venez de collecter un nouveau souvenir gênant ! Franchement ses vieux auraient pu lui dire. Alors certes il n'a jamais posé la question, il vire au cramoisi dès qu'on mentionne l'éventualité qu'une personne lui plaise et il tousse bruyamment quand on évoque les abeilles et les fleurs, les abeilles et les abeilles, les fleurs et les fleurs. Aelita leur a jamais dit qu'il était plus porté vers les abeilles, une abeille en particulier. Le confesser à voix haute semble encore impossible. Est-ce que s'il invite l'objet de tous ses tourments à prendre un verre il lui répondra avec la même malice « Tu me dragues ? ». Est-ce qu'il a envie qu'il le drague ? Est-ce qu'il aime les abeilles ? Est-ce que lui fera encore l'autruche, noyant le poisson à grande force de « dude », « mate », « bro » quand il désire murmurer des doux noms. Aura-t-il le courage de lui répondre « Oui. Oui je te drague et toutes mes chansons parlent de toi. » Aelita sent son corps crépiter. Le souffle lui manque. Pauvre petite chose accoudée au bar, le regard perdu dans le vague, sa tête trop lourde dans ses mains. C'est trop de tourments pour une seule soirée. Habituellement seules les étoiles sont les témoins de sa perdition. Relax. Il n'est même pas là. Concentre-toi sur le présent. Focalise ton attention sur la personne que tu as invité et sa dernière question. « Oui. Mais c’est différent… J’ai une guitare, je chante aussi. Des trucs qui me passent par la tête. » Un moyen agréable d’exotériser une partie de son monde intérieur, concrétiser l’abstrait, donner une voix aux pensées silencieuses. « Depuis quand est-ce que tu joues ? Et qu’est-ce qui t’as donné envie de commencer ? »

@Darcy Arledge

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astrophile
You're the star I look for every night. When it's dark, you'll stick right by my side.
Aelita Bergmann
Darcy Arledge
Darcy Arledge
( m e r l i n )
faceclaim & © : gauge burek; swan (avatar), alcara (icon & ban)
(( deadly violin )) Tumblr-7b81942f85e2d0705b6a37b912e49124-fcacb9a4-400
nature : sirène pour toujours, descendant des arledge pourris de rancœur qui caressent le vœu de voir tous les victorieux noyés jusqu’au dernier.
saisons : vingt-trois années sur le visage enchanté, mais quarante-trois ans sanglants à perfectionner l'enchanteur.
myocarde : mâles ou femelles, qu’importe ce qui s’épanouit entre les cuisses tant que cela sert son noir objectif.
besogne : artiste enchanté au chant des sirènes, assassin enchanteur dans les bas-fonds de la cité.
errance : cover island, c'est ici-bas qu'on lui a ordonné d'établir ses quartiers.
# Ven 29 Mar 2024 - 11:40

to be alive!
not just the carcass
but the spark
deadly violin

‎ ‎ ‎ Innocente créature blottie dans toison de mouton, doux agneau ignorant qu’il ne fera pas de vieux os ; assis l’air de rien aux côtés du malin serti de diamants couleur cruor cruel. S’il savait ! oh, s’il savait à côté de qui il est assis – Merlin l’enchanteur pourri aux ailes dévoyées, lui qui vole et dérobe vie baisée d’un dernier soupir délestée d’ire. On m’adore jusqu’dans la mort. Mais petit poussin pépiant apparaît contrarié de s’être laissé abuser par les codes subtils qu’il ne maîtrise pas encore sur le bout des doigts ; loin d’être la première fois, pour Darcy joli, dont les décades dissonantes disparaissent derrière la toile d’illusions coiffée en diadème suprême. Subtil jeu du chat et de la souris doit être saupoudré d’un peu de magie corrompue pour dénouer tension titanesque tanguant entre les miroirs globulaires du jeune ignare égaré entre les serres acérées de l’assassin sifflant déjà du bout d’une langue bifide. Alors, Darcy rit ; dégageant pouvoir toxique, déroulant anxiolytique naturel qui gagne ses victimes – détends-toi entre mes bras et j’te croquerai la gorge du bout d’dents délicates.
‎ ‎ ‎ On ne résiste jamais à l’appel de la sirène susurrant son chant et bientôt gentil agneau se détend. Infuse confiance artificielle, sensation fallacieuse de sécurité assurée de lèvres silencieuses ; premier pas vers un destin raccourci d’une nuit fatale. “En quoi est-ce différent ?” Interrogation innocente, qui prend par la main comme une catin dissimulant coutelas entre cuisses écarlates. “Tu me montrerais ?” Suggestion enjôleuse, tentation terrible pour petit artiste qui veut faire ses preuves devant ce géant frêle encadré de boucles si soyeuses ; gueule d’ange qui ne peut pas être autrement que charmante. Cependant, garçon se pare d’un vernis irritant lorsqu’il repose cette question déjà évacuée plus tôt dans la soirée. Professionnel du meurtre laisse passer agacement passager comme nuage troublant l’éclat du soleil levant, se coulant dans le rôle mille fois enfilé ; faire mine de ne pas prendre conscience que l’attention vacille, saisir l’opportunité pour pousser brebis perdue vers la prairie appétente prête à accueillir sa mort. “La vie.” Épaules haussées en vague enroulée pour se confondre dans le roulis ronronnant d’un océan de mensonges piqueté de vérité. “Sa cruauté, sa tristesse, sa réalité crue et banale. J’avais besoin de poésie.” Tuer, abattre, morceler, traquer, charmer, baiser, massacrer, écarteler ; quotidien macabre échangé contre escapade musicale au cabaret convoité de son cœur palpitant à peine d’un rêve éteint par le souffle impérial d’une famille impitoyable.
@aelita bergmann
crédit; vixen (code), timus (icon), gregory orr (citation)

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I cannot make you understand. I cannot make anyone understand what is happening inside me. I cannot even explain it to myself. ( Kakfa )
Darcy Arledge
Aelita Bergmann
Aelita Bergmann
⋆⁺ starchild ₊✩
faceclaim & © : finn wolfhard & ecstaticruby (avatar) awona (sign) The Neighbourhood (lyrics)
(( deadly violin )) 98be7479d6a9b302b468832b64a850714441f23c
nature : le paternel prétendait être le descendant d’un kraken... le paternel racontait des bobards à la pelle. Il est tout ce qu’il y a de plus humain.
saisons : les prémices de la double décennie, définitivement une grande personne, sans retour en arrière possible, regrettant la tendre enfance où tout semblait plus simple. Un comportement parfois plus proche du vieil homme contrastant avec des traits juvéniles.
myocarde : intégralement et irrémédiablement entiché de son meilleur ami, il consacre une grande quantité de ses capacités cérébrales à ne surtout pas se faire griller
besogne : homme de ménage à la Vielle épave - bricoleur/réparateur d'objets en tout genre - contrebandier malgré lui
errance : Maison à Eden’s Chains - travaille à Barter Bay
# Dim 21 Avr 2024 - 19:58
Race for the morning
You can hide in the sun 'til you see the light
Oh, we will pray it's alright



Il rit le rapace aux mains célestes de voir le chaton acrimonieux. C’est que l’astrophile n’aime pas être pris au dépourvu encore moins dans ce domaine où il n’est qu’un néophyte (et encore c’est un euphémisme). L’éphèbe aux iris azurées a-t-il déjà connu une situation similaire ? A-t-il déjà été le jeune premier qui ne comprenait pas l’implicite ? Aelita a dû mal à le concevoir quand il le voit si sûr de lui, dominant la scène et maintenant régnant sur le comptoir, comme une gravure de mode. Il a forcément été un enfant, comme tout le monde, mais avec son regard perçant et son sourire acéré, il est sans doute devenu rapidement le prédateur plutôt que la proie. Le jeune garçon lui envie son assurance, lui qui ne se sent comme un chien dans un jeu de quilles dès qu’il met les pieds dehors à la merci de la vue des autres. Sa curiosité semble presque candide quand il lui demande en quoi leur utilisation de l’instrument à cordes diffère. Candide n’est pas un adjectif qui lui vient à l’esprit pour qualifier Darcy. . Parce que c’est comme si je venais d’apprendre à marcher et que toi… tu étais déjà un danseur étoile. Et je dis pas ça pour te flatter ou te séduire. Juste on gravite pas dans la même orbite. Il a cette façon de le scruter qui lui rappelle sa rencontre avec un jaguar, grisante et terrifiante à la fois. C’est presque un honneur d’être remarqué par un fauve, c’est également extrêmement dangereux. Doucereux pourtant il lui demande s’il accepterait de lui faire une démonstration. Aelita anticipe déjà sa déception, le regard dédaigneux, les paroles contumélieuses et se recroqueville instinctivement. Pff non. Tu vas perdre ton temps. Il a bien trop honte. Même devant son public d’habitués, il tremble imperceptiblement, il doit ancrer son regard dans le sourire encourageant d’un être aimé pour que sa voix ne déraille pas. Heureusement la conversation dérive sur un autre sujet que sa petite personne et son humble appétence pour la musique. Mais quand il s’attendait à lantiponner sur leur passion commune, la réponse du chérubin le prend de court. Le tranchant des paroles contrastant avec la nonchalance corporelle. Car ce qui a poussé Darcy à jouer c’est l’existence même et tout ce qu’elle peut procurer de sombre, le besoin d’apporter la beauté dans la laideur. Tandis que Darcy évoque son envie d’évasion par l’harmonie, Aelita repense à un dessin aperçu dans un livre, un angelot avec sa joue appuyée sur son luth et quelques vers lus dans un autre ouvrage :
Dans le ciel un esprit habite
Dont les cordes du cœur sont un luth ;
Aucun ne chante aussi sauvagement que l'ange Israfel, Et les étoiles vertigineuses (comme le disent les légendes)
De sa voix, toute muette.

Leurs motivations diffèrent aussi radicalement que leurs aptitudes. Oh … je vois… C’est heu… compréhensible. Une noble raison. Sourire gêné. Sa choppe se rappelle à son bon souvenir et il s’empresse d’avaler quelques gorgées. Et est-ce que tu as eu une personne pour t’apprendre ? Ou tu as appris tout seul ? Ça l’étonnerait pas que le virtuose soit un prodige autodidacte, pinçant les cordes sans jamais produire la moindre fausse note. Lui il doit son apprentissage à sa grand-tante Laudine, sa patience et sa bienveillance. Il n’aurait pas supporter un professeur exigeant et sévère. Il reprend de son breuvage qui commence rapidement et sûrement à l’enivrer. La narratrice aurait-elle oublié de mentionner que son petit protégé ne tient pas l’alcool ? On t’a déjà invité à boire un verre ? Sa voix est bien plus forte que ce qu’il avait prévu. Il se râcle la gorge puis chuchote. On t’a déjà invité à boire un verre mais pour de vrai, pour draguer ? Est-ce que ça marche à tous les coups ? Je demande pour un ami. Sous le coup de la boisson et de la gêne, l’épiderme rosit. Il dissimule son embarras en fixant le fond de son verre. Te sens pas obliger de répondre, j’avais promis qu’on parlerait que musique. N’empêche qu’il aimerait bien savoir. L’avis d’une personne expérimentée – qui semble l’être en tout cas – pourrait peut-être lui donner l’impulsion qui lui manque.

Spoiler:
crédits : citation début (Dio - Holy Diver), peinture (Angelot jouant du luth, par Rosso Fiorentino), poème (Edgar Allan Poe), code Awonaa

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Darcy Arledge
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nature : sirène pour toujours, descendant des arledge pourris de rancœur qui caressent le vœu de voir tous les victorieux noyés jusqu’au dernier.
saisons : vingt-trois années sur le visage enchanté, mais quarante-trois ans sanglants à perfectionner l'enchanteur.
myocarde : mâles ou femelles, qu’importe ce qui s’épanouit entre les cuisses tant que cela sert son noir objectif.
besogne : artiste enchanté au chant des sirènes, assassin enchanteur dans les bas-fonds de la cité.
errance : cover island, c'est ici-bas qu'on lui a ordonné d'établir ses quartiers.
# Dim 28 Avr 2024 - 11:51

to be alive!
not just the carcass
but the spark
deadly violin

‎ ‎ ‎ Darcy joli s’amuse aisément des petits agneaux pétris de failles, mais l’ennui le gagne tout aussi facilement lorsque la brebis tremblante se liquéfie sans plus laisser aucune prise à son bec crochu – avide de lacérer, amputer, décapiter. La proie ne se débat pas, ne cherche pas à se soustraire à sa puissance ou sa domination – ennui latent, ennui navrant. Soupir aux lippes et prunelles en berne, assassin ailé de funestes lames s’étire nonchalamment. Changement de tactique entre les dents s’impose pour espérer obtenir un peu plus de mordant. “Tu as raison.” Couperet cruel tombé sur nuque délicate pour la trancher sans plus la baiser. Deux orbites différentes, deux étoiles scintillant de lueurs dissemblables ; l’une éclipse l’autre sans se soucier de l’écraser. “Si tu le dis.” Désintérêt clairement affiché sur visage sculpté comme statue antique ; beauté dithyrambique. Débats-toi, indigne-toi, exige l’intériorité moirée.
‎ ‎ Volonté sanglante de l’observer se déliter, se fendiller, éclater de colère aiguise cruauté du carnassier au sourire dentelé. “Tu comptes me poser des questions inintéressantes toute la soirée ?” Pique violente, inattendue, qui prend sous le menton pour étourdir le pauvret étourdi par le coup en traître. Trompe mon ennui, doux agneau, ou j’tromperai ton cœur pour t’ôter la vie. Conversations banales n’intéressent pas prédateur trônant au sommet d’un charnier encore ensanglanté. “Non, ça ne fonctionne pas à tous les coups, surtout si tu es aussi captivant que ce soir.” Ne se concentrer que sur la méchanceté pour suinter d’agressivité, obliger l’autre à dévoiler une intimité qu’il lui tarde de dévorer. Montre-moi les dents, p’tit ignorant.

HRP :
@aelita bergmann
crédit; vixen (code), timus (icon), gregory orr (citation)

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nature : le paternel prétendait être le descendant d’un kraken... le paternel racontait des bobards à la pelle. Il est tout ce qu’il y a de plus humain.
saisons : les prémices de la double décennie, définitivement une grande personne, sans retour en arrière possible, regrettant la tendre enfance où tout semblait plus simple. Un comportement parfois plus proche du vieil homme contrastant avec des traits juvéniles.
myocarde : intégralement et irrémédiablement entiché de son meilleur ami, il consacre une grande quantité de ses capacités cérébrales à ne surtout pas se faire griller
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# Aujourd'hui à 23:00
Le regard du prodige se durcit. Les prunelles autrefois brillant de curiosité perdent de leur éclat, l’azur devenu morne. L’intérêt pour ses modestes compositions s’éteint, étincelle fugace et l’acceptation véloce. Appartenant à deux systèmes solaires différents, on ne peut comparer l’incomparable. Et c’est un fait. Aelita n’a jamais eu la moindre prétention sur ses compétences musicales. Il sait jouer, chanter, composer, comme tant d’autres et ne se distingue pas particulièrement. C’est un loisir, une activité qui lui fait du bien. Il n’a pas envie de jouer devant une salle comble ou que ses chansons soient sur toutes les lèvres. Aussi rencontrer une personne nettement plus talentueuse dans ce domaine qu’il affectionne ne lui provoque pas une crise de jalousie. Mais il n’apprécie pas l’air supérieur qui vient prendre place sur les traits de son interlocuteur. Alors oui il a peut-être tendu le bâton pour se faire battre mais enfin non. Il ne tolérera pas de faire rabaisser davantage.
Alors ravalant son appréhension, il cherche à connaître davantage l’artiste. Des questions qui lui semblent anodines afin d’en apprendre plus sur son parcours. Le talentueux violoniste doit-il son ascension à un mentor ou bien est-il autodidacte ? Peut-être a-t-il connu une situation similaire, une rencontre avec une personne qui l’aurait émerveillé et donné envie de suivre ses pas ? L’âme naturellement romantique d’Aelita ne peut s’empêcher d’imaginer des scènes pittoresques, des récits de vie digne d’une œuvre littéraire. Cela lui donne déjà l’idée d’une nouvelle chanson. Une artiste à l’apogée de sa gloire conseillant une aspirante musicienne, une étoile transmettant son feu à une nouvelle. Darcy a-t-il une anecdote aussi romanesque à conter ? Visiblement non. Surpris, il cligne des yeux, comme pour s’assurer de la nouvelle vision d’un interlocuteur dont la chair se mue en marbre. Il bredouille. Quoi ? Il a dû mal entendre. Ou alors il a mis les pieds dans le plat sans le savoir, ravivant des souvenirs désagréables d’une enfance qu’il voudrait oublier. Peut-être qu’il aurait dû poser d’autres questions, sur ses goûts par exemple, un compositeur ou une compositrice favorite, son premier récital…
Mais qu’est-ce qui lui a pris de poser des questions sur la drague et les expériences du musicien ? C’est pas ses oignons. Il est curieux le petit, ça le turlupinait depuis le début de leur échange de savoir comment lui, monsieur qui semble si bien connaître les techniques de séduction, il avait appris que l’invitation pour une verre signifie qu’on est plus intéressé par la personne buvant que par le breuvage. Intérêt qui lui semblait anodin. La tactique est-elle toujours efficace ? Nouvelle algarade de son compagnon de bar cependant. Le doute est confirmé, il l’ennuie. Le quota de sympathie du virtuose pour la soirée doit être épuisé. Il pourrait s’excuser, courber le dos et finir sa boisson plus loin. Il pourrait… Sauf que des personnes qui pensent qu’ils peuvent le bousculer, le rabrouer, le diminuer sans conséquences il en a croisé dans sa vie. Faut dire qu’il en impose pas forcément quand on le voit. Et c’était un enfant timide qui préférait fuir les confrontations. Baissant les yeux, rentrant la tête, faisant la sourde oreille, attendant que la tempête passe. Il s’est juré qu’on ne lui marcherait plus sur les pieds. Fini le petit Aelita qu’on prend pour un punching-ball. Comme le dit le vieil adage « j’suis pas venu pour souffrir ok ? ». Il peut entendre dans sa tête sa petite voix qui prend son air le plus magistral pour annoncer la libération du feral black cat. Parce qu’il est pas nul, ni inintéressant, ni ennuyeux. Y a pas d’atomes crochus, c’est pas une raison pour être désagréable.
Ouais… J’imagine que si tu réponds sur ce ton la conversation doit tourner court rapidement. Il se prend une nouvelle gorgée avant de reposer sa choppe avec vigueur. Il en a pas fini avec le surdoué. Le fait d’être désagréable c’est aussi un don de naissance ou tu prends des cours du soir ? Faut pas pousser mémé dans les orties non plus.

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