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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Alaois Murtagh
Alaois Murtagh
solitude standing
faceclaim & © : saoirse ronan ; av @ultraviolences
nature : sirène loin des siens, tout contact perdu avec hybride-illusion.
saisons : vingt-sept seulement, pourtant l'impression d'être irrévocablement bloquée dans le passé.
myocarde : coeur familial, coeur loyal, s'attache à ceux qui la regarde, pas de méfiance quand elle devrait se justifier.
besogne : cartographe sans faille, connaît les étoiles sur le bout des doigts, mais le vol comme couverture harlow pas la plus douée.
# Mar 26 Déc 2023 - 16:43

and maybe it was egos swinging
maybe it was her
flashes of the battle come back to me in a blur
the great w a r

Marauders débarque sur les côtes sirènes de Cover Island, jours passés en mer préparant leur nouvelle fraude. Aube claire pour unique port voit passer bon nombre de marins. Mais principale motivation du capitaine dans la richesse exubérante des hauts dignitaires accostant pour quelques jours, le temps de passer instant suspendu soumis au Chant des sirènes. Réputation comme lieu incontournable et ceux bien décidés à en profiter ne lésinent pas sur les pourboires. Convoités avec intérêt, mission confiée aux harlows furtives, Alaois accompagnée de son maître bouclier; Esmerald bien trop douée pour imaginer honnête existence. Alors habillées pour détourner l’attention, étoffe si banale qu’elles en devient invisible; on ne les regarde même pas, chevelure tissée d’or masquée par un bonnet effilé. D’abord repère des idiots trop confiants pour une coéquipière entraînée, mais la masse étouffante finit par les séparer.
Bouffée d’angoisse enserre la gorge immaculée, tente de percer la hauteur qui l’enterre. Mais rien à faire, désormais seule dans l’anonymat de Cover Island, alors faut s’reprendre, ma grande. Décide de suivre l’exemple nuisible et à son tour glisse les doigts dans les poches outrageusement dépouillées. Les vestes sans protection n’auront pas à se plaindre lorsqu’on découvrira des bourses et montres manquant à l’appel. C’est pas sa fonction première, pas été éduquée comme ça. Son père se retournerait dans… peu importe où il repose, reviendrait bien lui tirer les oreilles s’il la voyait voler à des passants respectables. yeah, right. La plupart possédait bien plus que ce qu’ils n’avaient besoin et se gardaient bien de partager. Certaine que ces paroles, il ne les réservait qu’à l’éducation, histoire d’en faire quelqu’un de bien. Brise le cœur de l’imaginer, mais d’en faire quelqu'un qui n’est pas lui. Alors que tout ce qu’avait toujours voulu Alaois, c’est ressembler au père qui l’a sauvée, littéralement arrachée d’une mer sans pitié, récupéré l’esprit brisé de gamine terrifiée.

Propres poches alourdies, butin enfle et blonde se délecte. De plus en plus ses talents se perfectionnent, bien loin de la maladresse sincère dont elle avait réussi à se défaire. Sauf que confiance se lie à dispersion et quand elle sent une main agressive se refermer sur son poignet, Alaois a le réflexe de tirer. Sirène se noie dans son usurpation et panique. Sait pas renvoyer les coups, sait que les voleurs n’ont pas droit à des traitements de faveur et qu’ils finissent bien souvent par-dessus les falaises. Déjà prête à utiliser distorsion de l’esprit, lève les yeux pour se jouer de l’arrosé; panique dénoue ses épaules car elle va s’en sortir. Jusqu’à ce que regard croise l’intéressée. Echos du passé lui coupe le souffle, incapable d’assimiler la femme qui la retient. auntie Danya. Emotions incapables de s’aligner; soulagement, excitation, angoisse étouffe. Haine dans les pupilles clouent la nièce sur l'échafaud, reconnaît pas la femme comme repère du phare ermite. Essaie l’abstraction, plaque sourire ravi — pas tellement feint finalement — et s’exclame quand le fantôme retrouvé l’entraîne hors de la foule; ≪ danya ! it’s been so long ! ≫ mais aucune réponse ne l’accueille et l’étreinte s’accentue. Sent les doigts marquer la peau blême de son poignet. Comme chaque fois que la crainte pince l’endocarde, joue sur les mots et simule une aise facile; ≪ i know you’re happy to see me, auntie, but i’m not a child anymore. you can let go. ≫
@danya brekkher
[crédit; pinterest]

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we ain't angry at you, love/you're the greatest thing we've lost

award; best filial bond<3:
Alaois Murtagh
Danya Brekkher
Danya Brekkher
eclipse
faceclaim & © : priyanka chopra ; ava : fassylover ; code sign : vixen
(( moodboard ))

tout ce qui peut être de mauvais présage. c’est ce qu’elle est devenue. quand la Mort s’en mêle, vient siffler à vos tympans… ce frisson de fin qui se faufile jusqu’à votre moelle, s’enroule autour de vos os, vos organes… ce froid qui brûle votre sang… tout ça jusqu’à crever pour un monstre.

nature : sans-mort & sans-vie (( banshee )) ; ancienne kraken ancien médecin ; teint ses cheveux en brun mais laisse une mèche blanche visible pour rassurer ceux en besoin
saisons : figée à (( 41 )) années depuis plus de soixante ans.
myocarde : porté disparu, bat froidement la mesure et garde les distances déchues malgré quelques feux passionnels pour besoins intentionnels
besogne : chasseresse de créatures nuisibles, les dangers tranchés ; elle tue presque sans plaisir, (ne) vie sans sa quête, geôlier inconnu pour cible éternelle
# Mer 10 Jan 2024 - 19:28


Les mots perdus depuis longtemps lui chuchotent lentement des tourments.
Alors qu’elle n'arrive toujours pas à trouver ce qui la retient ici.
Surtout quand tout ce temps elle est si creuse à l'intérieur.

Et pourtant, en les chassant, elle peut les sentir proches - vivantes, leurs cœurs battant presque dans sa tête : sales sirènes.

Aujourd’hui, c’est peut-être surtout parce qu’elle est en territoire naïades. Et ça empeste ! Moue de dégoût fichée sur son visage, la banshee retient sa nausée alors qu’on lui a promis bateau pour une prochaine mission dans les environs, au large du port. Les sens en alerte, l’instinct de survie exacerbé par la présence des hybris marines qu'elle méprise… Chaque souffle lui est pénible. Et la foule qui s’écarte doucement à son passage lorsque la mèche blanche de ses cheveux leur apparaît tiraille un agacement d’ordinaire éteint. Regard scrutant la masse de chair devant elle, c’est un effleurement trop précis pour être naturel, qui l’oblige à faire un volte-face brutal, agrippant automatiquement l’origine du contact. L’carmin d’ses yeux coule à peine une seconde sur la tête blonde, elle préfère l’entraîner plus loin. L’humeur de chien passera sur la gosse. La leçon sera faite. Et son aversion pour les sirènes grimpera un peu plus. La jeune femme est tirée brusquement à l’écart et l’attention se visse enfin pleinement sur l’hybride. La sirène essaye de détendre l'atmosphère, mais Danya reste imperturbable. Son regard est dur, sa prise ferme. Les yeux qui l’observent en retour trahissent une reconnaissance évidente. Jusqu’à ce que la familiarité résonne aussi jusque dans ses mots. Et en face, il n’y a aucun écho. Sa mémoire évidée d’identité ne connecte pas les pointillés. Et elle n’a que faire du passé aujourd’hui. Du moins, c’est ce que sa raison lui dicte alors que son corps trahit peut-être autre chose lorsque la grippe se resserre, impatiente, conquérante. “Thief and siren, you accumulate defects.” Glace de métal s’enrobe à sa voix étrangement calme. “I should chop off your hand.” Comme si c’était simple, loin d’être sanglant ou salissant. Une besogne comme une autre malgré l’inimitié entre ses dents.

Le visage juvénile est passé au crible, mais rien ne revient. Maintenant habituée, sa nonchalance l’emporte. “I don’t know you and I won’t remember so save it.” Peau de marbre, la banshee toise celle qui ressemble à une gamine perdue et qu’elle devrait reconnaître à défaut d’aimer. Mais elle ne sait que trop bien que sa malédiction ne lui laisse pas de place pour des liens, qu’ils se soient tissés aujourd’hui ou hier, surtout pas avec une créature qu'elle est désormais destinée à haïr. “A word of advice: choose your victims carefully if you don't want to become one yourself.” Le dédain claque et elle s’éloigne enfin de l’étouffant duel qu’elle a imposé. “You may leave now.” L'air est lourd, chargé d'une tension qui ne demande qu'à éclater. Pourtant Danya se détourne, son cœur-mort battant à l'unisson avec les vagues, un rappel constant de l’affliction qui la lie à ces créatures.


@alaois murtagh

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# Mer 14 Fév 2024 - 18:54

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S’attendait pas non plus à un accueil phénoménal, du genre fête et carnaval, mais la violence de la poigne marquera sa peau fragile. Alaois reçoit les mots coup de poing sans préparation vitale; le mépris qui transpire des paroles lui coupe la respiration, et n’arrive pas à aligner cette personnalité qu’elle ne reconnaît pas. Le même visage, pour sûr, mais ce n’est pas sa tante. Ce n’est pas la femme qu’elle avait tant admiré, plaisir à s’occuper d’une gamine incapable de rester assise, d’aider un père légèrement dépassé. ≪ that won’t be necessary. ≫ obligée de préciser, quelque chose dans l’oeil mauvais lui fait comprendre que la désormais inconnue n’hésitera pas.

i won’t remember

Comment n’avait-elle pas pu faire le lien ? Pupille transformée, traits de pierre à s’en couper la paume, ses souvenirs maintenant envolés. she’s been cursed. she’s just a body with no soul. L’information ne veut pas remonter, bloquée dans son estomac, quand elle cherche désespérément à assimiler. Père enlevé par la mer, famille ne faisait que rétrécir quand la dernière qu’elle considérait comme sienne n’a plus le loisir de se rappeler.
Essaie de passer au-dessus des menaces, proférées avec tant de haine qu’elle n’a pas d’autre chose que de comprendre; c’est une sirène qui a eu raison de sa vie. Ne sait pas vraiment comment réagir, insister ou s’enfuir. ≪ wait ! ≫ mais évidemment, Danya n’attend pas. Même de son vivant— difficile d’imaginer le contraire à la voir continuer sa route, Danya n’attendait pas. Danya vous laissait la suivre, et Alaois ne s’en lassait pas. you should leave, go on with your life and forgot about your aunt, just as you did with your dad. Le cœur se serre, poumons en grève quand la pensée traverse l’esprit malsain. Pas cette fois. Elle refera pas deux fois la même erreur. Alors accélère le pas pour la rattraper, pas assez proche pour que la maudite puisse la prendre par surprise— tiens tout de même à sa vie. ≪ are you sure there nothin’ you can do ? and if i could find somethin’ to bring back your memories ? ≫ sait pas vraiment pourquoi elle a dit ça; parfaitement consciente qu’elle mentionne l’impossible. Mais l’envie terrible de rester à ses côtés, même au péril de sa vie (littéralement), prend le pas sur une raison qui lui hurle de prendre ses jambes à son cou. Alors elle décide de jouer la carte de l’illusion; celle qu’elle maîtrise le mieux et qui lui fera gagner du temps. ≪ i heard rumors, talkin’ ‘bout a cure for banshees. i heard you need to go back to the life lagoon. ≫ espère avoir attirer l’attention qu’elle recherche, et sait que ça la perdra. Alaois en voulait toujours trop, toujours plus.
look at me. tell me you remember taking care of me. i need you to, so don’t let me down.
@danya brekkher
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# Mer 20 Mar 2024 - 18:45


Mélancolie pourrait l’étreindre quand l’enfant s’accroche d’un mot lancé par dépit ou désespoir… Mais il n’en est rien. Le reste du monde est comme étouffé, semble tambouriner malgré tout, malgré elle, alors qu’elle est prisonnière derrière une barrière de glace. C’est à celui ou celle qui piquera le mieux le givre de ses armes pour y faire entaille et fissurer la barricade. Et la petite manque clairement de force. Sa silhouette n’est qu’une ombre passagère dans le décor de la banshee. “As if. Nobody taught you not to lie?” Pas un regard, et le chemin qu’elle aimerait reprendre est juste là, câblé sur la mission en priorité. Rien que ça. Y a plus que ça. Mais la suite la stoppe quelques secondes. Iris carmin se figent sur l’hybride qu’elle analyserait presque à lui en arracher la peau pour voir dessous, s’assurer ou non de sa duplicité. Sourcils se froncent, et dans son crâne il y a un doute qui subsiste. “Oh yeah? Where did you heard that? Back there in your little cabaret?” Toutes dans le même panier, le dédain à la même enseigne, là où il n’y a que mensonges et illusions, donc rien de solide. Enfin normalement. C’est vrai qu’elle n’a pas le look habituellement tapageur. L’inverse serait même plus probable, allié de sa volonté chapardeuse à se fondre dans la masse, mains baladeuses et à la discrétion espérée. “Okay, let’s say I go back to the life lagoon, what then?” Présence se veut de nouveau écrasante et les mots durs roulent facilement hors de ses lèvres. “Careful what you sell, siren.

Puis elle se redresse comme à nouveau articulée. Poupée pétrifiée par le temps se resaisit finalement. À quoi bon retrouver ses souvenirs maintenant ? À quoi bon redevenir quelqu’un qu’elle ne sait plus être ? Quelqu’un qui a abandonné les siens et certainement son honneur aussi. Cinq ans sont déjà passées. Et elle se noierait dans le sang des créatures si elle le pouvait. Juste pour tout arrêter là. Pour toutes les vies qu’elle a fauchées. Y a quelque chose en elle qui sait, que créature ou non, son quotidien est péché. “There is no real coming back from what I am now.” Elle a entendu les histoires de ces banshee redevenues à leur essence originelle. Elle a compris l’ignonimie qui les saisit, l’corps qui s’délit. “Sorry kiddo, I don’t believe in shortcuts.” Trop à l’aise dans sa folie meurtrière, elle ne peut pas se permettre de s’en détourner. Elle ne peut pas s’en empêcher, c’est viscéral cette volonté de tuer. Aucun repos, aucun autre désir. Néant, vide chaotique. Il n’y a plus rien d’hybride en elle. Juste cette promesse d’errance probablement éternelle. “I don’t know what you’re hoping for by telling me this, but forget it… Forget me.” Lassitude presque stoïque s’inscrit sur visage de marbre. Elle serait presque désolée pour celle qui semblait vouloir s’accrocher. Mais le rejet grouille dans ses entrailles comme un enfer constant qui la maintient en fonctionnement. “And don’t get close with banshee if you want to live. We’re the opposite.” Avertissement plus que menace... ou peut-être bien est-ce un semblant de protection qui s'échappe. Qui peut dire à quoi ça ressemble, si ce n'est celle qui dit la connaître...



@alaois murtagh

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