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;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer. soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
destins croisés. deux âmes en perdition qui finalement s'entrechoquent dans un fracas aphone. les pièces d'un puzzle qui ont voyagé de poches en poches, de paumes en paumes, jusqu'à s'imbriquer. symbiose parfaite. alignement des astres. une esquisse qui commence à ressembler à un semblant de quelque chose, un meilleur dans cet océan de néant. et puis-
le grand coup de pied dans le château de cartes
chaos d'illusions dispersées – à n'en plus savoir quand débute, et quand finit. l'infini; une fin sans cesse repoussée à de(ux)main(s). dernier souffle, on craint le rien et puis – un nouveau soleil. se réveiller sans son visage auprès du sien. à l'aube carmine, le goût du fer dans la bouche et des corps qui jonchent le sol, mais pas le sien. souvenirs de brume, ne réside que celui d'une promesse à présent bafouée. puis continuer à avancer.
la marée qui emporte les murailles de sable
les jours ont passé, les mois aussi. et toujours ces questions qui dansent en ronde dans les pensées les plus enfouies. sombres, toujours plus sombres. le faible espoir qu'il soit toujours en vie – ne pas avoir envie de savoir, d'avoir un mort de plus dans la mémoire. et l'idée s'enterre sous les autres pourritures qui s'amoncèlent. ne plus penser - juste avancer. navire s'amarre et ses pas la guident vers les taches à accomplir aveuglément. et alors que ses yeux ne regardent pas, une silhouette se détache de la foule aveugle elle aussi. papillonnement des cils. une réalité de brume, lorsque la vision dessine sur la rétine ce visage qu'elle s'efforçait d'effacer. – you... bastard. et ses pas qui s'empressent vers ce visage qui blesse. griffes s'accrochent au bras du malfrat, comme pour s'assurer qu'il est bien là. – are you even real? or am i being mad? opalines esquissent chaque contour à mesure que sa main resserre l'emprise; s'accrocher pour ne pas flancher. elle ne sait dire l'humeur qui s'empare du coeur. joie infusée de colère, l'amour contre la haine part en guerre. – i'm being mad. i am mad. main assassine quitte la chair pour retrouver le fer. – if you're really alive i'm gonna fucking kill you. son regard transperce mais l'arme reste endormie. le corps endolori. meurtri de s'être épuisé pour un présumé mort bien vivant, l'amant-traître qui la hante depuis tant de temps.
i've seen it on your face tells me more than any worn out old phrase so now we'll go separate ways never again we two
(( BLOOM ))
parterre d'éther s'étiole et rêverie désabusée rouspète à celui qui dépossédé d'auréole finit nocturne par milles courbettes
allées bondées s'hérissent sous l'excitation d'arrivants assoiffés de frasques et d'hydre. ces mêmes aux crachats alourdis par semaines à torpiller de pêche et d'hygiène appauvrie, si bien que matelots se reconnaissent à première terre accomplie. vaste effluve maritime seulement récompensée par le traqué à ses pieds. alors paumes se serrent et sac de plaisance s'échange contre l'inconscient rougit par l'indécence. l'énième nom fait ses affaires, se barre de la liste des recherchés par doléance. le prochain s'y compte déjà, attendant peine ou délivrance.
carcasse furibonde parmi les silhouettes d'occupants et de passants trainassants à leurs peines. des centaines à braver le pavé rougit en tandem. mais dans la foule, elle resplendit dorure d'un passé compté cauchemardesque. aiguisée à ses sens, plainte de ses rêveries d'un temps. minois s'esclaffe tandis que s'y dessine l'affection jurée jadis. mélasse s'estompe, brouillard se voile pour ne laisser au devant de scène que ces deux âmes intrépides. elle gronde, fulmine de sa présence tandis que doigts se font fer chaud à bras ballant. marquent en sa chaire l'improbable évidence. et craintive d'effrayer la chimère, furie s'étire pour déposer sur ses lèvres la douceur des siennes. " tell me - do i taste alive to you?" baiser-brasier s'efface. laisse à la belle l'indécence des retrouvailles.
paume trouve sienne et l'entraine au loin des attentions nouvelles. mais capricieuse, elle ne lâche grippe, renait d'un toucher volé. inquiète encore de s'y voir rêver. et regards se toisent, empreints d'une passion d'antan. égares de promesses enjouées par complaisance. "death suits you." ose narquois d'une bouche étirée. mesquin par peur de lui concéder mouvance d'un coeur trompé par l'absence. car d'elle ne restait que nostalgie des sens. que souvenirs laissés en pâture à justicière affairée. "you keep surprising me, nordlys."
mine grivoise s’offre à l’ire écumante, gueule béante, prête à fendre la chair-amour de ses crocs de vengeance. sur son visage, ces traits ressassés, ces traits rêvassés, ses traits retracés devant ses yeux de rage. elle aimerait lui tordre la face, écorcher son sourire, le maudire pour les années à venir. car elle ne sait plus, les battements irréguliers, ces picotements si particulier. elle ne sait plus la joie, elle ne sait plus ce que ça fait. la vision d’un visage agréable, le coeur soulevé par autre chose que la haine et l’injustice – cadence ne bat plus qu’au rythme de thémis.
elle ne sait plus, les caresses d’un baiser, la chaleur de ce doux-brasier. car elle ne voit plus que le vide de lui d'amour d'envie d e v i e
a tide of naivety dragging defeat of me
l’amant l’emporte, minois fardé de cette grive d’autrefois – et c’est un visage qu’elle ne reconnaît pas. car elle est morte pour de bon lorsqu’elle fut morte à ses yeux. transpercée par l’absence qu’il lui a laissé; cette malédiction à laquelle il l’a enchaînée. "death suits you." alors elle toise, narquoise elle aussi, érode façade du feu qui la ronge, le bonheur qu’il revêt n’appartient même plus à ses songes. "you keep surprising me, nordlys." mais c’est d’un rire qu’elle lui répond, qu’elle dégueule comme splendide mépris. – oh, yeah ? let me tell you, ackerman. distance avalée, face furieuse vient côtoyer celle du prétendu macchabée et lippes frôlent à nouveau ce fruit pendu aux lèvres ennemis. – you taste pretty dead to me. rotten, i would say. et son coeur qu’elle croyait mort pourrait exploser là, tout contre lui, et l’éclabousser de cette langueur amère qui a meurtri sa chair. – all this time, i wished you were alive somewhere. toucher-velours dessine les contours du reflet inespéré, tendresse déguisée. elle arbore le masque de l’amante-aimée, cette belle éplorée. – now you’re dead to me. et transperce de ses mots, fend le masque d’un sourire qui ne trompe pas ; faille visible d’une blessure profonde. for i no longer know who you are, ace. the man i thought i knew would never have abandoned me like you did. éclats-brisures lorsque le contact est rompu. et puis rien, rien d’amour, rien de haine, regard éteint marque l’anathème. main sanglante rejoint le fourreau alors que ses pas choisissent la distance, cette fois. – i wish you were dead. (because i don’t know how to live with the thought that you might have left me behind.)